France Info ne le dit pas comme ça, c’est un média d’État donc il ne peut pas dire la vérité, mais ce déficit du budget de l’État signifie signifie de douloureuses ponctions sur les postes suivants : écologie, emploi et enseignement supérieur dans un premier temps, Sécurité sociale et fonctionnement de l’État dans un deuxième temps. Il s’agit de gratter 10 puis 20 milliards jusqu’à 2025 sur le niveau de vie des Français.
Vous la voyez venir, la mégacrise sociale ?
L’argument invoqué par le minable Le Maire c’est oups, on a moins de croissance que prévu. C’était prévisible, avec la politique de désindustrialisation en cours et de sanctions contre la Russie qui se transforment en catastrophe agricole et industrielle pour la France : finies les exportations vers la Russie et adieu aux grands groupes qui cartonnaient là-bas ; il ne reste plus que Framatome, qui a besoin de Rosatom.
Une dégradation de la note de la France pourrait renchérir le coût de ses emprunts et grever encore un peu plus les finances publiques. Le gouvernement anticipe déjà que les intérêts de la dette française seront multipliés par deux d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. La France a ainsi dépensé 38,6 milliards d’euros en 2023 pour rembourser les intérêts de sa dette. Selon le gouvernement, cette somme devrait atteindre 74 milliards en 2027.
La conséquence financière de ce déficit, c’est la note de la France dépréciée par les officines ultralibérales, qui notent la crédibilité d’un pays en matière de remboursement de prêts, soit une augmentation des intérêts de la dette, qui se montent à 40 milliards par an environ, et qui vont dans la poche – on le rappelle parce que les journalistes mainstream ont du mal à le dire – de la Banque de France (pour 20 %), de la haute banque et des grands assureurs, et enfin des pays prêteurs (comme ceux du Golfe qui en profitent pour grignoter l’actionnariat des grands groupes dits français).
Heureusement, comme les Français ne touchent pas une bille en économie – et là on fait dans le simple, Purdom ne nous contredira pas –, ils ne voient pas venir que ce gouvernement a tout intérêt, pour ses sponsors, de produire de la dette. D’où l’immense création de dette des années 2020-2021, sous le prétexte d’une grippette qui permettra à l’industrie pharmaceutique et aux fonds de pension (dont BlackRock et Vanguard) de se faire des couilles en or massif. L’année 2021 sera pour eux une orgie de bénéfices.
Ce gouvernement, qui ment comme il respire, donne pour une fois de vrais chiffres, car cela l’arrange ; quand il s’agit de l’inflation réelle, qui se situe entre 10 et 20 %, il faut faire confiance aux chiffres de l’INSEE qui se fout de notre gueule avec des 4-5 % qui sont une insulte aux classes populaire et moyenne.
Thomas Cazenave, le ministre délégué aux Comptes publics, a déjà fait savoir sur franceinfo que le déficit public de la France en 2023 devrait être « supérieur à 5 % ». Le chiffre officiel sera rendu public mardi 26 mars par l’Insee. En prévision, le gouvernement prépare déjà les esprits à de possibles coupes budgétaires.
La Cour des comptes de Moscovici appuie (ou pousse) ce gouvernement, qui a intérêt à ce que le déficit public dérape : les sponsors de la Macronie vivent sur la Bête immonde, qui se fait tondre de manière accélérée, sans rien y comprendre.
La France fait en effet partie des mauvais élèves de l’Union européenne. « La situation des finances publiques de la France restera en 2024, comme en 2023, parmi les plus dégradées de la zone euro », avertissait déjà la Cour des comptes dans son rapport rendu mi-mars.
La gestion libérale produit de la dette pour détruire des services publics
L’intertitre comique de France Info, c’est quand le site mainstream explique que « les oppositions en profitent pour critiquer ». Ah les salauds ! Ils n’ont aucun respect pour ce gouvernement inféodé aux puissances occultes qui détruit la France, volontairement, consciencieusement, inexorablement !
À moins de quatre-vingts jours du premier tour des européennes, les oppositions n’ont pas hésité à s’engouffrer dans la brèche pour critiquer la gestion d’Emmanuel Macron et son gouvernement. « La France emprunte le même chemin que la Grèce en matière de déficit public. Cette gestion calamiteuse des finances publiques doit être censurée », tacle ainsi Éric Ciotti, le président des Républicains, dans Les Échos. Marine Le Pen déplore quant à elle des « résultats pitoyables » et fustige « l’incompétence de ce gouvernement dans le domaine financier ».
Avec tout notre respect, on est obligés de dire que Marine se trompe : si l’on considère que ce gouvernement travaille pour la Banque et les Marchés, et pas pour les Français, alors ses résultats sont excellents, car il rétribue comme jamais ces « grands actionnaires » (qui n’ont jamais gagné autant qu’en 2022-2023), au détriment des petits, soit le peuple français, qui n’a jamais perdu autant qu’en 2022-2023.
On peut alors déclarer que ce gouvernement est hyper compétent dans la tâche qui lui a été confiée par les puissances occultes.
Moscovici, qui tient les finances du pays avec la Cour des comptes, nous avait prévenus, et même menacés, via L’Opinion et Le Figaro :
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