par Boris Guennadevitch Karpov
L’Europe croule sous les déclarations de plus en plus alarmantes et vindicatives concernant une «attaque Russe de l’Europe». Les plus excités, France et Estonie en tête, appellent directement à l’envoi de troupes OTAN en Ukraine tandis que les descendants des nazis allemands, plus vicieux, complotent au sein de l’état-major pour détruire le pont de Crimée.
Qu’ils se soient faits prendre en flagrant délit par nos Services a pour seule conséquence de nouvelles attaques redoublées contre «les espions russes». Il faut bien savoir d’ailleurs que si le Kremlin a décidé de rendre public la conversation enregistrée, les autres documents que nous possédons restent pour le moment sous le coude… N’allez en effet pas croire qu’une seule conversation ait pu être enregistrée!
Les opinions publiques, parfaitement manipulées par les dirigeants occidentaux, ne bronchent pas et avalent sans trop de résistance la théorie selon laquelle la Russie va les attaquer et plus nos dirigeants disent le contraire, plus les medias occidentaux hurlent aux «mensonges russes» et au danger imminent. Les quelques mouvements qui refusent de suivre la propagande officielle sont immédiatement traités d’«agents de Moscou» et n’ont aucune influence.
La machine de guerre occidentale est en ordre de marche depuis le lancement du SVO et le cheminement a toujours été le même : On déclare «nous n’enverrons jamais ce type de matériel» puis quelques mois plus tard ce type de matériel est livré aux Ukrainiens. Ils nous ont fait le coup pour les armes lourdes, pour les chars, pour les armes à longue portée, pour les avions. Tout ce matériel a été envoyé en Ukraine, avec en prime les armes à sous-munitions pourtant interdites en principe qui bombardent les populations civiles de Donetsk quasiment chaque jour.
Aujourd’hui les prochains arrivages consistent en des troupes de l’OTAN en Ukraine. Ceci devrait aller très vite, sans doute en avril ou mai.
Et l’étape suivante sera comme je l’ai dit à plusieurs reprises, l’envoi d’armes nucléaires tactiques à l’Ukraine. Non pas pour faire peur mais pour être utilisées car l’armement conventionnel, en rupture de stocks, très clairement ne permettra pas d’arrêter les forces russes. La possibilité d’une «frappe préventive» nucléaire n’a jamais été aussi sérieuse. Je précise bien, frappe préventive de l’OTAN, à travers l’Ukraine, contre la Russie.
En fait cette «étape nucléaire» pourrait bien être menée en même temps que l’arrivée des troupes OTAN en Ukraine et, selon la logique occidentale, cette frappe sera parfaitement normale puisque la Russie de toute manière va envahir l’Europe, selon leur propagande.
Il y a donc actuellement en Europe un vaste plan de préparation psychologique de la population visant à leur faire «accepter» que «la Russie va les attaquer»… et donc accepter qu’il faille bien se défendre…. et que la seule défense possible, hélas bien sûr, c’est une «petite» frappe nucléaire…
Selon une source au-sein de l’état-major d’un pays de l’OTAN la plupart des responsables européens, France, Grande Bretagne et Pays Baltes en tête, sont convaincus que la Russie ne ripostera pas à une frappe «préventive» (!) nucléaire de l’OTAN. Leur conviction est que «Poutine bluffe».
Ces fous ne connaissent pas les Russes : Non seulement Vladimir Poutine ne bluffe pas mais si l’occident devait mettre leurs plans à exécution, ce sont plusieurs millions de Russes qui déferleront sur l’Europe jusqu’à la façade atlantique avec le soutien inconditionnel de l’ensemble du pays.
lire la suite sur Rusreinfo
Source : Reseau International
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme