Alain Soral qualifie (à nouveau) la journaliste de « grosse lesbienne »
Dans un podcast paru mercredi [24 avril 2024], Alain Soral répète les propos homophobes qui lui ont valu sa condamnation à 40 jours de prison ferme pour discrimination et incitation à la haine. L’avocat de la journaliste plaignante réagit aux propos de l’idéologue.
Polémiste un jour, polémiste toujours ? Dans un podcast paru mercredi, l’essayiste d’extrême-droite Alain Soral répète les propos homophobes qui ont contribué à sa condamnation à 40 jours de prison ferme pour discrimination et incitation à la haine. Pour rappel, il s’agissait d’une décision du Tribunal fédéral (TF) prononcée le 18 avril dernier, qui fera jurisprudence.
Les mots en question ? « Grosse lesbienne », expression utilisée pour qualifier la journaliste de la Tribune de Genève, à nouveau employée à deux reprises dans les dernières minutes de l’épisode 37 de son podcast Soral répond. Diffusée sur X — le réseau social de son « soutien » Elon Musk — et sur sa radio en ligne Égalité et Réconciliation, cette nouvelle provocation intervient six jours après le jugement rendu par la plus haute instance juridique du pays.
« Je ne sais pas si je ne vais pas, à un moment donné, passer 40 jours en prison pour avoir osé tenir tête à une grosse lesbienne », se questionne le Franco-Suisse installé à Lausanne. Répétant les propos qui tombent sous le coup de la loi, Soral poursuit avec ce qu’il estime être la situation actuelle en Suisse et en Occident :
« On peut se prendre de la prison ferme quand on ose répondre à une grosse lesbienne qui produit sur vous un discours mensonger par voie de presse et que vous osez simplement lui répondre sur un mode en plus un peu ironique. »
Nouvelle plainte à venir ?
De quoi lui valoir une nouvelle condamnation ? Puisque le premier cas a été définitivement jugé par le Tribunal fédéral (TF), il faudrait une plainte pour que ces récents propos soient à nouveau jugés.
« L’expression “grosse lesbienne”, pourtant reconnue comme outrancière et attentatoire à l’honneur par nos juges fédéraux, est reprise, mais hors du contexte qui a fait l’objet de la jurisprudence récente »
Me Étienne Campiche, avocat de la journaliste
Confronté à ces extraits, l’avocat de la journaliste, Maître Étienne Campiche, explique à Blick que « tout fait nouveau peut faire l’objet d’une nouvelle plainte ». Pour l’homme de loi, l’affaire aurait dû se terminer le 18 avril dernier, date du jugement définitif du TF :
« On suit la situation de près et on reste très vigilants. L’expression “grosse lesbienne”, pourtant reconnue comme outrancière et attentatoire à l’honneur par nos juges fédéraux, est reprise, mais hors du contexte qui a fait l’objet de la jurisprudence récente. »
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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation