La mère Enthoven, patronne de France Inter, veut de l’irrévérence
Instant avilissement niveau galactique
Sous vos applaudissements Adèle Van Reeth, Directrice de France Inter :
« Avoir des humoristes qui sont irrévérencieux, qui n’ont aucune notion du respect du sacré, ça fait un bien fou ! Et ça nous engage »
Ah oui, mais attention il y a… pic.twitter.com/8RSX7hp6L4— Régis de Castelnau (@R_DeCastelnau) May 3, 2024
Et à propos de liberté d’expression…
En France, sur le service public audiovisuel, on peut déconner sur tout, sur tous, Marine, Philippot, Asselineau, tous les patriotes, surtout Soral, mais on ne doit pas toucher à Israël, qui est en quelque sorte la maison mère de la Maison de la radio.
On ne se réjouit donc pas de cette énième censure (après Stéphane Guillon, Didier Porte), mais on fait remarquer qu’elle touche désormais une grande partie de la gauche, la mélenchoniste, laissant tranquille l’autre gauche, la soumise, disons la glucksmanniste. Il y a bien une gauche soumise et une gauche insoumise – au CRIF –, pour résumer.
Meurice ne faisait jamais de vannes sur les juifs, l’exécution publique de Dieudonné ayant servi à calmer les velléités. Seuls les humoristes affranchis des grands médias peuvent se permettre de vanner sur Israël, la Banque, Rothschild et compagnie. Mais ils n’ont alors pas accès aux émissions prescriptrices, comme les quotidiennes de France Inter. Il faut savoir que si un humoriste veut remplir les salles, alors il doit être récurrent sur Inter. C’est pour ça qu’ils se battent tous pour y aller, même les plus médiocres. On en a dégommé un bon paquet, ici.
– L’humoriste Guillaume #Meurice est convoqué à un entretien préalable au licenciement pour avoir dit sur France Inter : « Il y a des choses qu’on peut dire. Si je dis ‘Netanyahou est une sorte de nazi mais sans prépuce’, c’est bon. Le procureur, il a dit ‘c’est bon’ ».… pic.twitter.com/y4EuK9uyZJ
— Brèves de presse (@Brevesdepresse) May 2, 2024
Meurice n’est pas un médiocre, il a beau être gaucho, il est bon, sa rubrique avec ses sonores de rue fonctionne bien, mais il a dérapé sur le prépuce à Bibi. Cauet avait vanné sur Auschwitz en 1995, Laurent Violet avait franchi la ligne rouge en 2000 avec la chambre à gaz dans un tunnel en Autriche, et ne parlons pas de Dieudonné depuis 2003 : ils ont tous payé cher leur humour, parfois de leur carrière.
La liberté d’expression s’est heureusement réfugiée sur le Net et dans les petites salles, où l’on peut presque dire ce qu’on veut : les associations procédurières n’ont pas les moyens de tout surveiller. L’effet de masse est important. On le voit avec le soulèvement anti-israélien actuel en France, par exemple : la parole s’est libérée, et soit le CRIF fait un procès à 90 % des Français, soit il rentre dans sa niche.
Une nouvelle génération d’humoristes couillus arrive sur le marché parallèle : le Dr Alwest, Rémy de Juste Milieu (on retire Franjo qui a trahi avec JewBuzz et Waly Dia qui s’est fait pécho à Tel-Aviv) et Greg Toussaint. Chacun commence à remplir sans passer par les filtres et foudres du Système. C’est plus dur, mais plus exaltant et surtout plus noble.
Les vilains qui diront « bien fait pour sa gueule, le Guillaume il avait qu’à pas embêter les patriotes », ont un combat de retard : il est essentiel que tous les talents soient taxés d’antisémitisme.
C’est vrai que Meurice a fait son beurre sur le dos des droitards et des dissidents, mais c’est le jeu ! Faut pas non plus chialer pour une vanne, hein. Oui, Guillaume a été une gauchiasse soumise aux directives du Système, pour dix patates (et plus) par mois, mais c’est le tuyau qui commande, pas le contenu. Le contenant formate le contenu.
Par exemple, nous, à la Rédaction, on est des macronistes convaincus, mais on bosse chez E&R pour bouffer.
Quand Guillaume Meurice se moquait de ceux qui manifestaient contre le Pass.
Tu rigolais de nous, aujourd’hui c’est ton tour.pic.twitter.com/avEFWFBTzv
— Jon De Lorraine (@jon_delorraine) May 2, 2024
Il n’y a plus que deux sortes d’humoristes, les putes et les pauvres. Mais les putes doivent faire doublement gaffe à leur cul : au moindre dérapage, c’est le fouet, la fosse, la faillite. Le métier d’humoriste-pute est pour cette raison extrêmement stressant : si on va trop loin côté Système, on se fait violemment clasher sur les RS, et si on va trop loin côté résistance, c’est la fin des gros salaires (de pute).
L’humoriste libre, lui, ne connaît pas ce souci : il n’a que des problèmes de fric.
La liberté ne tombe pas du ciel : elle s’achète.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation