Jean-Pierre Ferland (1934-2024)
Le sac à main de Geneviève
Ce sont plus de 450 chansons, une trentaine de spectacles, une carrière phénoménale que Jean-Pierre Ferland emporte avec lui dans son dernier repos. Il avait 89 ans et arguait qu’il chanterait en spectacle tant et aussi longtemps que ses admirateurs assisteraient à ses spectacles. Et cela s’est réalisé. Car, aux yeux de Jean-Pierre Ferland, un parterre rempli constituait sa bougie d’allumage.
En entendant les nombreux commentaires des proches de Jean-Pierre Ferland au petit écran, force est de constater que le thème de l’amour définissait le fil conducteur de son œuvre envahi par la présence de la femme. Charmeur naturel, les mots toujours recherchés de ses chansons savaient envoûter l’être aimée au plus profond de son être.
Jean-Pierre Ferland incarne un monument, un géant, une icône incontournable des arts de la scène. Les paroles et la musique de ses chansons demeureront indéfiniment dans l’inconscient collectif des Québécoises et des Québécois qui lui auront inspiré sa chanson «Je reviens chez nous» après son exil à Paris.
Les textes de ses chansons bouillonnent d’images magnifiques qui nous collent à la peau telle une déclaration d’amour qu’il souffle à l’oreille de son public. Sa musique, douce et discrète, nous invite à voyager en sa présence au pays de ses amours et de ses chagrins.
Il est difficile,voire presque impossible, de choisir une chanson préférée parmi toutes celles qu’il a composées. Toutefois, je dois vous avouer que «Le petit roi» vient me toucher au plus profond de moi et qu’elle est devenue en quelque sorte ma chanson fétiche. Sur ce, je laisse la parole pour la dernière fois au Petit roi: «Comme un loup qui viendrait au monde/ Une deuxième fois/ Dans la peau d’un chat/ Je me sens comme une fontaine/ Après un long hiver».
Le sac à main de Geneviève
Paraît-il que les femmes, au contraire des hommes, ont ce pouvoir exclusif de réaliser deux actions simultanément. Dans cette foulée, la ministre Geneviève Guilbault semble exceller dans cette particularité féminine. En effet, on se rappellera que Mme Guilbault, alors ministre de la Sécurité publique et responsable de la Capitale nationale à l’époque, s’était faite prendre en flagrant délit, tenant son cellulaire à la main au volant de sa voiture. Or, récemment, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, la même Geneviève Guilbault, pendant qu’elle répondait à une question posée par un député en commission parlementaire, fouillait, la main plongée dans son sac à main, à la recherche d’un quelconque article.
Nonobstant le fait que les femmes sont privilégiées de pouvoir exercer deux fonctions à la fois, force est de constater que Geneviève Guilbault a fait preuve de délinquance dans les deux exemples pré-cités et que la ministre de la Sécurité publique de l’époque aurait eu avantage à se concentrer sur la prudence élémentaire au volant, et à faire preuve de civisme en répondant à son interlocuteur en le regardant dans les yeux. Comme dirait l’autre, c’est une simple question de gros bon sens!
Henri Marineau, Québec
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