Des indices incriminants
N’attendant que ce prétexte pour attaquer et rayer Gaza de la carte
Dans la genèse de la guerre du Hamas, il reste plusieurs points obscurs à élucider.
L’un des plus étonnant est qu’Israël a prétendu qu’il n’avait pas vu venir l’attaque-surprise.
Pourtant, une semaine après le début de l’attaque du 7 octobre 2023, le gouvernement prétendait ne pas s’expliquer comment ils n’avaient rien vu des préparatifs de guerre: construction d’un réseau élaboré de souterrains, armement près des frontières, soldats, etc.
Et c’est là qu’ils se mettent le doigt dans l’oeil. En effet, ils ont affirmé que c’était d’autant plus surprenant, puisqu’ils possèdent l’armement de guerre et de détection le plus poussé de toute cette région: radars, satellites, technologie de pointe. C’est précisément ce qui doit nous mettre la puce à l’oreille. Car sachant cela, comment peut-on croire un seul instant qu’ils n’avaient rien vu venir? Difficile à croire.
Les préparatifs de l’attaque du Hamas ont dû durer des mois et des mois. Et rien n’a jamais transpirer de tout cela? À quelques pas de la frontière? Hautement improbable.
Israël semble avoir choisi délibérément de négliger les signes avant-coureurs et les avertissements de ce qui se préparait, mais peut-être avec une intention bien arrêtée derrière la tête.
Hypothèse personnelle :
Posons-nous alors la question: et si Israël savait dès le départ ce qui se tramait, n’attendant que ce prétexte pour attaquer et rayer la Bande de Gaza de la carte?
On imagine avec horreur un calcul froid de tacticien militaire: sacrifier un certain nombre de leurs propres civils, puis lancer l’offensive au nom de la vengeance ou de la défense de la nation, permettant ainsi de tuer un plus grand nombre d’ennemis, 100, 1000 fois plus élevé que leurs propres victimes.
Le Hamas fait son attaque-surprise. Et voilà que toute la force de frappe de la machine de représailles israélienne se déclenche impitoyablement dans le temps de le dire.
Car comme par enchantement, toute l’armée israélienne semblait fin prête à lancer l’artillerie lourde dans une gigantesque opération de bombardements et d’attaques terrestres qui ne fait pas de quartiers.
Il n’aura suffi que d’évoquer ce spécieux prétexte pour qu’Israël se donne la caution de pouvoir anéantir systématiquement toute la Bande de Gaza ville par ville, détruisant sans merci habitations, bâtiments, hôpitaux, infrastructures, électricité, communications, chaîne d’approvisionnement, vies humaines, toutes choses qui n’ont rien à voir avec le Hamas comme tel.
Cette riposte de bulldozer qui écrase tout sur son passage est disproportionnée et prouve par cela même que l’objectif réel mais inavoué était bel et bien de détruire dès le départ la Bande de Gaza dans sa totalité, de la réduire à néant.
Et c’est sans parler qu’Israël peut se présenter à l’opinion internationale comme étant les attaqués qui ne font que se défendre. « C’est eux qui ont commencé, pas nous ». Ce sont eux qui se présentent comme de pauvres victimes lésées!
Il semble que pour le premier ministre israélien, 100 otages à récupérer coûte que coûte valent bien 30 000 morts de civils, de femmes et d’enfants, incluant des bébés prématurés.
D’autre part, on a vu ici comment les pays arabo-musulmans limitrophes ont failli à leur devoir d’évacuer et d’héberger la population entière de la Bande de Gaza, qui ne comporte que 2 millions d’habitants, et qu’ils auraient pu se partager temporairement, rapidement et facilement entre eux dans des camps de réfugiés.
Boucherie, carnage. Conflits éternellement réattisés. Aucune solution définitive ne sera jamais acceptée de part et d’autre. Les trêves et les accords ne seront que temporaires. Ce sera toujours un éternel recommencement des hostilités au Moyen-Orient.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec