Sans liberté d’expression, il n’y a plus de liberté
André Bercoff est un acteur du paysage médiatique français depuis plus de 50 ans. Les années ont passé mais son esprit a conservé quelque chose de la légèreté mutine du jeune homme. « Le piège à éviter, c’est de catégoriser. Y’a des papis qui sont cons, y’a des jeunes qui sont d’une connerie manifeste. » Le papi est donc encore dans le coup. La retraite, non merci. Le journaliste et auteur prolifique conserve la forme en travaillant ! Deux heures de radio, tous les jours, à l’antenne de Sud Radio. Une tribune où il donne volontiers la parole à des gens qui sont moins entendus dans les grands médias, au risque de commettre le crime de lèse narratif ! Il peste contre la « médiocrité » du débat public mais se réjouit que « le monde s’est mis à bouger comme il n’a pas bougé depuis plus de 80 ans, un siècle peut-être. » André Bercoff a côtoyé tous les grands personnages de la République, écrit une trentaine de romans et d’essais et collaboré à plusieurs grands journaux. Dans notre entretien, Bercoff revient sur sa jeunesse au Liban et la déception que son père a ressentie en apprenant que son fils voulait être journaliste. Au passage, il fustige « l’asphyxie généralisée » qui nous fait renoncer à nos libertés fondamentales dans une tiède indifférence.
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