Meyer est déçu. De la France, de son gouvernement, de son chef de l’État, et sans doute bien plus encore de la vaste majorité de ceux qui habitent le pays, de fraîche date ou de toute éternité.
Probablement l’est-il de l’ensemble de la population mondiale, moins une quinzaine de millions d’habitants (et encore !). Mais Meyer n’est pas député de la République universelle du genre humain, seulement de la France, de la République française. Alors il en a après les Français.
Toute personne saine d’esprit constate sans ambiguïté le caractère franchement sioniste, pro-Israël, de la clique politique au pouvoir et de leurs larbins des médias désinformateurs. Mais la soumission est toujours insuffisante. L’alignement avec le pouvoir réel, que l’on trouve quelque part du côté de la Méditerranée orientale dans un pays sans frontières officiellement définies, ce n’est pas faire sa propre droite parallèle, encore moins légèrement divergente (sous couvert de pseudo-indépendance), c’est confondre sa politique, ses vues, ses orientations avec la maison mère, confondre sa droite avec la sienne, un peu extrême.
L’incomplète soumission avait conduit Benyamin Netanyahou à avertir la France, à une certaine époque ; et nous avions eu les attentats de 2015. Aujourd’hui, Meyer Habib s’en fait le porte-parole et dit craindre la survenue de nouveaux drames dans l’Hexagone. Trop de complaisance avec les extrémistes musulmans de la part de l’État français… on comprend bien qu’ils vont recommencer.
Quand on n’a pas de panache, on peut faire preuve de toupet, et les rois du toupet l’appellent chutzpah.
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