Si Biden maintient sa décision de se présenter
Je lui conseille de changer de vice-présidente
Il semble que l’âge du président Joe Biden (81 ans) inquiète un grand nombre d’États-Uniens (même si son propre père est mort à 86 ans et sa mère à 92). Les quelques petits accidents qu’il a eus en se déplaçant à pied ou à vélo, et qui ont montré au grand jour sa vulnérabilité physique, n’ont sûrement pas aidé sa cause. Sans compter qu’il a bafouillé et été confus à quelques reprises.
Plusieurs électeurs démocrates et indépendants ont à coup sûr réfléchi à la possibilité d’un décès du président durant son deuxième et ultime mandat (il aura 86 ans s’il le mène à terme). Et qui voient-ils reprendre la barre ? Kamala Harris, la mal-aimée. Non seulement ne suscite-t-elle pas l’adhésion du bon peuple, mais elle est franchement un boulet. Le Républicain John McCain avait commis une grosse gaffe en prenant Sarah Palin comme colistière en 2008 ; on se rend compte aujourd’hui que Biden a fait pareil avec Harris.
Si Biden maintient malheureusement sa décision de se présenter en novembre et qu’il veut améliorer ses chances de l’emporter, je lui conseille de changer de vice-présidente. La candidate idéale serait Michelle Obama, née Robinson, largement appréciée dans le pays, même chez les Républicains. Avec dans le ticket cette merveilleuse femme, qui détient comme nous le savons une bonne expérience en politique, les Démocrates seraient rassurés, car s’il advenait que le président passe l’arme à gauche, ils auraient la conviction que la barre passerait entre de bonnes mains. Mais Mme Obama refusera l’offre. Biden doit donc trouver une autre candidate d’envergure, Blanche ou de couleur, qui suscite l’intérêt de l’électorat.
Si, comme je le pense, Mme Harris estime qu’il faut empêcher coûte que coûte l’ex-président Donald Trump de reprendre le pouvoir, elle acceptera de laisser sa place pour mettre toutes les chances du côté du Parti démocrate. Bien entendu, elle essaiera d’abord de convaincre Biden que c’est lui qui doit rendre son tablier et non elle, mais elle n’a pas le gros bout du bâton.
Sylvio Le Blanc
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec