À ce sujet, le quotidien Africa Intelligence [5] a publié deux articles intitulés « Kaïs Saïed, le président qui verrouille le pouvoir avec ses généraux » [6] et » Ce quatuor d’officiers qui murmurent à l’oreille de Kaïs Saïed » [7], parus, respectivement, le 17.02.2023 et le 20.02.2024.
Le résumé du premier est : « Le président tunisien s’affiche de plus en plus aux côtés des militaires, allant jusqu’à les intégrer dans son cabinet et au gouvernement. L’arrivée dans les ministères de ces hauts gradés, traditionnellement tenus à l’écart de la politique, suscite de grandissantes inquiétudes », et celui du second est : « Depuis le coup de force présidentiel de juillet 2021, les hauts gradés n’ont cessé de grignoter des parcelles supplémentaires de pouvoir. Ils sont désormais incontournables dans l’entourage du chef de l’État, dont ils déterminent l’agenda politique ».
Quant à mon avis sur la relation de Kaïs Saïed avec l’armée, plusieurs fois, dans mes poèmes, je l’ai exprimé :
Les forces armées et de sécurité intérieure doivent être, des chamaillages du débat politique, exemptées
Comme du temps de Bourguiba et Ben Ali où la Grande muette était absente des affaires politiques de la Cité
Remplissant sa mission fédératrice sacrée qu’ elle a toujours honorée, en demeurant au-dessus de la mêlée
Neutralité absolue qui, dans tous les États de droit, démocratiques, est scrupuleusement observée
Où la mission de la Grande muette, à la plus noble et périlleuse tâche, est limitée
Celle d’assurer, contre tout agresseur, la protection du territoire, des citoyens et des nationaux intérêts
En la maintenant loin des luttes idéologiques ; c’est ce qui se passe dans les pays civilisés
Salah HORCHANI
[1] À priori, les diverses positions de notre président, je préfère ne pas en parler
Bien que ma voix s’applique à être une voix de lutte contre toutes les injustices, en vérité
Car, par son Décret-loi liberticide 54, le droit à la libre expression a été plombé [2]
Et celui qui le critique ou ne se soumet pas à son magistère, se trouver en prison, pourrait
Pour plusieurs années, ne serait-ce que pour un post perçu diffamateur, sur les réseaux sociaux, publié [3]
Beaucoup de voix d’opposants se sont tues, depuis que le triste Décret-loi liberticide fut promulgué
Des politiques, journalistes, avocats, magistrats,…, activistes de la société civile sont harcelés
Depuis, voire emprisonnés, pour des complots, qui restent à démontrer, pour des crimes de lèse-majesté [4] *
* Extrait légèrement modifié du lien suivant :
https://www.legrandsoir.info/a-propos-du-memorandum-tuniso-russe-de-co…
[2] https://www.legrandsoir.info/tout-sur-kais-saied-en-plus-de-8000-vers-…
[3] https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/02/tunisie-sous-pretexte-…
[4] https://blogs.mediapart.fr/salah-horchani/blog/230923/tunisie-un-inven…
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/25/en-tunisie-blogueurs…
[5] Africa Intelligence est un quotidien d’informations, fondé en 1981, publié en français et en anglais, qui se donne pour mission de décrypter l’actualité des pouvoirs économiques et politiques du continent africain. Il est publié à Paris par la société de presse indépendante Indigo Publications et reconnu service de presse en ligne d’information politique et générale par la Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP). Son site web est :
https://www.africaintelligence.fr/
[6] https://www.africaintelligence.fr/afrique-du-nord/2023/02/17/kais-saie…,109912703-ar2
[7] https://www.africaintelligence.fr/afrique-du-nord/2024/02/20/ce-quatuo…,110161010-art
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir