La commission d’enquête sur l’ingérence étrangère dans les affaires du Canada donne des résultats tout aussi inattendus que décapants.
En effet, la juge québécoise Marie-Josée Hogue accuse directement certains pays comme La Chine, l’Inde, l’Iran et la Russie d’ingérence active et continue, et attribue une bonne partie du blâme à l’infâme idéologie du multiculturalisme, outil destructeur de l’identité collective des nations établies.
Ce multiculturalisme honni serait même à l’entendre l’une des causes majeures qui facilite l’ingérence étrangère dangereuse, mettant à mal les fondements mêmes de la démocratie, en permettant à des contingents d’immigrants étrangers d’agir en fonction des visées secrètes de leurs pays d’origine, incluant l’espionnage politique et industriel, les agissements terroristes et l’influence sur les élections, la contestation de certaines lois (au Québec: lois 21 et 96), et certains projets de société, tout ceci à notre détriment.
Prenons connaissance des déclarations tirées du rapport de madame la juge québécoise Marie-Josée Hogue, qui ne mâche pas ses mots ni ses reproches adressés directement à l’endroit du gouvernement canadien et à l’une de ses idéologies plus que contestable enfin révélée au grand jour pour ce qu’elle est, une abomination exécrable.
La juge Marie-Josée Hogue a fait preuve d’une audace et d’un courage exemplaires dans le rapport qu’elle vient de déposer. Elle a avancé que le multiculturalisme nourrissait l’ingérence étrangère, qu’il en était le facilitateur, l’accélérant. Cette remarque cinglante s’oppose à des décennies d’imposition forcée de la doctrine du multiculturalisme étatisé et enchassé dans la Charte canadienne à grand tort.
Bien que la juge Hogue ne condamne pas les immigrants, et qu’elle ne sous-estime pas non plus leur apport au pays, elle soulève cependant la question du multiculturalisme qui, plutôt que d’être conçu comme une marche normale vers l’assimilation, est devenu dans l’esprit de plusieurs une façon de continuer à vivre comme dans leur pays d’origine tout en demeurant au Québec et au Canada pour profiter des multiples avantages du généreux filet social qui n’existe pas chez eux.
Voici 5 éléments, fruits de sa fine analyse, que son rapport décortique avec une grande justesse, faisant montre d’une volonté de dire vrai malgré qu’on voudrait qu’elle se taise, et de remettre les pendules à l’heure, et je cite:
1) Qu’est-ce qui permet aux immigrants de continuer à vivre comme dans leur pays d’origine?
Tous les immigrants ne souhaitent pas continuer à vivre comme dans leur pays d’origine. Cependant, trois facteurs les incitent à le faire. D’abord, les prodigieux développements des moyens de communication leur permettent de continuer à baigner dans leur culture d’origine. Ils écoutent la radio et la télévision de leur pays de naissance, ils communiquent sur les réseaux sociaux dans leur langue natale, etc. Deuxièmement, la concentration des immigrants de mêmes pays dans les villes crée des ghettos culturels hermétiques aux autres. Troisièmement, les dirigeants de plusieurs communautés culturelles ont avantage à ralentir autant que possible l’assimilation pour conserver leur pouvoir sur leur communauté.
2) En quoi ce multiculturalisme facilite-t-il l’ingérence étrangère?
La barrière de la langue isole plusieurs immigrants. Comme ils consultent plus volontiers les médias de leurs pays d’origine, leur univers politique et culturel demeure plus proche de celui de leur pays d’origine que de celui du Québec et du Canada. Des Chinois se font ainsi convaincre en chinois à partir de Pékin de voter ou non en faveur d’un parti politique. Même chose pour plusieurs communautés d’immigrants. Beaucoup d’immigrants se laissent convaincre que les valeurs de leur pays d’origine sont meilleures que celles du Québec ou du Canada. Des puissances étrangères peuvent ensuite les manipuler avec facilité.
3) Comment fonctionne concrètement l’ingérence étrangère?
Il est aisé pour certains gouvernements, comme les gouvernements chinois ou indien, d’aider à l’élection de divers candidats à tous les échelons démocratiques. Ils peuvent à travers leur diaspora respective inciter au financement des candidats qu’ils favorisent. Ils peuvent aussi promouvoir l’achat de cartes de membres dans un comté et ainsi puissamment aider à l’élection des candidats de leur choix. L’ingérence a aussi une composante illégale. Il s’agit ici d’espionnage politique ou industriel, ainsi que de corruption de fonctionnaires ou d’élus. La justice canadienne commence heureusement à poursuivre certains de ces derniers, à mesure qu’on les identifie.
4) Comment se prémunir contre l’ingérence étrangère?
La meilleure manière de lutter contre l’ingérence étrangère consiste à favoriser l’assimilation complète et rapide des immigrants. Il n’existe pas de recette magique. Cependant, une des premières choses à faire est de cesser de glorifier le multiculturalisme. Cela implique entre autres de ne plus sombrer dans le relativisme culturel. Un opéra de Wagner n’est pas l’équivalent de chants de gorge. Lancer une fusée dans l’espace n’a rien d’équivalent avec la construction d’une pirogue. Les institutions démocratiques, aussi imparfaites soient-elles, valent mieux que n’importe quel régime autoritaire ou totalitaire. Les dirigeants religieux qui méprisent les femmes sont méprisables. Et ainsi de suite.
5) Avons-nous une part de responsabilité dans cette ingérence?
Au fond, lutter contre le multiculturalisme est aussi sortir de l’espèce de complexe de culpabilité malsain qui a envahi bien des élites occidentales. Ce complexe est d’ailleurs soigneusement entretenu et même instrumentalisé par plusieurs gouvernements autour du monde.
(fin des 5 extraits du rapport de l’honorable juge Marie-Josée Hogue)
Source: Le multiculturalisme, source de tous les maux, incluant l’ingérence étrangère
Pour moi qui ai écrit plusieurs de mes 800 articles nationalistes pour démontrer les méfaits du multiculturalisme, cela fait un beaume sur le coeur d’avoir été l’un des premiers à dénoncer fermement cette infamie sans nom depuis 15 ans. Ajoutons de plus la satisfaction de voir maintenant qu’une juge officielle québécoise courageuse nommée à la tête d’une commission d’enquête d’envergure pan-canadienne, Mme Marie-Josée Hogue, ose enfin l’affirmer dans le cadre de son enquête officielle, ne prenant pas de détour pour remettre directement en cause la politique du gouvernement canadien ouvertement d’allégeance mondialiste et diversitaire, donc opposé à la notion même de la légitimité de préserver l’identité collective historique d’un peuple pleinement constitué comme celui du Québec.
Décidément, le Canada n’a vraiment plus grand-chose de valable à nous offrir. Libérons-nous en au plus tôt! Et vivement l’indépendance!
Prise de conscience internationale
Considérant tous les ravages et préjudices qu’il provoque, il n’est pas surprenant que de plus en plus de pays s’insurgent contre le multiculturalisme et le condamnent catégoriquement. En Grande-Bretagne, le gouvernement vient de condamner l’application dégénérative du multiculturalisme tel qu’appliqué dans toute l’Europe. Il vient également d’adopter de nombreuses mesures visant à renvoyer et se débarrasser de tous les migrants illégaux. Un bon exemple à suivre pour tous les pays occidentaux dont les populations le demandent de plus en plus.
Le nationalisme identitaire fait partie de la solution
Selon moi, la forme de nationalisme québécois la plus valable qui a des chances de préserver la nation québécoise de souche fondatrice de l’effacement total est le nationalisme identitaire. C’est la seule façon de pérenniser notre irremplaçable identité collective affinée au fil des générations, et développée sur notre terre natale. Et la seule façon d’y arriver consiste à rejeter catégoriquement l’application du multiculturalisme délétère.
On vient tout juste d’en faire la démonstration ici.
Le type d’immigration qui nous convient
On s’aperçoit que seule l’immigration de type occidental est appropriée à notre situation spécifique de par son degré de compatibilité élevée et de points en commun à la base. En revanche, l’immigration non-occidentale antagoniste ne peut que nous faire régresser loin derrière au même niveau que tous ces pays de misère.
Pour toutes ces raisons, continuons de militer pour conserver un Québec aussi homogène que possible, pour qu’il reste fidèle à l’image de son valeureux peuple fondateur, celui qui nous reflète, nous et nos valeurs, nous et nos idéaux, nous et notre aspiration légitime à créer un pays à notre image: le Québec souverain qui est en route.
Continuons la lutte pour clamer haut et fort ce que nous sommes et ne sommes pas. Nous gagnons du terrain! Car grâce à l’appui de taille provenant de personnes éclairées comme l’Honorable juge Hogue, nous disposons de munitions fraîches pour défendre la bonne cause.
Dans cette mouvance nationaliste qui prend de l’ampleur, il est à espérer que de plus en plus de personnalités en vue qui hésitaient jusqu’à tout récemment à se prononcer ouvertement contre le dogme abject du multiculturalisme se joindront au mouvement amorcé.
À lire: Pour une loi ou une motion québécoise rejetant le multiculturalisme canadien
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec