Emmanuel Macron : « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher la Russie de gagner cette guerre »
Par Moon of Alabama
Le petit coquin français se penche un peu sur ses skis (https://edition.cnn.com/europe/live-news/russia-ukraine-war-news-02-26-24/h_eb1494e21263e5481e7ad3a0839e1938) :
L’envoi de troupes occidentales en Ukraine « n’est pas exclu », a déclaré lundi le président français Emmanuel Macron après avoir accueilli à Paris une conférence au cours de laquelle les dirigeants européens ont discuté de cette perspective.
Il n’y a pas eu « d’accord ce soir pour envoyer officiellement des troupes sur le terrain mais nous ne pouvons rien exclure », a-t-il déclaré aux journalistes.
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« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher la Russie de gagner cette guerre« , a déclaré M. Macron. « Je le dis avec détermination, mais aussi avec l’humilité collective que nous devons avoir, à la lumière de ces deux dernières années.
Après deux années passées à suivre une stratégie américaine perdante contre la Russie, on aurait pu s’attendre à un peu plus d’humilité.
Aucun des collègues de M. Macron n’était d’accord avec lui https://edition.cnn.com/europe/live-news/russia-ukraine-war-news-02-26-24/h_eb1494e21263e5481e7ad3a0839e1938 :
L’Allemagne, la Grande-Bretagne et d’autres pays européens ont déclaré mardi qu’ils n’avaient pas l’intention d’envoyer des troupes au sol en Ukraine, après que la France a fait allusion à cette possibilité, et le Kremlin a averti que toute initiative de ce type conduirait inévitablement à un conflit entre la Russie et l’OTAN.
Le président français Emmanuel Macron a déclaré lundi que les alliés occidentaux ne devaient exclure aucune option pour tenter d’éviter une victoire russe en Ukraine, tout en soulignant qu’il n’y avait pas de consensus à ce stade.
« Rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour que la Russie ne gagne pas », a déclaré M. Macron à la presse lors d’une réunion des dirigeants européens convoquée à la hâte à Paris pour réfléchir à la manière de soutenir l’Ukraine face à l’invasion russe.
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Toutefois, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Espagne, la Pologne et la République tchèque ont pris leurs distances mardi par rapport à toute suggestion d’engagement de troupes au sol dans la guerre en Ukraine, qui en est à sa troisième année.
« Il n’y aura pas de troupes terrestres, pas de soldats sur le sol ukrainien envoyés par des pays européens ou des États membres de l’OTAN », a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz en marge d’un événement.
Le gouvernement russe a déclaré que tout positionnement de troupes occidentales en Ukraine conduirait inévitablement à une guerre plus importante (lead to a larger war):
Un conflit militaire direct entre l’OTAN et la Russie sera inévitable si des troupes occidentales sont envoyées en Ukraine, a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Dans ce cas, il ne s’agira pas de probabilité, mais d’inévitabilité – c’est ainsi que nous l’évaluons », a-t-il déclaré lorsqu’on lui a demandé comment le Kremlin évaluait la probabilité d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie en cas d’envoi de troupes occidentales en Ukraine.
Peskov a également déclaré que les pays de l’OTAN « devraient également évaluer » les conséquences de telles actions et en être conscients. Ils devraient « se demander si cela correspond à leurs intérêts et, surtout, aux intérêts des citoyens de leurs pays », a déclaré M. Peskov.
Les États-Unis ne permettront pas une escalade de l’OTAN contre la Russie.
Ils prennent déjà leurs distances par rapport à la guerre en Ukraine.
Comme toujours, les Européens tardent à reconnaître qu’ils vont devoir tenir le bébé goudronné.
Macron est peut-être juste un peu énervé. Il y a un mois, une frappe aérienne russe a tué un certain nombre de « mercenaires » étrangers en Ukraine :
La Russie a déclaré mercredi que ses forces avaient effectué une frappe de précision un jour plus tôt sur un bâtiment abritant des « combattants étrangers » dans la deuxième ville d’Ukraine, Kharkiv.
Le ministère de la défense a déclaré que les combattants étaient pour la plupart des mercenaires français et que le bâtiment avait été détruit, faisant plus de 60 victimes. Il n’a pas fourni de preuves et Reuters n’a pas pu vérifier ces affirmations.
La France a nié avoir envoyé des « mercenaires » en Ukraine :
La France a démenti l’affirmation de la Russie selon laquelle des mercenaires français se trouvaient en Ukraine, après que le ministère russe de la défense a déclaré que ses troupes avaient tué des « combattants étrangers » en début de semaine.
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« La France n’a pas de mercenaires, ni en Ukraine ni ailleurs, contrairement à d’autres.
Toutefois, il y a sept mois, la France a admis qu’au moins 320 combattants français s’étaient rendus en Ukraine.
Il y a aussi ce curieux phénomène de spécialistes en armement de haute technologie qui quittent leurs services pour se présenter peu après comme travailleurs humanitaires pour telle ou telle agence « civile » en Ukraine :
La France affirme que la Russie devra répondre de la mort de deux ressortissants français tués lors d’une attaque de drone dans la région de Kherson, en Ukraine, alors qu’ils accomplissaient des tâches humanitaires.
Le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokudin, a écrit dans un message sur Telegram que les deux ressortissants français ont été tués et que trois autres étrangers ont été blessés lors de l’attaque à Beryslav, une ville située juste à l’extérieur de la ville méridionale de Kherson, le 1er février. M. Prokudin n’a pas précisé pour quelle organisation humanitaire les victimes travaillaient. « La barbarie russe a pris pour cible des civils en Ukraine », a déclaré le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Sejourne, dans un message publié sur X, anciennement Twitter.
« La Russie devra répondre de ses crimes », a-t-il ajouté.
Quelques jours plus tard, Stéphane Sejourne a déclaré :
Le ministre français des Affaires étrangères a cherché mardi à clarifier les commentaires du président Emmanuel Macron selon lesquels Paris pourrait envoyer des troupes en Ukraine pour des besoins spécifiques, mais pas pour combattre dans la guerre contre la Russie.
« Nous devons envisager de nouvelles actions pour soutenir l’Ukraine. Celles-ci doivent répondre à des besoins très spécifiques, je pense notamment au déminage, à la cyberdéfense, à la production d’armes sur place, sur le territoire ukrainien », a déclaré Stéphane Sejourne devant les législateurs.
« Certaines de ses actions pourraient nécessiter une présence sur le territoire ukrainien, sans pour autant franchir le seuil des combats. Rien n’est à exclure. C’était et c’est toujours la position aujourd’hui du président de la République. »
Toute présence de troupes françaises en Ukraine, pour quelque raison que ce soit, est bien entendu une participation directe de la France à la guerre contre la Russie. Elle fera naturellement l’objet d’une réponse par les moyens appropriés. SOURCE
Source : Mozhed-hoch
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