Normalement, c’est à l’animateur du débat – nous sommes sur Public Sénat, le jeudi 14 mars 2024 – d’intervenir, quand un invité attaque un autre invité en utilisant une énorme inversion accusatoire. Mais c’est aussi à l’invité attaqué de se défendre.
Or, Mariani s’est laissé torpiller par Glucksmann sur la base de ses amitiés russes, ou de sa russophilie, alors que Glucksmann était aisément attaquable sur son travail d’agent israélo-américain : un agent antichinois, antirusse et antifrançais de la plus belle facture.
Qu’est-ce qui a paralysé Mariani ? Le fait que Glucksmann soit juif ? Pourtant, chez ce BHL en herbe, la judéité participe de son positionnement politique, ça doit donc être pris en compte, au regard de son israélophilie et de son américanophilie, qui ne tombent pas du ciel.
Les hommes politiques français non alignés sur l’axe israélo-américain, aujourd’hui incarné par le pantin Macron, devraient prendre des cours de self-défense, ou regarder comment se comportent, sur les dossiers ukrainien et palestinien, les députés LFI : une vraie leçon de combat, de résistance, de lucidité et de courage !
Sur le plan intérieur, on le rappelle, ce mouvement est plombé par son wokisme, et son antinationalisme. Sans cela, il serait déjà au pouvoir.
Il ne faut pas avoir peur de contrer les Glucksmann en plateau, leur arrogance n’a d’égale que leur fragilité et leur incohérence conceptuelles : il y a tant de mensonges et de falsifications dans leur positionnement politique, qu’une fois acculés, ils retombent très vite dans l’essentialisme agressif. Et là, on peut les cueillir avec la paranoïa, la victimisation, l’inversion accusatoire, sur le mode de l’armée israélienne qui fait croire qu’elle rend la justice alors qu’elle commet un génocide.
C’est quand même pas sorcier de concentrer ses forces – à la Napoléon ou à la Kasparov – sur les faiblesses de l’adversaire. Mais on ne doit pas oublier tout le travail du lobby juif français – amplement relayé par les médias mainstream, eux-mêmes paralysés ou sous influence – sur la fabrication d’un rayon paralysant, celui que dénonce Mélenchon, et qui interdit de critiquer et même de penser le lobby juif. Si l’on ne brise pas ce tabou, on se fait démonter facilement, même si l’on est du côté de la justice et du droit.
Quant aux autres gauchistes en plateau, en deux phrases, Mariani pouvait les ratatiner, comme l’élue l’écolo Marie Toussaint, idiote utile de l’eurolibéralisme, qui lui envoie ça à 7’47 :
« Quand vous avez été, pardonnez-moi de vous dire, mais même pas un idiot utile du Kremlin, mais presque un agent du Kremlin sur le territoire européen… »
Le problème de la droite nationale, ou de l’extrême droite, c’est qu’elle est affaiblie par une culpabilité qui lui a été infligée, depuis Vichy. Elle n’arrive pas à se dépatouiller de cette accusation qui la renvoie toujours à Hitler, alors qu’il s’agit d’un montage d’amalgames. En face, on se sert encore de la Shoah pour se victimiser ou se défendre éternellement contre toute attaque, même légitime.
Le changement est pourtant arrivé, avec le génocide actuel des Palestiniens, qui a mis toute cette construction de censure et de désinformation par terre. C’est pourquoi le débat va se rééquilibrer, et même basculer du côté de la justice. Mais il faudra pour ça convoquer la nouvelle génération d’hommes politiques décomplexés. Ça tombe bien, on est en train de les former. Il y en a même qui sont déjà prêts.
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