Naufrage annoncé de la « presse » pas pressée de dévoiler le scandale.
« Anatomie d’une fake news », oui, mais laquelle ?
vendredi 7 avril 2023, par Lionel Labosse
Emmanuelle Anizon a publié le 22 mars 2024 L’Affaire madame, sous-titré Le jour où la Première Dame est devenue un homme : anatomie d’une fake news. Elle est interviewée depuis lors par différents médias de grand chemin qui avaient jusque-là respecté l’omerta sur le brigittegate. Ceci est un point à son actif, et il ne s’agit pas pour nous de tirer sur l’ambulance Anizon, comme vous le constaterez si vous lisez cet article jusqu’au bout. In cauda venenum ! Dans son entrevue marquante du 2 avril avec Mike Borowski (ci-dessous), Xavier Poussard (qui n’a pas une seule fois été interviewé par la presse à la botte de la macronie qui l’insulte et le calomnie à longueur de journée) a soutenu la journaliste courageuse. Compte tenu de la nullité de la presse française, on a ce qui se peut faire de mieux avec Emmanuelle Anizon, qui vu ce qu’elle a collecté lors de son enquête, se retrouvait selon X. Poussard face à un dilemme symptomatique de celui qui se pose à toute la « presse » : devenir Edward Snowden ou rester du côté de la doxa tout en distillant discrètement quelques bombes, à charge à d’autres journalistes kamikazes de prendre le relais. Le problème c’est qu’en France, des journalistes avec couilles, on en cherche.
Il est vrai qu’à première vue Emmanuelle Anizon revient de loin et qu’il faut laisser le temps pour que les écailles lui tombent des yeux. Il semble que dans la formation intellectuelle d’un « grand reporter » français distillée souvent à Sciences-Po, il faille des années avant de se rendre compte que la réalité de la France ne réside pas uniquement dans les soirées chemsex de Palmade ou de Richard Descoings, et que le détournement de mineur et l’inceste à la Duhamel ne constituent pas le top des valeurs de la République. Au lieu d’enquêter sur les exactions de Big Pharma et de Van Der Leyen, en bonne journaliste gauchiste, Emmanuelle Anizon a « enquêté » sur les méchants antivax. Du moins a-t-elle eu le mérite de tenter de les comprendre plutôt que de les insulter, et c’est aussi ce qu’elle a fait avec ceux qu’elle appelle les « défiants » comme votre serviteur, que les « journalistes » ou plutôt propagandistes qui l’interrogent déforment souvent en « déviants », de même que de plus en plus déforment le nom de famille de Goebbriel Attal, ministre de la propagande du Macronistan en Gabriel « Anal » à l’instar de Pascal Praud et consorts. Un point partout.
Imaginons un journaliste qui enquêterait en 1943 sur les « rumeurs farfelues » de camps d’extermination en Allemagne et en Pologne. Enquêterait-il d’après vous sur les faits eux-mêmes, en tentant de se rendre auprès desdits camps, en interrogeant les témoins, ou bien à la façon de nos agitateurs de faits actuels, préfèrerait-il enquêter sur les « défiants » qui auraient eu ces idées « farfelues ». Pensez donc : aller s’imaginer qu’on transforme des douches pour l’hygiène en machines à tuer ! Il faut vraiment être un ignoble bolchévique pour croire à ces « rumeurs » ! D’ailleurs si de tels camps avaient existé, les journalistes l’auraient dit dans les journaux de l’époque !
Dans une entrevue d’Emmanuelle Anizon pour une radio suisse (4 avril 2024), elle était interrogée par la même engeance de prétendus « journalistes » qui ne font pas leur boulot et lui laissent dire toujours le même mensonge de façade sans se plonger eux-mêmes dans le dossier Pressibus, voire dans le livre de l’invitée. Voici ses propos verbatim : « Cette « rumeur » elle naît sur une obscure chaîne Youtube qui est tenue par une médium Amandine Roy et en décembre 2021 cette Amandine Roy reçoit une femme qui s’appelait Natacha Rey qui affirme avoir enquêté pendant trois ans et avoir des preuves que Brigitte Macron est un homme ». Ces « journalistes » parisiens outrecuidants qui glosent en cercle fermé comme par exemple dans cette émission de France 5 sur le lumpen prolétariat de l’intelligentsia que constituent pour eux ces sans dents du « complotisme » que nous sommes, me font penser à ce tableau que j’ai photographié dans la belle exposition consacrée à Jean Hélion visitée lors d’une pause dans la rédaction de cet article.
Bref, ces journalistes de la doxa qui nous regardent de haut ne semblent pas imaginer à quel point on les hait tout simplement parce qu’on a compris depuis belle lurette qu’ils sont des collabos d’un système fasciste. Pour ne prendre qu’un exemple, ces « journalistes » organisent de prétendus débats dans leurs merdias à propos des élections européennes en excluant toujours François Asselineau et en considérant la question du Frexit avec le même mépris de classe qu’ils considèrent comme « farfelue » la possibilité que Chibritte soit un trans, alors même que la macronie nous explique depuis 7 ans à longueur de journée qu’être trans pour un enfant de 8 ans, c’est le nec plus ultra du progressisme. Toute cette caste de journalistes et de politiciens qui souvent baisent ensemble va tomber de haut le jour où nous leur montrerons que le Frexit et Chibritte ne sont pas des rumeurs malsonnantes.
Le problème c’est que l’auteure d’un livre contenant le mot « fake news » dans son sous-titre délivre une « fake news » ! Et des plus facile à vérifier.
Il n’y a pas de « rumeur ». Une « rumeur » est selon le CNTRL une « Nouvelle sans certitude qui se répand de bouche à oreille, bruit inquiétant qui court ». En l’occurrence il s’agit d’une enquête qui a conclu par écrit (donc pas de bouche à oreille) dans le n° 501 de Faits & Documents, 5e épisode d’une série intitulée « Le Mystère Brigitte Macron », elle-même incluse dans une série de plus grande ampleur sur Emmanuel Macron, que Brigitte Macron était possiblement née homme, cette hypothèse étant basée sur un faisceau concordant de faits et de documents vérifiables. Ce n° 501 est paru en format papier vers le 20 octobre 2021 (date où je l’ai reçu dans ma boîte). J’ai été le premier au monde à relayer par écrit cette enquête sur Internet, par un article retentissant paru le 22 octobre intitulé « Brigitte Macron : « Et si c’était un homme ? » repris sur Profession Gendarme le 30 octobre puis le 8 décembre 2021 avec 280 000 vues au total, ce qui est vérifiable en cliquant. Ce n’est donc toujours pas une rumeur, mais un article, signé de mon vrai nom. Au passage, vu mon statut de fonctionnaire d’État, je prenais quand même un léger risque, mais il se trouve que deux ans et demie après je serais toujours cliniquement vivant selon les sources informées ! Alors pourquoi mentir d’une façon si éhontée ?
Aux bombistes (partisans de la poitrine bombée de Chibritte), le platiste que je suis (partisan de la poitrine plate) a l’habitude de demander « Combien as-tu dans ta vie de trucs secrets un peu chelous que tu n’as confiés à personne ou juste à une ou deux personnes ? » En général les gens répondent 1 ou 2 ou 3. Jean-Michel Trogneux en a 200. Donc nos amis bombistes peuvent s’amuser à limer leurs ongles sur le haut de la partie émergée de l’iceberg si ça leur fait plaisir… Il y a ce qu’on appelle un faisceau concordant d’indices. Le truc de prestidigitateur des agitateurs de faits consiste en général à s’attaquer, sur ces 200 faits, aux 3 ou 4 les plus hypothétiques. Rappelons que lors de l’enquête citoyenne de Pressibus à laquelle j’ai modestement participé, et qui s’est faite en contact avec Xavier Poussard, nous avons éliminé certaines des hypothèses de départ, que de nombreux brigittologues du dimanche persistent à remettre encore et toujours sur le tapis, nous accusant de tous les maux ! On peut se demander s’il ne s’agit pas de trolls payés pour décrédibiliser l’enquête.
Si il y a eu « rumeur » par la suite, mais une rumeur basée sur une enquête sérieuse et écrite, c’est que l’ensemble des médias, mainstream ou soi-disant alternatifs ou indépendants, à quelques rarissimes exceptions près (dont Mike Borowski au premier chef) n’ont pas fait leur travail journalistique et ont maintenu l’omerta, ce qui signifie qu’ils ont en réalité fait leur véritable travail de propagandistes au service du pouvoir. Alors oui, une « medium » et un gendarme retraité nous ont donné la parole.
Le 15 février 2024, l’hypothèse est devenue certitude dans le n° 528 de Faits & Documents avec cette accusation : « « Brigitte » est en effet née homme sous le nom de Jean-Michel Trogneux. Cet individu, qui se fait aujourd’hui appeler « Madame la Présidente », s’est fait connaître sous l’identité civile de naissance de sa sœur, Brigitte Trogneux ». Accusation qui n’a fait l’objet d’aucune plainte de la part du couple macronescu, ce qui équivaut à un aveu. La plainte pour diffamation contre Natacha Rey qui sera finalement jugée le 19 juin (après les élections européennes) a tout du rideau de fumée, après la première salve de plainte qui ne concernait pas les macronescu mais un sous-dossier adventice de l’enquête, et comme l’explique en détail Xavier Poussard, cela devrait aboutir à une relaxe car il s’agit d’une « procédure abusive ».
D’ailleurs les époux Auzière, qui étaient les seuls concernés par cette « affaire dans l’affaire » selon le théorème de Pasqua comme l’a expliqué X. Poussard, se sont plaints d’après Emmanuelle Anizon d’avoir été totalement lâchés par « Brigitte ». Ils confirment avoir fréquenté fréquemment l’individu jeune avec ses enfants, mais… pas une seule photo ! Cela n’ébranle pourtant pas la certitude de la journaliste, qui au contraire s’étonne de ce que ses observations candides n’ébranlent pas les nôtres ! Voici ce qu’Emmanuelle Anizon écrit du procès à venir, avancé donc en juin 2024 : « C’est donc bien la plainte en diffamation de Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux (qui sont donc deux personnes distinctes, pointe l’avocat) déposée le 31 janvier 2022 qui doit être jugée dorénavant. Elle reprend une vingtaine d’extraits des propos tenus par Natacha Rey dans l’émission. Plus que la question de la transsexualité de la Première dame, les extraits choisis évoquent surtout l’assimilation Brigitte Macron / Jean-Michel Trogneux, la non-existence de son premier mari André et la falsification de documents d’état civil, qui constitue un délit. » On verra bien, mais tout cela paraît toujours cousu de fil blanc. Une semaine après les élections, sera-ce, comme pressenti par Xavier Poussard, « l’officialisation » ?
Si la propagande du régime macronescu et de ses laquais affidés évite de nommer le journaliste Poussard et met l’accent sur « une médium », c’est en comptant sur le mépris de classe des journalistes gauchistes pour les gueux, mépris qui s’était naguère défoulé sur les éboueurs qui acclamaient l’IHU de Marseille et le gourou Raoult. J’ai toujours pensé qu’il vaut mieux être applaudi par des éboueurs que par des ordures. Xavier Poussard, même s’il s’offusque de l’étiquette « fake news » du sous titre (peut-être imposé par l’éditeur dont Mike Borowski a signalé les étranges liens d’intérêt), souligne que la journaliste dans son texte le présente globalement comme « un enquêteur méticuleux, pointilleux, méthodique » (aucune des trois épithètes n’est pourtant utilisée dans le livre à son sujet, mais oui, il est bien présenté comme sérieux). Les lecteurs du livre savent d’ailleurs que le « grand reporter » a eu les moyens de se rendre en Italie pour rencontrer Poussard, exilé à cause de la persécution des macronescu, où elle apprend que lui a pu enfin s’offrir une voiture grâce au succès de la série sur « Brigitte ». On ne joue pas dans la même cour, mais qui d’Anizon ou de Poussard a sorti des scoops mondiaux, en dehors du brigittegate ? À la 17e minute de son entrevue du 2 avril, Poussard rappelle qu’il a été le premier à annoncer « que Ghislaine Maxwell était en cavale en France » ou que « Jean-Luc Brunel avait été arrêté à l’aéroport de Roissy ».
Il faudrait aussi remonter à la préhistoire de l’enquête. On sait que Natacha Rey a contacté toute la presse de grand chemin, qui l’a éconduite. Richard Boutry seul avait répondu présent début 2021, et prévoyait un documentaire, mais il a dû abandonner, et c’est lui qui a présenté Natacha Rey à Poussard. Il existe aussi dans le néolithique de l’affaire, un article unique en espagnol daté du 10 mai 2017 (repris par AparTV (Zoé Sagan)) intitulé « Brigitte Trogneux, esposa de Macron es su controladora MK Ultra ¿ y transexual como Michelle Obama ? ».
Rappelons qu’Emmanuelle Anizon a validé l’air de rien des points essentiels de l’enquête, malgré le sous-titre fallacieux, voire apotropaïque de « fake news ». Son coup de maître n’est-il pas d’avoir validé l’information « Le couple s’est connu alors qu’Emmanuel Macron avait 14 ans », dans Libération (16 mars 2024), alors que nous les enquêteurs citoyens penchions plutôt pour 15 ? De fait dans son livre, c’est entre guillemets, dévolu à Natacha Rey : « Ils se sont rencontrés quand il était en troisième, elle est devenue sa prof de théâtre quand il était en seconde, il avait quatorze ans encore, car il est né en fin d’année, en décembre, et elle trente-neuf ans. », mais elle le reprend à son compte dans l’interview, alors comme dirait Queneau, cexévré !
Elle a aussi révélé selon Poussard (28e minute de son entrevue) que la 1re garde à vue de Natacha Rey à l’été 2021 avait été déclenchée sur intervention de l’Élysée. De fait on relève ce passage dans le livre d’Emmanuelle Anizon, mais qui concerne la 2e garde à vue de Natacha le 20 décembre 2021 : « Elle découvre qu’elle va être interrogée par deux policiers de la Crim’, qui se sont déplacés exprès de la grande ville, à soixante kilomètres. « La Crim’ ! » Natacha s’en étrangle de rire. « Vous imaginez la grande criminelle que je suis ! La policière a exprimé à plusieurs reprises, devant moi, que c’était aberrant d’être là et qu’elle avait autre chose à faire. Elle pestait. J’ai répondu à leurs questions, raconté ma recherche. Ils étaient plus décontractés que les gendarmes de la première fois, plus sympas, ils se foutaient même de la gueule de Brigitte. Ils ne voulaient pas que ça dure trop, ça se sentait, mais la procureure insistait au téléphone pour qu’ils poursuivent les questions. »
Pour la 1re garde à vue, celle du 11 juillet 2021, Anizon suggère également un lien de cause à effet, que regrettent d’ailleurs les Auzière. On notera aussi que d’après E. Anizon, les époux Auzière, qui ont donc été lâchés par l’Élysée, ce qui n’a pas empêché l’Élysée de communiquer sur ce procès annexe en entretenant le flou pour faire croire qu’il concernait l’affaire principale, ont produit au tribunal des documents pour prouver qu’elle n’était pas enceinte lors de la naissance des enfants officiels de « Brigitte ». C’est pour cela que nous attendons avec impatience le procès en diffamation portant sur l’affaire principale, et que nous répétons que « Brigitte » est né homme sous une autre identité. Mais rien ne vient, et nous sommes des « complotistes ». Ah bon, des complotistes qui supplient qu’on porte plainte contre eux ? Zola, sors de ce corps !
Quant au prétendu scoop sur lequel se termine le livre d’Anizon, la rencontre avec le « petit gros », un acteur qui joue le rôle de Jean-Michel Trogneux pour l’Élysée, il est tellement ridicule que ça ne peut être que volontaire : « Mes demandes auprès de Jean-Michel Trogneux sont restées vaines, elles aussi. Un soir de septembre 2023, j’ai réussi à le croiser à Amiens, alors qu’il sortait d’un bar PMU où il retrouve chaque semaine des copains pour jouer à la manille, son jeu de cartes favori. Il s’est arrêté sur le trottoir pour écouter mes questions, poliment, quelques minutes. Il m’a regardée de ses yeux ronds, a marmonné : « Cette histoire est absurde », avant d’ajouter : « C’est une bande de paumés, c’est invraisemblable que des gens puissent y croire. » Il m’a assuré que toute cette affaire #JeanMichelTrogneux n’avait « pas vraiment eu d’impact » sur sa vie, à part le fait qu’il avait dû « fermer son compte Facebook » à cause des messages de trolls, « ça devenait infernal ». Au bout de quelques minutes, il m’a demandé, toujours poliment, si je pouvais le laisser « rentrer chez lui maintenant ». Et puis il s’est éloigné, dans son gros pull, de son pas tranquille de retraité. » « Dans son vieux pardessus râpé » aurait dit Daniel Guichard !
Cette grande page de littérature plumitive fait de Mme Anizon un digne héritier de Stanley retrouvant Livingstone au bord du lac Tanganika. « Jean-Michel Trogneux, je présume ? ». Groland pourrait en faire une adaptation ! Les graphistes devraient se régaler ! Au fait, cela fait belle lurette que plus personne ne joue à la « manille ». Comme dirait Louis Aragon : « Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille » ! On notera que ce Jean-Michel Trogneux à la Roger Hanin, pas plus que Choupinet, ne commence par déclarer avec une exaspération shakespearienne : « Ma Brigitte est une vraie femme née femme, je vous le jure sur ce que j’ai de plus sacré : Belzébuth ! »
Voici le 20e épisode de notre série à succès « Les Caquets de Mimi Makrell & Jean-Brichèle » intitulé « Jean-Michel Trogneux enfin retrouvé grâce à Emmanuelle Anizon ».
En réalité, malgré ces interviews foireuses réalisées par des échotiers qui sont au journalisme d’investigation ce que le chewing-gum est à la haute gastronomie française, l’intérêt est que des millions de normopathes découvrent jour après jour l’existence d’une affaire dont on ne leur avait pas dit un mot, et une bonne proportion d’entre eux vont s’informer, lire le livre d’Emmanuelle Anizon (ce qu’aucun journaliste qui l’a interrogée n’a fait jusqu’à présent) et découvrir que les journalistes leur mentent par connivence avec le pouvoir et la banque qui manipule la double marionnette du couple macronescu. Au passage, selon le New York Times, Macron est le 2e chef d’État le plus détesté au monde. Dans ce contexte même les plus mougeonniers des normies gauchos pourraient finir par outrepasser les gousses d’ail « transphobie », « harcèlement » disposées pour éloigner les vampires, et découvrir le pot aux roses.
Xavier Poussard a annoncé la parution incessante d’une nouvelle série de son enquête intitulée Le talentueux monsieur Trogneux… Le livre d’Anizon recèle cette pépite, que Poussard a d’ailleurs développée dans son entrevue avec Mike B. : « Très sérieusement, Xavier me fait lire aussi le message qu’il leur aurait renvoyé : « Nous croyons qu’il vient de la famille Rothschild (la branche Fould-Springer) par sa mère, et que “Brigitte” est son père. » ». Rappelons que les macronescu n’ont pas demandé en référé la saisie du livre, alors que c’est une pratique courante. En mai 2023, Élisabeth Borne avait assigné en justice l’éditeur d’une biographie pour atteinte à sa vie privée.
Les macronescu préfèrent sans doute compter sur les journalistes lécheurs d’anus pour inviter à satiété Emmanuelle Anizon et lui faire répéter comme la poupée qui fait non les mêmes sornettes. Personne ne leur a jamais appris qu’on peut faire un travail de journaliste honnête ! Le problème c’est qu’au bout de 50 ou 100 entrevues, un de ces journalistes va peut-être lire le livre et poser de vraies questions… Ce ne sera sans doute pas Xavier Azalbert ni André Bercoff, ni Hanouna, ni Pascal Praud, qui se calent docilement en ce qui concerne ce sujet sur la presse qu’ils critiquent plus ou moins par ailleurs. Et pire, faute d’avoir le courage – ou l’honnêteté intellectuelle – d’inviter Xavier Poussard, ils n’invitent même pas Emmanuelle Anizon, ce qui les rend pires que les mainstream, en contradiction avec l’article 1 de la Charte de Munich (« Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité ») que les deux premiers invoquent pourtant à tout bout de champ ! [1]
Emmanuelle Anizon se comporte comme un journaliste en dictature : avoir l’air d’appuyer la doxa, mais entre les lignes laisser filtrer la vérité pour les esprits critiques. À y regarder de plus près, le sous-titre « Le jour où la Première Dame est devenue un homme. Anatomie d’une fake news » ne pourrait-il pas se prêter à double entente : fake news, oui, mais laquelle ? N’est-ce pas plutôt la fake news que les merdias nous font avaler depuis une dizaine d’années, et qui est synthétisée par le poisson d’avril ci-dessus ? À savoir que Jean-Michel Trogneux serait une femme. Eh oui, malgré des dizaines de milliers d’euros dilapidés, souvent issus des caisses de l’État, en perruques, en faux seins, en chirurgie & en soins esthétiques, toute personne qui n’a pas de la merde dans les yeux voit ce qu’elle voit. À l’instar de François Fillon pour sa Pénélope et pour cent fois moins, il faudra alors remettre au goût du jour le slogan « rends l’argent ».
