Une entrevue avec Mme Martine Desjardins

Une entrevue avec Mme Martine Desjardins

Ferrisson (http://ferrisson.com/) vous propose cette semaine, dans la série « Émission spéciale » Mme Martine Desjardins.

Le parcours de Martine Desjardins, s’il est assez typique des personnes de sa génération à la frange des X, des Y ou des millénariaux, il est, disons-le atypique par sa nature.

Pour la génération qu’on appelle les boomers, personnes nées après la guerre de 1939-1945, la trajectoire professionnelle était linéaire. On passait souvent sa vie au sein d’une entreprise ou d’une organisation publique. Des travailleurs des mines d’amiante aux travailleuses des ateliers de couture, en passant par les fonctionnaires ou les employées municipaux, on changeait rarement d’emploi au cours de sa carrière. Au mieux, on progressait tranquillement dans la hiérarchie ou l’échelle salariale jusqu’à la retraite.

Ce n’est plus le cas des cohortes qui ont suivi. Les plus jeunes générations ont des objectifs différents. Hommes et femmes veulent diversifier leurs expériences. Ils et elles ne peuvent pas s’imaginer rester au même endroit toute leur vie.

C’est un peu ce qui est arrivé à Martine Desjardins. Destinée à une carrière de professeure en sciences de l’éducation, alors qu’elle poursuivait des études de doctorat à l’Université de Sherbrooke, elle s’implique dans son association étudiante.

Ce sera le début d’un parcours qui la mènera à l’avant-scène de l’actualité, à la Fédération étudiante universitaire du Québec – la FEUQ – et au coeur de la plus grande bataille étudiante que le Québec a connu. Un mouvement militant qui a été baptisé le printemps érable où, avec un carré rouge épinglé à la boutonnière, la belle jeunesse de 2012 affrontait le gouvernement contre les hausses des frais de scolarité, voire pour leur gratuité.

Mais celle qui expliquait en chiffres et en exemples la situation financière précaire des étudiantes et des étudiants en 2012, à tous les bulletins de nouvelles à cette époque, n’a jamais repris son doctorat. Elle a continué sur la route de ses passions pour aller gérer des organisations qui correspondaient à ses valeurs.

Dans un itinéraire qui n’a rien de linéaire, sauf le fil de ses passions, voici comment s’est fabriqué le parcours atypique de Martine Desjardins. (Texte de Patrice-Guy Martin)
À regarder sur le site Web de Ferrisson à: http://ferrisson.com/martine-desjardins/

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de L'aut'journal

About the Author: L'aut'journal

« Informer c’est mordre à l’os tant qu’il y reste de quoi ronger, renoncer à la béatitude et lutter. C’est croire que le monde peut changer. » (Jacques Guay)L’aut’journal est un journal indépendant, indépendantiste et progressiste, fondé en 1984. La version sur support papier est publiée à chaque mois à 20 000 exemplaires et distribuée sur l’ensemble du territoire québécois. L'aut'journal au-jour-le-jour est en ligne depuis le 11 juin 2007.Le directeur-fondateur et rédacteur-en-chef de l’aut’journal est Pierre Dubuc.L’indépendance de l’aut’journal est assurée par un financement qui repose essentiellement sur les contributions de ses lectrices et ses lecteurs. Il ne bénéficie d’aucune subvention gouvernementale et ne recourt pas à la publicité commerciale.Les collaboratrices et les collaborateurs réguliers des versions Internet et papier de l’aut’journal ne touchent aucune rémunération pour leurs écrits.L’aut’journal est publié par les Éditions du Renouveau québécois, un organisme sans but lucratif (OSBL), incorporé selon la troisième partie de la Loi des compagnies.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You