La Charte de l’impérialisme

La Charte de l’impérialisme

En prenant connaissance de ce document encore hébergé dans un musée belge même les plus aveugles doivent voir dans quel monde nous vivons. Et l’on comprend mieux l’arrogance des US qui refusent par exemple de quitter le Niger.

Le deuxième lien est une suite d’actualité qui par de l’envoi de français en Ukraine que des bases américaines au Niger et ailleurs.

La présente « charte » a été élaborée à Washington pendant la « traite négrière », ensuite discrètement négociée à la « conférence de Berlin en 1885 » pendant que les puissances Occidentales se partageaient l’Afrique ; renégocié secrètement à Yalta au moment du partage du monde en deux blocs après la deuxième guerre mondiale et pendant la création de la « Société des Nations », l’ancêtre de l’« ONU ».

I. DISPOSITION GÉNÉRALE 

Article 1° : 
De la Devise : – Devise de l’impérialisme : Gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète ; Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde. 

Article 2° : 
Aucun pays du tiers-monde ne constitue un Etat souverain et indépendant. 

Article 3° : 
Tout pouvoir dans les pays du tiers-monde émane de nous, qui l’exerçons par la pression sur les dirigeants qui ne sont que nos marionnettes. Aucun organe du tiers-monde ne peut s’en attribuer l’exercice. 

Article 4° : 
Tous les pays du tiers-monde sont divisibles et leurs frontières déplaçable selon notre volonté. Le respect de l’intégrité territoriale n’existe pas pour le tiers-monde. 

Article 5° : 
Tous les dictateurs doivent mettre leurs fortunes dans nos banques pour la sécurité de nos intérêts. Cette fortune servira des dons et crédits accordés par nous comme assistance et aide au développement aux pays du tiers-monde. 

II. DU RÉGIME POLITIQUE 

Article 6° : 
Tout pouvoir et gouvernement établi par nous est légal, légitime et démocratique. Mais tout autre pouvoir ou gouvernement qui n’émane pas de nous est illégal, illégitime et dictatorial, quelle que soit sa forme et sa légitimité. 

Article 7° : 
Tout pouvoir qui oppose la moindre résistance à nos injonctions perd par le fait même sa légalité, sa légitimité et sa crédibilité. Il doit disparaître. 

III. DES TRAITES ET DES ACCORDS 

Article 8° : 
On ne négocie pas les accords et les contrats avec les pays du tiers-monde, on leur impose ce qu’on veut et ils subissent notre volonté. 

Article 9° : 
Tout accord conclu avec un autre pays ou une négociation sans notre aval est nulle et de nul effet.

IV. DES DROITS FONDAMENTAUX 

Article 10° : 
Là où il ya nos intérêt, les pays du tiers-monde n’ont pas de droit, dans les pays du sud, nos intérêts passent avant la loi et le droit international.

Article 11° : 
La liberté d’expression, la liberté d’associations et les droit de l’homme n’ont de sens que dans le pays où les dirigeants s’opposent à notre volonté. 

Article 12° : 
Les peuples du tiers-monde n’ont pas d’opinion ni de droit, ils subissent notre loi et notre droit. 

Article 13° : 
Les pays du tiers-monde n’ont ni culture ni civilisation sans se référer à la civilisation Occidentale. 

Article 14° : 
On ne parle pas de génocide, de massacre ni des « crimes de guerre » ou des « crimes contre l’humanité » dans les pays où nos intérêt sont garantis. Même si le nombre des victimes est très important. 

V. DES FINANCES PUBLIQUES 

Article 15° : 
Dans les pays du tiers-monde, nul n’a le droit de mettre dans leurs banques un plafond d’argent fixé par nous. Lorsque la fortune dépasse le plafond, on la dépose dans l’une de nos banques pour que les bénéfices retournent sous forme des prêts ou d’aide économique au développement en espèce ou en nature. 

Article 16° : 
N’auront droit à l’aide précitée, les pays dont les dirigeants font preuve d’une soumission totale à nous, nos marionnettes et nos valets. 

Article 17° : 
Notre aide doit-être accompagnée des recommandations fortes de nature à empêcher et briser toute action de développement des pays du tiers-monde. 

VI. DES TRAITES MILITAIRES 

Article 18° : 
Nos armées doivent être toujours plus fortes et plus puissantes que les armées des pays du tiers-monde. La limitation et l’interdiction d’arme des destructions massive ne nous concerne pas, mais les autres. 

Article 19° : 
Nos armées doivent s’entraider et s’unir dans la guerre contre l’armée d’un pays faible pour afficher notre suprématie et se faire craindre par les pays du tiers-monde. 

Article 20° : 
Toute intervention militaire a pour objectif de protéger nos intérêts et ceux de nos valets. 

Article 21° : 
Toute opération d’évacuation des ressortissants des pays Occidentaux cache notre mission réelle, celle de protéger nos intérêts et ceux de nos valets.

VII. ACCORDS INTERNATIONAUX 

Article 22° : 
L’ONU est notre instrument, nous devons l’utiliser contre nos ennemis et les pays du tiers-monde pour protéger nos intérêts. 

Article 23° : 
Notre objectif est de déstabiliser et détruire les régimes qui nous sont hostiles et installer nos marionnettes sous la protection de nos militaires sous la couverture des mandats des forces de l’« ONU ». 

Article 24° : 
Les résolutions de l’« ONU » sont des textes qui nous donnent le droit et les moyens de frapper, de tuer et de détruire les pays dont les dirigeants et les peuples qui refusent de se soumettre à nos injonctions sous la couverture des résolutions du Conseil de Sécurité de l’« ONU ». 

Article 25° : 
Notre devoir est de maintenir l’Afrique et d’autres pays du monde dans le sous-développement, la miser, la division, les guerres, le chaos pour bien les dominer, les exploiter et les piller a travers les « Missions » de « Nations-Unies ». 

Article 26° : 
Notre règle d’or est la liquidation physique des leaders et dirigeants nationalistes du tiers-monde. 

Article 27° : 
Les lois, les résolutions, les cours et tribunaux des « Nations-Unies » sont nos instruments de pression contre les dirigeants et les leaders des pays qui défendent les intérêts de leurs peuples. 

Article 28° : 
Les dirigeants des puissances Occidentales ne peuvent être poursuivis, arrêter ni incarcérer par les cours et tribunaux de l’« ONU », même s’ils commettent des « crimes de guerre », de « génocide » ou des « crimes contre l’humanité ». 

NOTE :
[*] À Tervuren se trouve le « Musée royal de l’Afrique centrale », Tervuren (anciennement Tervueren et également en français) est une commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand. C’est la seule commune périphérique de la Région de Bruxelles-Capitale à être située dans l’arrondissement de Louvain (les autres sont situées dans l’arrondissement de Hal-Vilvorde). Elle compte environ 20 600 habitants.

La charte de l’impérialisme élaborée à Washington en pleine traite négrière, puis ensuite négociée à la conférence de Berlin en 1885 autour du partage du gâteau africain a quelque chose à voir avec la Cour Pénale Internationale aujourd’hui.

Aussi à Yalta, fut-elle renégociée secrètement au moment d’un autre partage du monde en deux blocs. A peine deux siècles après sa mise sous fonts baptismaux que les pontes issues de la double conférence, de Berlin et Yalta, respectivement en SDN (Société Des Nations) et l’ONU (Organisation des Nations Unies), la situation des pays du tiers monde et la mentalité des impérialistes occidentaux n’ont véritablement pas évolué.

Ainsi, cette charte se déclinera-t-elle en 28 articles d’un cynisme sans précédent dans l’histoire de l’humanité. Au demeurant, nous mettrons pour l’heure un zoom sur l’article premier d’une série de 28 articles qui seront examinés de près au cours d’une succession d’analyses. Les dispositions générales sont composées de cinq articles, dont le premier est libellé comme suit: « De la devise : de l’impérialisme : gouverner le monde et contrôler les richesses de la planète. Notre politique est de diviser pour mieux régner, dominer, exploiter et piller pour remplir nos banques et faire d’elles les plus puissantes du monde ».

Ainsi verrons-nous les différents actes qui motivent leurs besoins effrénés de suprématie sur le monde entier et comment effraient-ils les pays pauvres avec la CPI en remplissant et rendant fortes leurs institutions financières.
Une véritable administration terrestre qui ne dit pas son nom est celle établie secrètement par l’occident pour s’approprier tous les biens de ce monde et dominer tous les hommes qui ne sont de leur race. En quelque sorte une copie satanique de l’administration saine voulue par Dieu le créateur de l’univers. En installant leur décor dont seuls ils ont le secret, les occidentaux affichent désormais leur mépris pour toutes espèces humaines ne leur ressemblant pas et qui osent les défier dans leur cheminement impérialiste.

Les faits qui expliquent leurs actes sont légion. D’aucuns ont qualifié l’assassinat de Patrice Lumumba au Congo-belge en 1961 de fait banal. Or en réalité ce fut le premier Africain qui avait véritablement défié ce « gouvernement du monde » en affirmant en face du roi belge que le Congo traiterait d’égal à égal désormais avec la Belgique, pays souverain comme le Congo.
Et retenez bien que c’est la CIA (Central Intelligence Agency) par le truchement de l’ambassadeur américain au Congo, Timberlay qui avait manigancé et ordonné l’arrestation et la mise à mort de Lumumba par les forces onusiennes sous ordres américain. Après lui, Kwamé N’krumah lui aussi était victime de ce gouvernement mondial pour avoir fait montre d’une gestion rationnelle du Ghana au point que le pays était en passe de se passer des aides sataniques du fonds monétaire international et de la banque mondiale.

Ces deux banques, organes de pression sur les pays pauvres ont été sévèrement dénoncés en 1986 par Thomas Sankara les qualifiant de « structures de conception de la pauvreté africaine ». La suite on la connait. Sur ordre de ses maitres, Félix Houphouet-Boigny de Côte d’Ivoire mit en marche le plan de suppression physique du jeune capitaine trop dérangeant. Ce fut chose faite en octobre 1987, installant l’homme de leur réseau, Compaoré, au pouvoir au Burkina Faso. Leurs récentes victimes en Afrique sont Kadhafi et Gbagbo.
Car Kadhafi a posé deux actes majeurs pour l’émergence de l’Afrique. Le satellite Africain RASCOM1 et le fonds monétaire africain. Le satellite permettrait de baisser les couts des communications et ferait perdre 500 millions de dollars que l’Europe encaisse jusqu’aujourd’hui par an sur les conversations téléphoniques même à l’intérieur du même pays africain, pour le transit des voix sur les satellites européens comme Intelsat.

L’autre acte c’est d’établir la mouture du fonds monétaire africain. C’est ce fonds qui enrayerait les effets négatifs des banques occidentales qui a précipité son assassinat par les forces de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), une armée occidentale coalisée pour mettre hors d’état de nuire tout Etat pauvre ou un président du tiers monde s’opposant à l’impérialisme occidental. Malheureusement le président Gbagbo leur a déclaré la guerre en demandant le démantèlement et le rapatriement des bases militaires onusiennes et françaises en décembre 2010 du sol ivoirien. Ce crime de lèse-majesté ne lui sera jamais pardonné.

La charte de l’impérialisme reste sans conteste la matrice d’action des pays occidentaux dans des contrées qu’ils qualifient eux-mêmes de tiers monde. C’est elle qui justifie les crimes de sang et crimes économiques qu’ils ne cessent de commettre çà et là. Des femmes et des enfants impunément massacrés en Afghanistan, en Lybie, en Côte d’Ivoire… ne pourront jamais constituer de crimes contre l’humanité. Puisqu’ils ne font pas partie de la race que la charte de l’impérialisme protège. Et d’ailleurs la CPI n’est pas faite pour les occidentaux. Comme il serait saugrenue de déporter un leader du tiers monde aujourd’hui d’une colonie à l’autre, cf. Samory Touré(Gabon), Behanzin(aux Antilles), Aniaba, roi Abouré(Togo), déportation des résistants Abbeys(Congo et Centrafrique), la CPI devient la forme raffinée de l’application de la charte de l’impérialisme. Et le FMI et la banque mondiale, usuriers et vampires des richesses du tiers monde.
Claude Fernando Ayewa

SOURCE: moacinte

Source : Ayong.fr

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

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