« L’heure est grave », commence Laurence Ferrari, grande journaliste spécialisée en géopolitique, qui reçoit un Raffarin totalement abattu.
C’est plutôt eux qui sont graves. Passons aux choses sérieuses.
La Rédaction d’E&R
Le président russe Vladimir Poutine a vanté mercredi 13 mars l’armement nucléaire de son pays, le jugeant « plus avancé » que celui des États-Unis et assurant que son arsenal était toujours « prêt » à une guerre nucléaire.
« Des triades [les vecteurs de lancement d’armes atomiques, NDLR], seuls les Américains et nous en avons vraiment. Et là, nous sommes beaucoup plus avancés. Toute la composante nucléaire est plus moderne chez nous », a-t-il dit dans un entretien à la télévision russe.
« Qu’il s’agisse des lanceurs ou des chartes, il y a à peu près parité, mais chez nous c’est plus moderne, tous les spécialistes le savent », a vanté le dirigeant russe, régulièrement accusé par les Occidentaux de menacer de recourir à des armes nucléaires sur le champ de bataille en Ukraine.
Les États-Unis « développent leurs composants. Nous aussi. Cela ne veut pas dire à mon avis qu’ils veulent déclencher une guerre nucléaire, mais s’ils le veulent (…) on est prêts », a-t-il estimé.
Kiev a juré, dimanche 10 mars, de ne jamais se rendre face à la Russie, en réaction à l’appel lancé par le pape François aux belligérants du conflit en Ukraine d’avoir « le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier ».
« Notre drapeau est jaune et bleu. C’est le drapeau pour lequel nous vivons, nous mourrons et triomphons. Nous ne hisserons jamais d’autres drapeaux », a affirmé le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, dans un message sur X.
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Dans une interview à la télévision publique RTS diffusée samedi, le pape François, interrogé sur la situation de l’Ukraine, a appelé à ne pas avoir « honte de négocier avant que les choses n’empirent ».
« Je crois que les plus forts sont ceux qui voient la situation, pensent aux gens et ont le courage de hisser le drapeau blanc et de négocier », a-t-il estimé. Le pape François, à la tête de l’Église catholique depuis 2013, s’était déjà attiré des critiques dans les premiers mois de l’invasion russe en Ukraine en ne désignant pas clairement la Russie comme l’agresseur.
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