Mais en attendant, « casse-toi pauv’ con », comme le disait si bien un autre président qui épousa, lui, une femme à la vertu irréprochable encensée par la même « presse ».
J’Accuse !…
L’actualité me fournit un codicille. Le Midi Libre a publié jeudi dernier un article sur « un professeur gardois de 44 ans accusé d’entretenir une relation avec une élève de 14 ans. Mon collègue, prof de Lettres – comme Chibritte et votre serviteur – « est accusé de corruption de mineur et agression sexuelle ». Or la lecture de l’article ne révèle en l’état actuel des choses, qu’un fait relativement véniel si on le compare à la noirceur du dossier de « corruption de mineur et agression sexuelle » potentiellement perpétrées par « Brigitte » sur le petit Emmanuel, exactement au même âge, 14 ans selon Emmanuelle Anizon, et qui s’est poursuivi selon la légende officielle glamourisée par le repris de justice Mimi Marchand avec la complicité de la « presse », jusqu’à la majorité de la victime : « Il y a près d’un mois, le professeur se serait rapproché de la jeune fille et aurait échangé avec elle au travers de courriers. Il lui aurait fait part de sa volonté « d’avoir des enfants avec elle, de faire des voyages » ». Si c’était le détourneur de mineur de l’Élysée, cela vaudrait à mon collègue gardois la une de Gala et l’admiration émue d’Hanouna & ses complices.
Étant moi-même professeur de Lettres, et n’ayant jamais détourné de mineur – défiant et non « déviant » – j’accuse la personne connue sous le nom de Brigitte Macron d’avoir commis des faits pouvant revoir la qualification pénale de « corruption de mineur et agression sexuelle », aggravé par le fait qu’elle était « personne ayant autorité » à l’époque du crime. À l’instar de la procédure de justice déclenchée lors de l’affaire Duhamel, je demande à la justice l’ouverture d’une enquête visant, je cite, à « identifier toute autre victime potentielle et à vérifier l’éventuelle prescription de l’action publique ».
Je demande au ministère de l’éducation nationale, mon ministère, et aux autres ministères concernés, d’interdire par mesure de précaution, dorénavant en attente d’un jugement et d’une expulsion de l’Élysée, à cet individu connu sous le nom de « Brigitte » Macron d’entrer en présence de mineurs, que ce soit dans des écoles ou dans tout autre établissement abritant des mineurs, comme elle a pris l’habitude toxique de le faire avec la complicité de la « presse ».
En attendant les résultats de l’enquête, je demande au minimum une enquête parlementaire sur l’individu connu sous le nom de « Brigitte », voire une procédure de destitution pour Emmanuel Macron et l’individu qu’il a introduit à l’Élysée.
Je demande le départ immédiat du déviant qui déshonore la France en la représentant officiellement, avec remboursement des frais depuis 2017 de cette personne usurpant un statut plus ou moins officiel ayant entraîné des dépenses fastueuses, sans préjudice des dommages et intérêts à décider par la justice que cette personne devra verser à la France pour le préjudice qu’elle lui a causé.
Le livre d’Anizon fait l’objet d’un long article d’un « communiquant » qui ne semble pas savoir lire entre les lignes. Et ici d’un modeste youtubeur qui lui semble doué de cette capacité. L’essentiel est que ce livre intéressant soit lu et que cela nous permette d’une part de connaître le fin mot de l’histoire de l’usurpation d’identité, et au minimum de dégager de l’Élysée cet individu déviant qui nuit gravement à l’image de la France.
Le 9 avril, Chloé Frammery invite Natacha Rey, Me Danglehant et Dominique Droin, qui font le point sur le livre, et sur les deux procès en cours. Ce dernier a publié plusieurs articles sur son blog, dont un sur le livre, dans lequel il montre sa capacité à lire entre les lignes.
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[1] N’insultons pas l’avenir car ce jour où j’écris l’article, France-Soir a enfin consacré un dessin de presse du peu inspiré Ara à l’Affaire, avec un motif éculé depuis plus de deux ans (Chibritte dit « Ça me casse les couilles »). On suppose donc qu’ils vont ENFIN publier quelque chose de sérieux prochainement… Mieux vaut tard que jamais !
Source : Altersexualité
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