Photo et prologue
Sidney Poitier, le premier grand acteur noir d’Hollywood, tient la main de son codétenu Tony Curtis (de son vrai nom Bernard Schwarz, fils d’immigrés juifs hongrois et homosexuel notoire), dans un film où tous deux sont persécutés par le pouvoir blanc, forcément injuste et un peu nazi sur les bords.
Le réalisateur et producteur de La Chaîne (The Defiant Ones), sorti en 1958, Stanley Kramer, est un juif libéral, qui a travaillé sur les sujet sociétaux, le racisme et le fascisme. Il a forcé l’admiration de Steven Spielberg, qui le considère comme un « visionnaire incroyablement talentueux ».
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À l’occasion de la sortie annoncée du divertissement sur la NASA et son alunissage bidon en mondovision, nous nous sommes intéressés à l’aspect visionnaire de l’industrie américaine du cinéma.
En effet, si Hollywood, de par sa dépravation ancestrale et naturelle, a pu apparaître comme étant un moteur de réforme ou d’avancée des mœurs, notamment le féminisme avec Quand l’intelligence vient aux femmes et l’homosexualité avec le film préféré de Brigitte, Certains l’aiment chaud, il a aussi été utilisé par le pouvoir profond, c’est-à-dire non élu et non visible, pour préparer l’opinion à des changements pas forcément positifs.
On pense aux films anti-Indiens chroniques (avant la découverte de leurs « droits ») ou anti-communistes, commandés ou contrôlés par le pouvoir militaire. On sait que l’US Army ne prête ses matériels pour des tournages que si le scénario est au préalable visé et validé par son service de communication, ou de propagande.
Certes, Hollywood a starisé Sidney Poitier quand l’Amérique était encore profondément raciste, mais c’était aussi le moyen par lequel les producteurs majoritairement juifs des studios voulaient culpabiliser l’Américain moyen blanc, c’est-à-dire chrétien.
Il y a toujours une deuxième ou une troisième lecture avec les films bien-pensants. Dans la série Netflix baptisée Hollywood, il est question d’homosexualité et de racisme dans les années 40-50. La patronne du plus grand studio embrasse le jeune scénariste noir sur la bouche.
Il y a 1 000 exemples de films américains en avance sur les mœurs, ce qui n’était pas difficile, vu qu’Hollywood était un nid de débauche et que la population était en majorité puritaine !
Alors soit Hollywood a senti et accompagné le mouvement (par exemple celui des droits civiques), soit il l’a organisé et orienté, grâce à la puissance d’évocation de l’image animée, qui s’imprime directement au fond de l’esprit, sans passer par les mots et la raison.
À l’arrivée, on obtient une société sorossisée, où, comme en France actuellement, la liberté des mœurs est presque totale, quand les autres libertés sont limitées, et parfois interdites (opinion, expression, déplacement), sinon punies socialement.
Mais dans les deux hypothèses, Hollywood est une entreprise de contrôle mental et d’orientation politique.
Hollywood a-t-il cédé devant les RS ?
Pour en revenir au film du moment, Fly Me to the Moon, qui reprend le titre d’une chanson célèbre de Sinatra, nous verrons s’il s’agit d’une première marche vers la reconnaissance officielle d’un montage conjoint des studios et de la Nasa en 1969.
Le film, qui sortira en juillet 2024, serait alors le moyen – dédramatisé – de céder sans l’avouer à la pression des réseaux sociaux, ce qui démontre la puissance de ce lobby, non organisé mais terriblement efficace.
Avant, c’étaient les panels de spectateurs qui définissaient et assuraient le lissage de films jugés impropres à la sortie. Aujourd’hui, le panel est extérieur et n’est plus contrôlable par les magnats du cinéma, qui ont perdu leur pouvoir précurseur.
Hollywood a trouvé son maître.
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