La vieille carne pédo chantagée par le pouvoir profond est au bout du rouleau, mais elle doit tenir encore un peu, soit jusqu’à la candidature surprise du trans Michelle (Kamala est beaucoup trop conne), soit jusqu’au mardi 5 novembre, date à laquelle les démocrates pourront commencer à retrafiquer le scrutin.
Le Pentagone veut sa Troisième Guerre mondiale, mais payée, en argent et en morts, par les Européens. Pas question d’envoyer des soldats américains se faire hacher menu en Ukraine, mieux vaut sacrifier et achever la Vieille Europe, qui n’en finit plus de crever.
Le deuxième front, c’est Israël, ou plutôt le Grand Israël qui est en train de se dessiner, avec un génocide pour le coup autorisé et financé par l’Oncle Sam, sans qui Israël n’aurait pas une semaine de bombes à balancer sur les civils palestiniens.
Cette Amérique déchirée intérieurement tient grâce à son hyperagressivité à l’extérieur. Le gendarme du monde, mu par le profit, tire sur tout ce qui bouge, coupables comme innocents, militaires et civils confondus. C’est la grande déchéance morale de vitrine de la démocratie occidentale, avec veto permanent au Conseil de sécurité contre un cessez-le-génocide à Gaza.
– Déclaration très controversée de l’ambassadrice américaine à l’ONU pour avoir utilisé le terme “SOLUTION FINALE” après avoir opposé son veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu à Gaza pour la quatrième fois :
« Nous continuerons à nous engager… pic.twitter.com/LsTgnZGVti
— Les Spectateurs (@les_spectateurs) February 21, 2024
Pour info, et pour l’histoire, quand on jugera la responsabilité américaine dans les deux massacres en cours, celui des combattants ukrainiens (500 000 au compteur après 2 ans de guerre) et celui des civils gazaouis (30 000 en 5 mois), on se souviendra que le projet de résolution d’un cessez-le-feu immédiat au Conseil de sécurité recueillit le 20 février (2024) 13 voix pour, une abstention (le Royaume-Uni) et une voix contre (les USA). L’ambassadeur algérien dira :
« Un vote pour ce projet de résolution est un soutien au droit des Palestiniens à vivre. À l’inverse, voter contre signifie un soutien à la violence brutale et à la punition collective qui leur est infligée. »
Pour Le Monde, Biden a « la langue bien pendue »
Ses détracteurs le disent diminué. Mais il a encore la langue bien pendue. S’adressant à des donateurs dans une résidence privée de San Francisco, mercredi 21 février, dans le cadre d’une tournée pour lever des fonds pour sa campagne de réélection, Joe Biden s’est légèrement écarté du script de son discours.
Le président américain a prévenu que la menace d’un conflit nucléaire existait toujours, mais que la menace existentielle pour l’humanité restait le changement climatique. « C’est la dernière menace existentielle. C’est le climat. Nous avons un fils de p… cinglé [il a employé l’expression “crazy SOB”, pour son of a bitch] comme ce type, Poutine, et d’autres, et nous devons toujours nous inquiéter d’un conflit nucléaire, mais la menace existentielle pour l’humanité, c’est le climat », a dit M. Biden devant un petit groupe de donateurs.
Dans le même ordre d’idées, Trump s’est comparé à Navalny, en opposant persécuté par le régime démocrate.
Dans les années 80, le turn-over inquiétant des dirigeants de l’URSS limite grabataires indiquait clairement que le système soviétique était en fin de règne. Aujourd’hui, au tour du système américain de vivre la même chose.
Certes, l’économie américaine va bien, nous dit la presse libérale, mais là encore, la situation ressemble aux années 30 où le capitalisme américain en crise ne s’en était sorti que grâce à la guerre mondiale… en Europe. Ensuite, il suffit de se fabriquer un casus belli pour entrer officiellement en guerre.
Un article de L’Opinion du 20 février 2024 explique que depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, « l’industrie de la défense US a connu un boom de ses commandes d’armes et de munitions ». La perspective d’une Troisième Guerre mondiale accroît les commandes européennes d’armes américaines, ainsi que celles du Pentagone, qui remplace opportunément les anciens équipements envoyés en Ukraine et qui reconstitue ses stocks militaires.
La production industrielle dans le secteur américaine de la défense et de l’espace a ainsi augmenté de 17,5 % depuis que la Russie a lancé son invasion. (…) Les responsables de l’administration Biden affirment que sur les 60,7 milliards de dollars destinés à l’Ukraine dans le cadre du projet de loi additionnel sur la défense – d’un montant global de 95 milliards de dollars –, 64 % reviendront à la filière industrielle américaine. (…)
Le département d’État a récemment fait savoir que les États-Unis avaient conclu pour plus de 80 milliards de dollars de gros contrats d’armement lors des 12 mois qui se sont achevés en septembre dernier, dont environ 50 milliards avec des alliés européens – soit plus de 5 fois les montants habituels…
Le top mondial des pays vendeurs d’armes
L’Amérique, profiteuse de guerre
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation