Michel Cymes pleurniche : l’émission provax le Mag de la santé s’arrête

Il y a des émissions télé qu’on peut appeler historiques. Elles traversent le temps, drainent un public fidèle ou régénèrent leur public, qui évolue avec les générations, un peu comme Johnny. Le Mag de la santé de France 5 fait partie de ces increvables. On citera, à tout seigneur tout honneur, la première d’entre elles…

 Le Jour du Seigneur : 75 ans d’âge ! On peut carrément parler d’une éternelle.

 Des chiffres et des lettres, la quotidienne qui fait mouliner les cerveaux depuis presque 60 ans ;

 Télématin (mais sans Leymergie, condamné pour avoir été un vieux mâle blanc de plus de 50 ans) avec ses 30 ans d’âge, qui rafle toutes les pubs du matin, même le gros panda mou (Toussaint) de TF1 a dû jeter le gant ;

 Téléfoot, avec « Cangioni et Stopyra », comme le chantait Renaud, quand il n’était pas encore devenu alcoolo-sioniste ;

 Stade 2, qui va sur ses 40 ans et qui a aussi été expurgée de ses éléments sexistes, histoire de laisser la place aux dames, pour attirer un public féminin qui ne regarde pas plus qu’avant…

Une éviction qui nous rappelle l’histoire de Marie Portolano, l’allumeuse de Canal qui a balancé les trois mains au cul de Pierre Ménès pour piquer sa place, se barrer sur M6 se ridiculiser et ridiculiser les connaisseurs du foot, présenter Le Meilleur pâtissier et finir jetée comme une malpropre avec le plus mauvais bilan de l’émission…

Mais ne parlons pas sexisme, ou plutôt si, puisque le Cymes aurait dû, à l’instar des Leymergie, des Tex (flingué par la Schiappa, impliquée dans le scandale du fonds Marianne) et autres télé-machos, se faire expulser de la télé – qui plus est publique ! – pour harcèlement sexuel verbal.

Heureusement pour lui, il avait la carte, et personne n’a osé le balancer. Oh, sa comparse, la fille Carrère d’Encausse, a bien expliqué que le Michel était « lourd » (moins que Patrick Pelloux, qui a été l’un des participants de l’émission), mais ça n’a pas été jusqu’à Mediapart, qui choisit aussi ses cibles, il faut le dire. Michel avait non seulement la carte, mais trois jokers en réserve, afin de se prémunir contre toute attaque et tout licenciement du SPA :

 il a fait le coming out de son cancer (ancien, mais ça marche toujours, on appelle ça de la connivence avec son public) ;

 il aurait subi une agression sexuelle à l’âge de 11 ans (donc il ne peut pas être lui-même un prédateur, sur le modèle des juifs qui ont subi un génocide et qui ne peuvent donc pas en faire subir un à un autre peuple) ;

 il a écrit un livre sur la Shoah et les vilains médecins d’Auschwitz qui étaient des médecins de la mort (rien à voir avec les médecins qui ont refusé de soigner les malades pendant le covidisme, ou qui ont shooté les Français avec des produits Pfizer potentiellement dangereux).

Avec ça, t’es tranquille sur dix générations !

Cela nous permet de revenir à l’actu, car la fin annoncée (en juin) de 25 ans du Mag de la santé l’a fait sortir de ses gonds. Ils piaille partout pour pas qu’on lui retire sa quotidienne, dont il a été l’animateur-star.

« Je prends mal l’arrêt du Magazine de la santé parce que c’est notre bébé. Cela fait vingt-cinq ans qu’on a fait de lui l’émission de référence historique de la santé à la télé. (…)

Moi, je ne présente plus le Magazine de la santé depuis longtemps [1]. J’ai 66 ans, je ne suis pas l’avenir de la santé à la télé. Pour l’instant, on gère en interne sur le plan social. Ce sera quand même 25 personnes qui bossent avec nous depuis vingt-cinq ans qui vont se retrouver sur le carreau. » (Télé Star)

Heureusement, Michel est corporate, et il pense aux « 25 personnes qui vont se retrouver sur le carreau ». Si ça c’est pas de la solidarité, on sait pas ce que c’est.

Plus sérieusement, sur la santé, on sait aujourd’hui que les antivax avaient raison. Cymes, grand défenseur du masque et du vaccin, a dénoncé, traîné dans la boue ceux qu’il appelait des « tarés », mais il n’a pas fait de mea culpa à ce sujet. Alors son émission provax sur la santé, il peut se la… Karma !

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation