Elle a toujours tenté d’alerter, sans jamais le nommer… En novembre 2020, dans les colonnes du Monde, Karine Lacombe, [chef] des maladies infectieuses de l’hôpital Saint-Antoine, avait évoqué le comportement de Patrick Pelloux. « J’ai beaucoup été protégée par ce chef de service exceptionnel. Mais enfin, rétrospectivement, je me dis que j’ai fréquemment observé et subi des actes qui seraient aujourd’hui qualifiés d’agressions sexuelles : une main entre les cuisses, un effleurage de seins, des allusions grivoises. » (…)
Le 31 octobre 2023, dans les colonnes d’Ouest France, toujours sans le nommer, celle-ci avait confié : « Il y a quelques mois, j’ai recroisé un urgentiste dont on sait qu’il est un prédateur sexuel. Il m’a lâché : ’De toute façon, avec #MeToo, on ne peut plus rien faire’. Cela veut tout dire ». Finalement, c’est sans retenue que Karine Lacombe a pris la parole mercredi 10 avril 2024.
[…]
Évoquant l’été caniculaire de 2003, Karine Lacombe s’est rappelée que même les jeunes cheffes de cliques se rendaient avec « réticence » dans son service. « Seule notre préoccupation de faire face à cette crise sanitaire nous permettant de supporter le regard concupiscent et les mains baladeuses d’un des médecins seniors à la réputation de don Juan bien établie », a-t-elle précisé.
[…]
Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé, a confié auprès de Paris Match : « On m’a appris que Pelloux était loin d’avoir eu un comportement exemplaire avec la gent féminine, c’est pourquoi il a été exfiltré de Saint-Antoine » [en 2008, NDLR E&R].
[…]
Lire l’article entier sur le site de Closer
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation