A « J » – 95 des jeux olympiques de Paris, trop de questions restent sans réponse…
Alors que l’ensemble des effectifs consent à faire le sacrifice de vacances en famille ou en couple, l’ administration n’est toujours pas en mesure de communiquer aux agents « volontaires » s’ils sont mobilisés en dehors de leur résidence administrative, sur la capitale ou dans les villes de province qui accueillent des épreuves.
Les personnels s’interrogent sur les conditions d’hébergement durant leurs déplacements (lieux, qualité d’hébergement, environnement, etc…) , mais aussi sur la capacité de pouvoir se restaurer correctement durant l’intégralité des missions pouvant se prolonger plusieurs jours.
Ils s’interrogent à juste titre sur la prise en charge de leurs enfants durant cet été, qui certes pour « les plus chanceux » partiront une quinzaine de jours en colonies de vacances ou en centres aérés (lorsqu’ils sont mis en place à l’initiative de certains départements soucieux d’accompagner les agents) , mais qui dès leurs retours devront trouver seuls des solutions et financer des modes de garde pour leurs enfants, notamment les plus jeunes.
Quid des enfants qui ne bénéficieront pas de ces dispositifs faute de places suffisantes ou d’infrastructures disponibles sur leurs communes.
Qu’en est-il des agents qui ne sont pas volontaires pour des missions extérieures??? Il semblerait qu’ils fassent l’objet de pression et soient « désignés volontaires d’office », grâce à des méthodes managériales pour le moins contestables.
Quid du sort des enfants dont les parents auront été désignés durant ces trois derniers mois précédents les JO ?
En ces temps troublés, les policiers parfois fatigués, usés, répondent néanmoins présents, sans cesse sollicités, ils sont sur tous les fronts depuis de trop nombreuses années (attentats, mouvements sociaux, épidémie, événements sportifs, opérations en tous genres, anti-rodéos, places nettes, vigipirate urgence attentat, etc… ). Il nous apparait comme évident que ces policières et policiers, ces femmes et ces hommes, ces parents, dévoués à la sécurité de toutes et tous, méritent que soient apportées des réponses concrètes, dans des délais brefs à leurs légitimes interrogations dont ce silence pesant ne fait qu’ajouter stress et angoisse à une profession déjà fragilisée et en manque de reconnaissance.
C’est pourquoi également nous considérons comme impératif et urgent que soit acté et entériné par le Ministère des finances, le budget nécessaire à l’attribution des modestes primes JO 2024 à destination de l’ensemble des personnels engagés, comme cela était évoqué et souhaité par Monsieur le Ministre de l’Intérieur.
Les J.O ont un coût, certes, mais il n’y a pas de raison pour que des économies soient faites sur le dos des policiers et de leurs familles !
Notre priorité… Améliorer le quotidien des personnels !!!
Avril 2024
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