L’image n’a pas fait le tour du monde, juste le tour de France des journalistes honnêtes, car Godrèche – de père Goldreich – est une actrice française de série Z, et Devillers – juive d’origine roumaine par sa grand-mère Sanielevici – une journaliste de série Z aussi. Le procès permanent fait aux hommes, appelé MeToo, a réuni les deux femmes dans un torride corps-à-corps pleurnichard.
Les commentaires féminins sont dithyrambiques.
« Et on a toutes envie de prendre Judith Godreche dans nos bras. Et beaucoup ont aussi envie d’être prise dans les bras de Sonia Devillers. Bordel que certains hommes sont tordus. Interview bouleversante. Bravo mesdames. »
Chadoutaud Delphine« La sororité nous sauvera. »
Mélanie Vogel, sénatrice des Français de l’étranger
Les commentaires masculins un peu moins.
« Sororité : solidarité entre femme !!!!.. A condition qu’elles soient de gauche »
Redgrinch« Sororité ? Tu penses qu’au saphisme toi »
Horos de Véga« Sauf si le violeur est racisé ou migrant. Dans ce cas là, la sororité n’existe plus. »
Thierry« Elles ont été psychanalisé par Gérard Miller ? »
Robert Guiscard« Faux. Les féministes n’ont pas bronché après les viols EN MASSE à Cologne et autres villes allemandes un certain 31 décembre et après les viols DE MASSE dune BARBARIE SANS NOM du 7 octobre. Donc non ! »
Dufaur Pascal
Il y en a même qui vont un peu loin, mais c’est vrai que la « sororité » a l’air de fonctionner selon des critères communautaires.
Pas certain que ça ne sauve beaucoup de femmes de plus de 80 ans de se faire v* pendant des mois par un Karim, 38 ans, clandestin sous OQTF …
Ces actes odieux se multiplient sur notre sol
Mais les femmes « de gauche » ont perdu le son https://t.co/jd1SkfGb0D— Charles (@Charles4863359) February 10, 2024
Sonia & Judith ont beaucoup souffert : Sonia à cause du destin des juifs roumains sous Ceausescu, qui ont été vendus à Israël (elle en a fait un livre, forcément bouleversant), Judith parce qu’elle attirait trop les réals éphébophiles dans sa jeunesse, dont Jacquot et Doillon (possiblement antisémites ?).
Le titre de la vidéo interroge, après tout ce qu’elle a raconté sur l’homme qui la fascinait.
Sonia est une bonne vieille féministe balourde, qualité obligatoire pour raconter la messe sur France « Bad » Inter ; Judith est devenue féministe sur le tard, grâce à sa prise de conscience, à 50 ans, de la violence des artistes de gauche.
Sonia a donc étreint la pauvre Judith après une séance d’exorcisme MeToo dans le studio de France Inter. C’est évidemment indécent, mais sociologiquement parlant. On savait que les membres de l’élite médiatico-culturelle fonctionnaient en osmose, on sait maintenant que le lien tribal (femme-femme et autres…) est plus fort que le devoir d’informer.
Dans leur aveuglement mutuel et leur positionnement hors-sol, ces people ne voient plus les limites morales. Ils s’assoient tranquillement sur la déontologie, ils ont le droit, ils sont le droit. Nous, on fait une faute de quart, on se fait mitrailler par la patrouille servile du pouvoir profond. En même temps, ça nous force à être meilleurs, donc merci Rudy, Tristan, Julien et compagnie.
On dirait que toute la gauche bien-pensante se casse la gueule. Regardez, par exemple, Omar Sy, jamais en panne d’une pétition ou d’un tweet pour fustiger la police française qui massacre ses frères immigrés.
Eh bien voilà-t-y que l’Omar s’est fait pincer sur la Palestine, pourtant un vrai massacre en cours. Y aurait-il un rapport avec la dépendance à la grande tribu du cinéma franco-hollywoodien ?
Ce qui caractérise les people, au fond, c’est leur géométrie variable, au gré des besoins et des circonstances. Ils sont menteurs, inconsistants et veules.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation