C’est peut-être une blessure d’orgueil que son annuel bain de gueux lui avait laissée la veille. Puisqu’il ne pouvait plus s’attarder à un endroit sans se faire insulter par des passants en colère, le service de sécurité présidentiel l’avait charrié d’un recoin à l’autre du Salon comme un vulgaire sac de topinambours pour lui éviter les jets d’oeufs frais au gré des invectives paysannes… Ou bien encore galvanisé par ses remontrances de manager de fast-food à un quarteron de bouseux qui s’est docilement laissé houspiller par ce quarantenaire aux allures de minet, pourtant copie conforme du conseiller bancaire auquel ils avaient si souvent rêvé de mettre un coup de douze, il a dû ouvrir les yeux ce matin-là avec l’envie d’en découdre. Quoiqu’il en soit, comme on avait dressé quelques étendards et tables en U dans les salons dorés de son palais, il a fait convoquer la piétaille médiatique pour l’occasion car il avait un truc important à déclarer.
Ce truc, c’était la guerre.
Pas contre un petit état africain ou quelques djihadistes en sandalettes dans des 4×4. Non, non. La guerre contre la Russie, pas moins. Et soudainement nous incombe la tâche de comprendre pourquoi diantre croit-il avoir l’envergure pour une tâche sur laquelle les plus grandes armées de l’histoire se sont cassées les dents. Pas étonnant du coup qu’il ait pris tout le monde de court. C’est vrai que ces derniers temps, depuis que les Américains se retirent en catimini de leur implication en Ukraine – leurs objectifs remplis, c’est-à-dire la rupture des relations russo-européennes et le suicide économique de l’UE ; de l’Allemagne surtout – on s’est cru l’audace d’espérer, très brièvement, et Poutine aussi vraisemblablement, que l’Ouest allait enfin se résigner à écouter la Russie et obliger l’Ukraine à ouvrir la porte des négociations, en dépit des manoeuvres inutiles du VRP de Kiev. C’était sans compter quelques jusqu’au-boutistes dont nous avons aujourd’hui l’affliction de constater que celui qui a pris leur tête est à un pas de faire de la France une belligérante du conflit et une cible des représailles russes, ce qui prend une saveur particulière quand on pense que si elles arrivaient – et mettons ici un énorme conditionnel – le triple idiot qui les aura provoquées sera le seul dans notre pays qui aura la certitude d’un refuge dont il ressortira indemne.
En tout cas, les réactions ne se sont pas fait attendre, et elles sont pour le moins unanimes, en apparence en tout cas : l’OTAN le contredit, l’UE dément, l’Allemagne prend ses distances et les États-Unis s’en lavent les mains. Il se retrouve donc isolé sur la scène internationale, perdu dans un costume trop grand pour lui. Par conséquent, et en connaissance de cause, il serait bon de rappeler quelques faits. Pour cela, nul besoin d’être un expert de la chose militaire. Si l’OTAN et l’UE se désolidarisent de son idée aussi dangereuse que farfelue d’envoyer des troupes en Ukraine pour combattre les soldats russes, la France deviendrait alors la principale force, avec potentiellement comme alliés la Pologne et les quelques autres pays de l’ancien bloc soviétique qui seraient assez fous et dont les rancoeurs anti-russes seraient suffisamment vivaces pour la suivre.
Quelques chiffres, approximatifs probablement mais qui n’en sont pas moins parlants : la totalité des troupes étrangères aux côtés de l’Ukraine pourraient alors se monter à environ 400 000 hommes, ce qui serait à peine la moitié des effectifs russes. Si on s’intéresse à l’armement, en prenant le seul critère du nombres de chars disponibles par pays, l’armée française a à sa disposition un peu plus de 200 blindés et les forces polonaises en possèdent plus de 550. C’est peu en face des 12 500 blindés russes. Par ailleurs, le ciel de l’Ukraine serait largement dominé par la Russie dont la flotte dépasse de loin celles de la France et de la Pologne réunies. Vient ensuite l’aspect logistique d’une telle confrontation : tandis que la Russie se bat à ses portes, la France devrait déplacer hommes et matériels sur près de 3000 kilomètres, rendant de fait ces transports vulnérables à des attaques par des missiles de longue portée, sans parler de la destruction préalable des voies de communications à laquelle procéderaient sans doute les forces russes. En outre, la guerre qui se tient aujourd’hui en Ukraine n’est pas une guerre d’infanterie ou une guérilla. C’est une guerre de positions dans laquelle la Russie s’est installée en défense et où l’artillerie joue un rôle primordial. Toute présence de troupes ennemies, auxquelles il semble de plus en plus ardu de demeurer furtives, est pilonnée sans relâche par l’artillerie russe dont les positions sont rendues pratiquement inamovibles par un approvisionnement continue et intarissable en munitions. L’usage massif des drones expose de plus les troupes au sol, mêmes au fond des tranchées les plus profondes. Le conflit russo-ukrainien est décrit par ceux, mercenaires étrangers ou aventuriers en goguette, qui s’y sont impliqués et qui ont survécu, comme le premier conflit de l’ère moderne, loin, bien loin des théâtres afghans et irakiens dans lesquels le déséquilibre des forces en présence a conduit à un déséquilibre des bilans humains. Une implication directe de troupes étrangères face à une armée russe infiniment mieux équipée et expérimentée que les Talibans, Daesh, Boko Haram, Al-Shebab et AQMI réunis mènerait à des bilans si élevés que les opinions publiques des nations qui se lanceraient dans une telle entreprise les trouveraient vite insupportables.
Finalement, à la lecture de ces broutilles factuelles que les plus connaisseurs et connaisseuses que moi voudront bien corriger pour davantage d’exactitude, le costume de chef de guerre de notre pitoyable roitelet grandit à vue d’oeil. Ou plus précisément, c’est lui qui rapetisse au point de ressembler à un morveux dans le pyjama de son père. Coutumier des rhétoriques guerrières dès qu’il en a l’occasion, jusqu’à les mettre en actes contre son propre peuple pour lequel il éprouve un mépris sans limites, il tient des propos d’une teneur et d’une portée où l’irresponsabilité rivalise avec son indifférence pour la sécurité des Français. Si un homme sans enfant risque d’autant plus de faire un chef d’état sans coeur, on sait que la bourgeoisie a toujours affectionné, tout en en préservant sa propre descendance, d’envoyer la jeunesse populaire se faire massacrer pour ses valeurs ou de soit-disant idéaux. Et « massacrer » est un euphémisme. La guerre broie, déchire , démembre et écrase les hommes. Une mort rapide y semble une issue préférable aux mutilations qu’elle provoque. Le champ de bataille n’est un échiquier que pour ceux qui ont déclenché les guerres et qui les observent de loin en loin, à l’arrière comme on dit, à l’abri des bunkers et des salles de crise. Ce n’est pas, comme le croient certains perdreaux de l’année gavés de russophobie ou d’islamophobie, un jeu vidéo où l’on ressuscite ad infinitum. Ceux-là, avec les nostalgiques du Troisième Reich qui pullulent encore et qui croient pouvoir aller bouffer du Soviet dans les plaines ukrainiennes, je leur souhaite bon vent en pensant bon débarras. À notre époque, ce sont les plus cons que la sélection naturelle élimine en premier.
Malgré tout, confrontés à cette farce présidentielle, il faut, je crois, conserver un regard aussi objectif que possible. L’isolement de Paris dans son bellicisme soudain, s’il demeure qu’il doive être pris avec les pincettes de la méfiance extrême, laisse entrevoir derrière les paroles agressives le néant des actes. La réalité, c’est probablement que puisque le chef de meute jette l’éponge, son second a cru pouvoir prendre sa place, a aboyé parce qu’il pensait qu’on le suivrait, mais ne mordra pas quand il réalisera que derrière lui le reste du gang s’est éparpillé. Il reculera la queue entre les jambes. Reste à espérer que c’est ce que l’histoire retiendra de lui. Sinon, on a un pied dans la merde et l’autre dans la tombe.
OTAN, suspends ton vol !
Alors, quid de la Russie ? Est-elle vraiment le danger sur lequel notre Mac Mahon de pacotille s’apprête à fondre ? Pour répondre, il est indispensable de se confronter aux arguments pro-ukrainiens. Le premier d’entre eux se fonde sur des apparences défavorables : la Russie est l’envahisseur et donc de facto, l’agresseur. On rappellera d’abord que cette conclusion aurait dû s’appliquer à nombre de contextes qui sont pourtant passés sous le radar des indignations à géométrie variable : Afghanistan, Irak, Syrie, Libye… En ce qui concerne la Russie, l’argument est l’équivalent du 7 octobre lorsqu’il s’agit de justifier le massacre d’au moins 30 000 Palestiniens à ce jour : il fait, sciemment ou non, abstraction des évènements qui ont précédé et qui remontent, dans le cas de la Palestine à un passé vieux de trois-quarts de siècle, et dans celui de l’Ukraine, à au moins 2014 et bien plus loin encore si on prend en compte la progression de l’OTAN vers l’Est depuis la chute du mur de Berlin. Le Kremlin a maintes fois prévenu que la présence de celle-ci à ses frontières directes était une ligne rouge à ne pas franchir, qu’il souhaitait la garantie d’une zone tampon constituée des anciennes républiques soviétiques qui bordent le territoire de la Fédération de Russie. Ces avertissements ne viennent pas d’une excessive paranoïa ou d’une défiance infondée. La raison d’être même de l’OTAN est hostile à l’existence de la Russie, et bien qu’elle aurait dû être démantelée au lendemain de l’effondrement de l’URSS, elle s’est auto-réanimée pour s’étendre chaque année davantage et déployer son influence et son champ d’action bien au-delà de la zone géographique de l’Atlantique Nord.
Devenir membre de l’OTAN signifie ouvrir son territoire à l’implantation de personnels et d’équipements militaires hostiles à Moscou, à l’installation potentiel d’un armement nucléaire qui sera dirigé vers la Russie. Qu’en serait-il si c’était cette dernière qui venait semer un arsenal d’ogives sous nos fenêtres, en Belgique ou en Suisse par exemple ? Pas sûr qu’on voie ça d’un oeil distrait. En tout cas, la crise des missiles de Cuba en 1962 nous donne une vague idée de la réaction occidentale. Si au début des années 2000, la faiblesse économique et militaire de la Russie sur la scène internationale a permis l’adhésion des républiques baltes sans réaction de sa part, aujourd’hui il en va tout autrement. Le sentiment profondément russophobe qui a émergé en Ukraine dès 2014 suite au renversement d’un gouvernement pro-russe légitimement élu et dans lequel l’implication américaine est avérée ajouté au réveil de nostalgiques du nazisme qui se sont rapprochés des cercles du pouvoir ukrainien ont contribué à provoquer la rébellion des oblasts russophones de Donetsk et de Louhansk dans le Donbass qui ont rejeté le gouvernement illégitime mis en place après le coup d’état. Dès lors, celui-ci n’a cessé de bombarder ces régions malgré les protocoles de Minsk I et II qu’il a bafoués dans l’indifférence du monde occidental qui devait pourtant s’en porter garant. Certes, en pénétrant en Ukraine le 24 février 2022, la Russie a commis un acte unilatéral et globalement illégal au regard de la loi internationale. Certes, la reconnaissance express des Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk et l’accord de défense mutuelle qui les a aussitôt liées à la Russie a donné à l’invasion un caractère de légalité uniquement reconnu par Moscou. Ce sont des aspects qu’il ne faut pas nier mais on peut les opposer au déficit de crédibilité du bloc occidental en la matière qui de surcroît, lorsqu’il a décidé d’envahir l’Irak ou l’Afghanistan avait soit zéro raison soit de fausses raisons de le faire. Moscou a considéré que les pilonnages quotidiens subis par les populations russophones du Donbass à quelques kilomètres des frontières russes étaient une bonne raison d’agir pour y mettre un terme puisque ni l’ONU, ni l’UE ne s’y intéressaient. Bref, si on monte sur les grands chevaux de l’indignation, mieux vaut s’assurer qu’on a les fesses propres.
L’autre argument récurrent contre Moscou, c’est que Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. Si les faits disent tout à fait le contraire, cela entre dans les habituels modes opératoires médiatico-politiques occidentaux. C’est presque une formalité : psychologiser les intentions de l’adversaire, lui en attribuer de bien pires à venir, le transformer en monstre, le comparer à Hitler. Il y a d’ailleurs deux visions qui se contredisent l’une l’autre. Selon nombre d’observateurs et d’« experts », les progrès de l’armée russe dans le territoire ukrainien sont si lents qu’ils trahissent sa faiblesse. Et en effet, le front est relativement stable depuis un an et la Russie contrôle moins de 20% de l’Ukraine. Ce qui contrarie par conséquent le narratif d’une armée russe qui s’apprête à envahir l’Europe à la manière de la Blitzkrieg allemande… Plutôt une opération escargot, à mon avis… En réalité, il est beaucoup plus probable que l’armée russe n’a aucune intention de s’emparer même de la totalité de l’Ukraine, qu’il s’agit plus plausiblement de l’annexion du Donbass comme ce fut le cas de la Crimée. Toutefois, les objectifs de l’Opération Militaire Spéciale, Spetsialnaïa Voïennaïa Operatsia, ainsi qu’elle est baptisée par le Kremlin, ont été clairement exprimés par le président russe, à savoir la démilitarisation de l’Ukraine et sa « dénazification ». On peut donc faire l’hypothèse que tant que ces objectifs ne seront pas remplis, la guerre continuera. Ce n’est pas mon opinion, ce sont les faits.
Si on s’efforce de gratter un peu le vernis médiatique de la supposée vertu atlantiste, on prend conscience que l’OTAN est non seulement un vecteur d’instabilité bien plus grand pour les nations que peut l’être la Russie, mais qu’elle a supplanté les Nations Unies dans nombre de ses prérogatives, et bien au-delà de ses frontières naturelles. Qu’est-ce que l’OTAN en réalité ? En chiffres, c’est 32 pays et 3,3 milliards de budget annuel, 4 donateurs principaux : les États-unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Les financements de ces quatre pays représentent à eux seuls plus de la moitié du budget total et il semble parfaitement logique de considérer que ce sont leurs intérêts que l’OTAN défendra en premier lieu, et naïf de croire au désintéressement, à la grandeur d’âme des idéaux qu’elle servira. Ses fondements sont clairement exprimés sur son site : promouvoir les valeurs démocratiques d’une part, garantir la liberté et la sécurité de ses membres d’autre part. Ni l’Afghanistan, ni la Syrie, ni la Libye ne sont membres. L’OTAN y a pourtant effectué des opérations militaires sur une période cumulée de vingt-cinq années, ce qui est une durée bien supérieure à toutes celles qui se sont déroulées au sein de la zone géographique de l’Atlantique Nord. Selon l’OTAN, la démocratie, dont l’état actuel est discutable dans nombre des pays qui la composent, se promeut en bombardant des mariages et des écoles. L’Afghanistan a lui seul illustre les bienfaits de l’OTAN : vingt années de guerre pour écraser le régime des Talibans et libérer les femmes afghanes, des dizaines de milliers de victimes civiles et le retour des Talibans au pouvoir le jour où le dernier avion militaire occidental quitte le tarmac de Kaboul dans un pays exsangue.
Guère épais
Après avoir crié « Qui m’aime me suive ! », notre aspirant Jules César doit se sentir bien seul dans ses rangers aujourd’hui. Derrière ce chef de guerre en culotte courte, on entend les mouches voler. Même les États-Unis, pourtant à la pointe du soutien à l’Ukraine, sont entrés en sommeil électoral. Ils ont fermé le robinet à dollars parce que cette prodigalité pour Kiev est confrontée à l’impopularité grandissante de l’opinion publique américaine. La perspective des élections fin 2024 oblige donc Washington à la prudence et peut également expliquer l’entêtement au laisser-faire face à un état hébreu génocidaire. En effet, il y a deux fois plus de juifs aux États-Unis que de musulmans. Pur calcul électoral. On peut également faire l’hypothèse que l’OTAN a reçu de ses principaux bailleurs la consigne de faire profil bas en vue de l’éventualité d’une réélection de Donald Trump qui s’est à plusieurs reprises déclaré favorable à une nette diminution des contributions américaines. C’est dans un contexte donc de Désunion Européenne face au casse-tête ukrainien, livrée à elle-même par Washington comme une tapineuse par son mac, que le coq de l’Élysée a tapé de son petit poing sur la table.
Comment alors appréhender ce vaudeville diplomatique et qui est le cocu ?
Le réalisme a été illustré de manière limpide par un gradé anonyme de l’Armée française : « Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! » On peut déjà déduire de ce constat qu’on a le chef qu’on mérite. Partant de là, il n’est pas tout à fait insensé de considérer les roulements d’épaules de Paris comme des déclarations d’intention, certes irritantes pour Moscou, mais qui ne seront suivies d’aucun effet significatif sur le terrain, notre paltoquet ressemblant chaque jour davantage à un godelureau dans un concours de body-building. Conforme à une politique conduite à hue et à dia, panthéonisant les résistants anti-fascistes Manouchian mais en laissant ceux qui représentent le mieux le néo-fascisme en France venir souiller la cérémonie de leur présence, inscrivant le droit à l’IVG dans la Constitution un jour et déclarant la guerre le lendemain, la quintessence du « en même temps » frôlant la schizophrénie se perpétue dans un entêtement à maintenir des propos martiaux ponctué de rétropédalages puis de réaffirmations contradictoires de fermeté resuivies de simulacres d’apaisement. On s’y perd au point que la France est comparable à une maison de fous dirigée par le plus fondu d’entre ses malades. Peut-on réellement imaginer une France en guerre contre l’une des trois plus grandes puissances militaro-nucléaires du monde l’année où elle organise les Jeux Olympiques ? Il faut hélas essayer de trouver du sens à cette incohérence. Et s’il y a une chose que cette semaine passée a démontrée avec clarté, c’est la fragilité du front pro-ukrainien euro-atlantiste. Macron, fidèle à sa réputation de chamboule-tout politique, a fait s’écrouler comme un château de cartes la pseudo-unité des soutiens de Kiev. D’une manière même tout à fait révélatrice : on pouvait croire que le pas franchi vers plus d’implication aux côtés des Ukrainiens, dans une ambiance si uniformément anti-russe, si unanimement tournée vers la défaite des Russes, que les suggestions de Paris auraient suscité l’approbation des membres de l’OTAN. Contre toute attente, à l’exception des Américains qui font mine d’avoir mieux à faire à la maison, tous se sont débinés comme des poulets effrayés, opposant une fin de non-recevoir à l’idée d’envoyer des troupes européennes s’enliser dans les tourbières ukrainiennes pour servir de ball-trap à l’armée russe. Le comble, c’est de se dire que si le bulbe macronien avait accouché de l’idée de négocier la fin des hostilités et la paix, il n’aurait pas rencontré moins de réprobations. Donc, si ces gens rejettent guerre et paix, que veulent-ils ?
Xiao PIGNOUF
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir