Notre identité collective, un trésor irremplaçable
C’est uniquement pour Nous qu’on la fait
Si on milite pour l’indépendance, c’est tout d’abord pour en venir à diriger notre propre destinée, notre avenir. D’accord.
Mais plus fondamental encore, on la réalise essentiellement pour la perpétuation de la nation québécoise de souche, le peuple fondateur du pays. C’est la raison d’être primordiale de cet irrépressible élan vital vers l’émancipation, la libération, la continuation.
Pour que se maintienne la diversité au niveau mondial, il faut que chaque pays distinct demeure homogène, fidèle à sa ressemblance, à la fois unique en soi et différent de tous les autres.
On l’a expliqué ici: Diversité mondiale, oui; diversité nationale, non
C’est l’ensemble de ses particularités et idiosyncracies qui en font la richesse, ce je-ne-sais-quoi qui lui donne toute sa saveur, son originalité, son piquant. C’est ce qui nous procure un sentiment d’appartenance bénéfique qui nous rapproche.
Mais tout cela risque d’être détruit et réduit à néant si on se met à accueillir massivement des inintégrables, des trop différents, des incompatibles, des tempéraments divergents au point d’être antagonistes, des facteurs de régression, qui finiront par devenir majoritaires et dénaturer la nation existante en place depuis plus de 15 générations. Nous ne devons pas devenir autres comme ceux d’ailleurs.
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Ce n’est certes pas une bonne idée de laisser entrer dans un nouveau pays comme le Québec devenu indépendant un gros paquet de n’importe qui de n’importe où sans suffisamment de points communs avec nous, une multitude de communautés dépareillées issues du tiers-monde miséreux qui vivent volontairement chacune de leur bord (communautarisme) en vase clos hermétique, revendiquant un multiculturalisme qui relativise et empiète sur la culture de la nation historique avec pour résultat de l’amoindrir, des flots noyeurs d’immigrants et de migrants décivilisateurs aux antipodes de ce que nous valorisons et chérissons le plus.
C’est loin d’être une bonne idée que de chercher à remplacer une population de Québécois pure laine authentiques qui possède une identité collective bien dessinée par des millions de néo-Canadiens profiteurs et indifférents à notre sort, qui se fichent totalement que nous disparaissions, qui vont se mettre à tout dénaturer, tout détricoter. C’est ce qui arrive actuellement à Brossard, ville devenue majoritairement asiatique (et par le fait même anglophone), ici même au Québec! Cela explique pourquoi les Québécois se sentent de moins en moins chez eux à Montréal, ce qui n’est pas normal.
Si on voulait faire l’indépendance juste pour une question de territoire, de gouvernement, de prise de contrôle, de type ou de projet de société, on passerait à côté de l’essentiel, mille fois plus important: la sauvegarde d’un grand peuple, d’une grande nation, celle des Québécois enracinés, soudés, forts de leur continuité linéaire à travers le temps.
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Trop de théoriciens travaillant dans l’abstraction, trop d’utopistes irréalistes, d’universitaires engoncés, de pelleteux de nuages, ont commis cette regrettable erreur de priorité. Ils y sont allés de toutes les élucubrations possibles pour imaginer la société de demain, la société idéale, le monde revu et corrigé, reformaté, qu’il suffit de remplir de hordes de n’importe qui de n’importe où en autant qu’ils veulent aller dans le même sens qu’eux. Mais on passe alors à côté de l’essentiel.
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Le Québec libre et souverain n’a de sens qu’en autant qu’il devienne le reflet de ce que nous sommes et avons toujours été: sa nation enracinée, son peuple fondateur.
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Cela ne peut être que sa seule raison d’être. Affirmer notre droit à l’existence, exprimer concrètement notre désir de survivre sans se faire avaler, engloutir par l’étranger dénatureur, par l’anglais, par les autres cultures qui se fichent d’empiéter sur la nôtre (Montréal qui s’ethnicise et se défrancise peu à peu illustre parfaitement ce point). Et être enfin délivrés du carcan canadien qui nous étouffe depuis trop longtemps.
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Il n’y en a pas d’autres sur Terre qui sont tout à fait comme nous. Cela nous rend uniques, précieux et irremplaçables. À chacun d’en tirer une juste et résonnante fierté. Je ne suis pas tous ces autres qui sont ailleurs.
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Paradoxalement, comme on l’a vu plus haut, pour que la diversité des peuples se maintienne au niveau mondial, il est nécessaire que chaque culture distincte demeure homogène au niveau national. Le mondialisme dilue les spécificités en nivelant tout vers le bas, qu’il délaye en une seule nuance de gris décoloré.
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L’élan irrépressible vers la souveraineté, c’est d’abord et avant tout un geste de volonté de continuation de sa nation, avec l’intention bien déterminée de perdurer dans le temps et l’espace. C’est tout un territoire et toute sa population qui deviennent inséparables.
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C’est dans le pays souverain du Québec qui approche à grands pas que nous pourrons tous ensemble prendre enfin notre essor collectif, comme une volée d’oies blanches en automne qui s’envole là-haut dans le firmament, unis d’instinct sur une même trajectoire avec les étoiles les plus brillantes pour nous guider.
Note sur les images: la plupart illustrent la montée de la prochaine génération de nos enfants qui profiteront du pays souverain et prospère que nous allons leur léguer en héritage. On le fait pour nous, on le fait pour eux.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec