En pleine polémique gauchos-natios Nakamura-Piaf, il est bon de revenir, surtout en ce lundi de Pâques, aux fondamentaux de la beauté et de la voix. On sort de la purée nakamuresque pour monter dans les cimes.
« Sicut cervus desiderat ad fontes aquarum :
ita desiderat anima mea ad te, Deus. »Comme le cerf languit après les sources d’eaux :
ainsi languit mon âme après vous, mon Dieu.
Sicut cervus est sans conteste un des plus beaux chants du répertoire polyphonique.
Il offre à l’âme bien ordonnée un aperçu des concerts angéliques se tenant incessamment au Paradis. Rien n’est plus rassurant que de professer la vraie Foi. Vive notre Dieu, le Christ ressuscité. pic.twitter.com/zYfLZbIqq8
— Milscent de Bouillon (@Deusregnat_) April 1, 2024
Le chant étant malheureusement coupé, voici une version complète, et mixte.
Toi aussi, apprends le nakamurien (en seconde langue)
En redescendant sur Terre, et plus précisément en France, ce pays en ébullition, on découvre que la fracture droite/gauche s’est cristallisée sur le cas Nakamura. Le problème n’est pas la couleur de peau, évidemment, mais bien le (ca)niveau culturel de la chanteuse, si on peut appeler ça une chanteuse.
Le fait qu’elle soit, comme l’avancent ses défenseurs, « la chanteuse française la plus écoutée (ou vendue) dans le monde », ne prouve rien, puisqu’on parle d’un monde de merde, avec des centaines de millions de 15-25 ans nourris au triptyque macdo-tacos-kebab, démontés par une propagande scolaire woke, fumés mentalement aux jeux vidéo et majoritairement vaccinés par des parents crétins, comme les lapins.
Quand on parle du monde entier, il faut nuancer, donc. Il y a le monde qui pense, et celui qui ne pense pas, mais qui consomme. En général, c’est complémentaire : plus tu penses, moins tu consommes, et plus tu consommes, moins tu penses. On va pas se lancer dans une critique du féminisme ici.
Le monde des non-penseurs ne doit pas être pris pour le monde entier, et encore moins pour celui qui lui survivra, puisqu’il est une branche morte du fatum. Ceci étant posé, revenons à Aya, cette « femme puissante ». Dans les anti-Naka, beaucoup tombent dans le piège du racisme, et dans les pro-Naka, beaucoup tombent dans celui de l’antiracisme. C’est le cas ici :
« Édith Piaf, ses grands-parents étaient Marocains ! »
L’actrice et réalisatrice Farida Khelfa réagit à la polémique concernant Aya Nakamura, pressentie pour chanter « l’Hymne à l’amour » d’Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. pic.twitter.com/PRZyY5IQpD
— INA.fr (@Inafr_officiel) March 31, 2024
Si nous ne sommes pas tous descendants des Gaulois, nous le sommes assurément des Néandertaliens ou des Cro-Magnon. Il suffit de remonter un peu le fatum pour mettre tout le monde d’accord.
Aya répond (en nakamurien) à ses haters
La polémique dans la polémique : Aya vient de sortir une chanson qui parle de ses haters, comprendre les jaloux de son succès planétaire. « Je regarde mon compte en banque et ça va », a-t-elle envoyé aux sales Blancs qui lui dénient le droit de chanter du Piaf. On voit que cette dame, si c’en est une, a des valeurs ! En même temps, ça la classe dans les consommateurs, dont elle semble être actuellement la reine.
Voici Doggy, sa réponse en chanson aux haters pauvres d’extrême droite raciste blanche patriarcale pro-Trump !
Dis, Âne de Paris, on peut pas remplacer Aya par Esther pour les JO ?
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation