À l’heure des déficits record en France, au Québec et ailleurs dans le monde, le banquier d’affaires Raphaël Rossello pose une question troublante : la croissance des 50 dernières années s’est-elle faite à crédit ? Avons-nous emprunté pour continuer à protéger notre confort, alors que les gains de productivité ne suffisaient plus ? Une illusion construite par une classe “managériale” qui ne s’encombre plus du monde réel pour créer ce que l’on appelle de la richesse. L’hypothèse du banquier soulève d’autres questions, troublantes. Le cours de l’or est-il artificiellement verrouillé depuis des années ? Le dollar américain est-il le reflet de sa véritable valeur ? Notre richesse, nos petits patrimoines, sont-ils aussi dopés par une croissance artificielle ? La réponse du banquier à cette dernière question n’est pas rassurante. Prenez le solde de vos actifs et divisez-le par 2, voire par 3, pour obtenir la juste valeur ! Raphaël Rossello est un banquier dissident qui rejette l’idée de la mondialisation heureuse. Un pacte signé, dit-il, avec le Diable marché qui a engendré la fragilisation de 500 millions de citoyens occidentaux, victimes de ce qu’on pourrait qualifier de délocalisation de la classe moyenne. Rossello a introduit plus de 100 entreprises en bourse au cours de sa carrière et signé plusieurs ouvrages économiques. Le plus récent s’intitule Demain : La fin de l’insouciance ?
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