La présidentielle du 5 novembre aux États-Unis
La Garde nationale doit se préparer dès maintenant
Si l’ex-président républicain Donald Trump perd la présidentielle du 5 novembre face au président sortant démocrate Joe Biden, il appellera fort probablement ses partisans à l’insurrection, prétextant qu’il s’est de nouveau fait voler l’élection (l’insurrection du 6 janvier 2021 pourrait être de la rigolade en comparaison de celle à venir). Pourquoi ?
Si Trump perd contre son adversaire et ne tente rien contre lui, il ira à terme en prison (il ne sortira pas indemne des nombreux chefs d’accusation à son encontre et des charges qui pèsent ou pèseront contre lui, dont certaines pourraient lui faire pousser son ultime râle dans sa tenue orange). S’il fait de la prison, sa réputation en souffrira au Parti républicain et il ne pourra pas se représenter une troisième fois en 2028, à… 82 ans.
Si Trump perd, tente de prendre le pouvoir par la force, mais échoue à le faire, il ira en prison, mais deviendra célèbre (il ne pense qu’à ça, la célébrité). S’il perd et prend le pouvoir par la force, il fera annuler les procédures judiciaires entamées contre lui, mourra peut-être dans le bureau ovale (pleuré par Poutine ?) et deviendra célèbre.
Le choix de Trump est limpide. S’il veut éviter la prison, il doit à tout prix devenir président, légalement ou illégalement. Certes, s’il est élu dans les règles, il pourra difficilement effacer toute l’ardoise judiciaire, mais nul doute qu’il aura le soutien complet des six juges conservateurs de la Cour suprême des États-Unis pour trouver des accommodements. La prison à domicile, à la Maison-Blanche, pourquoi pas ?
Pour finir, la Garde nationale doit se préparer dès maintenant (Trump y a peut-être des gradés bien placés). Elle pourrait être en demande dès le 6 novembre.
Sylvio Le Blanc
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec