On pensait le PS disparu, entraîné au fond du gouffre par Hidalgo et ses 1,7 % aux présidentielles 2022. Apparemment, il reste des survivants de la catastrophe.
Actuellement, le fils Glucksmann, fabriqué par les médias et le pouvoir profond pour devenir un jour notre président, de gré ou de force, fait une OPA sur le parti de Faure.
C’est confirmé par Dov Alfon, l’ex-Mossad devenu patron de Libé, interrogé par le très communautaire Demorand, et cette paire de sionards de gauche cause des chances de Glux aux européennes. On n’est jamais mieux servi que par soi-même !
« Dov, quelles sont les chances qu’a Glucksmann d’améliorer leur [au PS] situation ? »
Dov nous dit que « Glucksmann a un public très large, mais très jeune, et que les jeunes ne votent pas ». On sent donc que Glux a été placé en tête de liste du PS pour rameuter du jeune.
Justement, écoutons un panel de jeunes socialistes (jeunes glucksmannistes ?) interrogés par un coquin, on passera à l’analyse ensuite.
(À 0’25, celui qui veut interdire les lobbies devrait plutôt quitter ce PS, on dit ça, on dit rien…)
Au-delà des vœux marginaux sur les plages et la bière, le vœu principal, c’est « taxer les riches ». Ces jeunes adultes n’en ont probablement jamais vus. Les riches, les vrais, ne se mélangent pas à la populace, donc aux jeunes. On ne les croise pas dans la rue : ils ont leurs propres lieux, débarrassés des pauvres, auxquels les pauvres et les jeunes n’ont pas accès, et en plus ils y accèdent dans des véhicules aux vitres teintées. C’est comme s’ils vivaient au-dessus des autres, à l’étage du dessus : entre les deux groupes, il y a un plancher de béton armé.
Si l’intervieweur avait été plus loin (mais c’est un jeune, lui aussi), il aurait pu leur demander la définition du riche. Car il y a riche et riche. On va faire une arborescence.
Selon nous, il y a deux sortes de riches : ceux qui sont devenus riches, et ceux qui sont nés riches. Mettons de côté les nés riches, les rentiers, les Rothschild, etc. Eux ont hérité de tout sans lever le petit doigt, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne feront rien de toute leur vie, mais ils n’iront pas beaucoup plus haut, relativement à leur très haut niveau de départ.
Le pauvre devenu riche est plus intéressant. Mais il y a là encore deux façons de s’enrichir : grâce à son talent et/ou son travail, et grâce au talent et/ou au travail des autres. Dans la première catégorie, on trouve par exemple le père Lagardère (pas le fils, qui a tout bousillé), ou le boulanger du coin qui fait des bons croissants ou de bons gâteaux. On ne parle pas forcément de riches à milliards, juste de bosseurs arrivés à une certaine aisance.
Dans l’autre catégorie, on trouve Bernard Tapie, qui avait entre autres talents de vendeur celui d’enfumer les autres, et Gad Elmaleh, qui est devenu riche et célèbre avec les vannes des autres. Il est revenu récemment sur ces vols, et il s’en repent. Disons que maintenant, il est mi-juif, mi chrétien, mais on sent qu’il s’est un peu marranisé pour pas qu’on lui tape dessus.
On appréciera donc ceux qui ont monté un business qui marche, mais sans entuber les autres. Pour nous, les pires riches dans la 2e catégorie, ce ne sont pas encore les Tapie et les Elmaleh, qui ont un certain talent, quand même (le culot de s’imposer, de faire miroiter du boulot ou de l’argent aux ouvriers et aux auteurs, puis de les enfumer et de recommencer ailleurs), non, on parle des parasites devenus riches, en servant d’intermédiaires.
Ce sont des gens qui ne créent rien, mais qui mettent deux entités en relation, une demande et une offre, et qui prennent leur dîme au passage. Ce sont des parasites sociaux, mais le libéralisme veut ça et les met plus haut dans la hiérarchie sociale que les producteurs. Par exemple, le patron d’hypermarché étrangle les petits producteurs et entube les consommateurs, avec les marges qu’il se fout dans la poche. Il faut peut-être beaucoup bosser pour devenir intermédiaire à succès, mais cet enrichissement est moralement douteux.
Dans le même genre, même si on en a besoin, il y a le banquier et l’assureur (on ne parle même pas de l’huissier, qui est la lie de la Terre). Le banquier, lui, devient riche en ne branlant rien, mais rien de rien, et surtout avec l’argent de tout le monde, qu’il prête et re-prête avec des intérêts époustouflants. On appelle ça l’usure, c’est la taxe que le riche prend sur le pauvre. C’est du vol pur et simple.
Là, on descend très bas dans la sous-humanité. Vous avez des gens qui triment, qui sont mal payés, qui sont obligés de repiquer au taf pendant 40 piges et plus (la Macronie vient d’allonger la durée de la souffrance au travail), on dirait une perpète avec une grosse période de sûreté, et ensuite, au moment de profiter de leur – maigre – retraite, ils chopent le cancer, pouf, et c’est fini. En prime ces malheureux se sont fait tondre par le banquier toute leur vie. Là, des fois, le stalinisme, même si c’est un tantinet brutal…
On va le dire autrement, et remettre les nuisances dans le bon ordre : le délinquant de rue, qui peut être extrêmement chiant, on ne le nie pas, est à mille années-lumière de la sordidité du banquier, qui durcit la vie des pauvres et les tue à petit feu. Lui, son vol, on ne le voit pas, on ne le sent pas, mais il est permanent, c’est celui de l’inflation et de l’usure. Et, pour notre malheur, on a un banquier comme président. Vous comprenez maintenant pourquoi ça va si mal en France, et pourquoi les médias, qui sont aux ordres de la Banque, nous désignent les racailles d’en bas comme étant les responsables du mal-être français. En revanche, les racailles d’en haut sont des exemples, pour ces médias.
L’enfumeur des jeunes socialistes, qui n’a jamais bossé, s’attaque aux riches
En réclamant de taxer les riches, les jeunes PS envoient un message désolant : on veut l’argent des riches, on veut devenir riches (!) sans travailler, comme si les riches ne foutaient rien. Or, ceux qui font de l’argent bossent en général beaucoup, exception faite des parasites susnommés, usuriers, intermédiaires et rentiers.
Que les jeunes glucksmannistes ne se fassent pas d’illusion : les riches ne leur donneront jamais rien, il faudra venir chercher l’argent avec les dents, et dans ceux qu’on a vus, il n’y a que des dents de lait. Enfin, être pauvre n’est pas une malédiction divine, bien au contraire : ça force à développer des trésors d’imagination pour s’en sortir.
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