L’auteur de la bombe artisanale

L’auteur de la bombe artisanale

Le FBI doit révéler toute la vérité, immédiatement. S’il ne le fait pas, les Républicains ont le devoir de démolir le FBI jusqu’à ses fondations et de s’assurer qu’aucune organisation gouvernementale n’est autorisée à accumuler ce genre de pouvoir à l’avenir. – Charlie Kirk


Par James Howard Kunstler – Le 22 Janvier 2024 – Source Clusterfuck Nation

L’auteur de la bombe artisanale

Darren J. Beattie

Félicitations à Darren J. Beattie de Revolver News et à Rep. Thomas Massie (R-KY) pour avoir fait le travail du FBI pour le FBI, en révélant le rôle des forces de l’ordre (y compris le FBI) dans un seul module de l’opération J6 qui a transformé un rassemblement pacifique d’électeurs mécontents en une émeute pouvant être qualifiée d’“insurrection” et de détruire ainsi l’opposition au régime faussement élu, tyranniquement corrompu et épiquement dérangé, dirigé par le fantôme de la Maison-Blanche, “Joe Biden”.

M. Massie s’est arrangé pour extraire des archives de la police du Capitole une vidéo inédite montrant le comportement extrêmement étrange de divers hommes de loi dans les minutes qui ont suivi le signalement par l’un d’entre eux d’une bombe artisanale à côté d’un banc public, à quelques pas de leurs véhicules garés, à l’extérieur du siège du DNC, près du Capitole, vers 13 heures le 21 juin, juste au moment où une session conjointe du Congrès devait commencer à examiner les plaintes officielles et les objections à la certification des votes lors de l’élection présidentielle de 2020. Bien entendu, cette procédure a été perturbée par des événements survenus à l’extérieur et à l’intérieur du Capitole, et ces nombreuses plaintes et objections n’ont jamais été enregistrées.

Deux voitures sont garées devant l’entrée du garage du sous-sol : un SUV blanc de la police métropolitaine de Washington DC et une voiture de patrouille noire des services secrets – parce que la vice présidente Kamala Harris se trouvait dans le bâtiment à ce moment-là. Un homme portant un sac à dos, identifié plus tard comme un agent de la police du Capitole en civil, s’approche d’abord de la voiture de la police, puis de la voiture des services secrets, ce qui donne lieu à des minutes de lenteur de la part des agents dans les deux voitures. Finalement, plusieurs policiers s’approchent du banc pour inspecter ce qui s’avère être une bombe artisanale posée à la vue de tous sur le sol. La vidéo ne montre aucun effort pour boucler la zone ou pour empêcher les voitures ou les piétons (enfants) d’entrer sur les lieux près de la bombe.

La vidéo (photos ci-dessus) d’une autre caméra en circuit fermé à l’extérieur de la DNC, datant de la nuit précédant le J6, montre une autre mystérieuse personne masquée et encapuchonnée, portant un sac à dos, rôdant autour de ce même banc, apparemment pour y poser la bombe artisanale. En trois ans, le FBI n’a pas été en mesure d’identifier ou de localiser ce personnage. La vidéo de cette nuit montre des signes de falsification et la fréquence des images est inférieure à la norme. La vidéo est horodatée 17 heures avant que la police ne trouve la bombe vers 13 heures le lendemain. Curieusement, la minuterie fixée à l’extérieur de la bombe s’avère être une minuterie pour cuire un œuf avec une valeur maximale d’une heure. Comme je l’ai dit, la bombe a été placée dix-sept heures auparavant. Comment cela est-il censé fonctionner ?

À 4:05 de la vidéo de Massie (celle du haut provenant du flux “X” de M. Beattie), quelqu’un au quartier général de la police métropolitaine de DC, à l’aide d’une télécommande, fait pivoter la caméra en circuit fermé vers le banc lui-même et zoome en gros plan (4:17) sur la bombe artisanale (photo ci-dessus). Les agents des services secrets sortent enfin de leur voiture de patrouille et se dirigent vers le banc et la bombe, tandis que des enfants sont autorisés à traverser la rue juste devant la bombe. Quelques instants plus tard, les agents des services secrets remontent dans leur voiture et quittent les lieux, laissant Kamala Harris à l’intérieur du bâtiment avec la bombe toujours en place. D’autres voitures de la police de Washington arrivent sur les lieux, se garant juste devant ce qui serait la zone d’explosion de la bombe. Fin de la vidéo.

Un comportement plutôt mystérieux, n’est-ce pas ? Plus particulièrement, personne parmi tous ces policiers ne montre la moindre crainte de voir la bombe exploser, ni le moindre effort pour s’écarter du chemin. Étaient-ils sûrs à cent pour cent qu’il s’agissait d’une fausse bombe ? Comment auraient-ils pu le savoir ? On peut supposer qu’il y avait des communications téléphoniques dans ces deux voitures. Quelqu’un a-t-il appelé le FBI ? Le FBI a-t-il dit aux agents des services secrets : “Non, ne vous inquiétez pas, c’est une fausse bombe.” Comment le FBI pourrait-il le savoir ? (À moins qu’il n’ait organisé tout ce manège).

Un certain nombre de commentateurs sur “X” (Twitter) ont fait remarquer un point particulier : trois ans après le 21 juin, Kamala Harris n’a pratiquement pas dit un mot sur le fait qu’elle avait failli se faire exploser ce jour-là. On aurait pu penser qu’elle le clamerait depuis les marches de l’Executive Office Building directement dans les micros de NBC News et CNN – tout comme Liz Cheney, AOC et Nancy Pelosi se sont épanchées devant les médias sur leur quasi-mort aux mains des J-Sixers, pour renforcer le récit de l’“insurrection”.

Pendant trois ans, l’ensemble des grands médias n’ont manifesté aucun intérêt pour la moindre facette de l’histoire de la bombe artisanale – et n’oublions pas qu’une deuxième bombe artisanale identique a été placée au siège de la RNC, à deux minutes de marche de celui de la DNC. Comment expliquer un tel manque d’intérêt ? On pourrait émettre l’hypothèse la plus évidente : les médias (et le régime blob qu’ils servent) ne veulent pas que quelqu’un se penche sur la question, ni même qu’il en prenne conscience.

Voici ce que l’on peut supposer qu’il s’est réellement passé : une personne du FBI, de la police du Capitole, de la police du métro ou d’une autre agence blob a posé ces bombes (ou, dirons-nous, ces tuyaux auxquels sont attachés des minuteurs, car la police n’a jamais révélé ce qu’ils contenaient). À l’origine, ces bombes étaient destinées à provoquer un tapage policier qui entraînerait l’évacuation du Congrès afin de perturber la certification des votes électoraux et les objections qui en découlent. Mais les bombes n’ont pas été nécessaires car la police du Capitole et les autres forces de l’ordre présentes sur les lieux avaient commencé à lancer des grenades flash et à tirer des balles en caoutchouc sur la foule vers 13 heures, tandis que d’autres figures de l’ombre parmi la foule, comme le personnage connu sous le nom de Ray Epps (“Vous devez entrer dans le Capitole, dans le Capitole”), ont provoqué une invasion du bâtiment, qui a chassé les sénateurs et les membres du Congrès avec encore plus de succès et de pittoresque.

C’est ainsi qu’est née l’“insurrection”, un autre canular de longue haleine qui vacille et s’effiloche maintenant, comme le RussiaGate et l’UkraineGate avant lui. Ce qu’il faut en fait, pour reprendre la formule immortelle de Ray Epps, c’est une enquête sur la singerie initiale de la commission J6 de la Chambre des représentants, et en particulier sur la manière dont le président Bennie Thompson (D-MS) a ordonné la destruction de toutes les preuves accumulées par la commission, y compris les vidéos des dépositions des témoins et les transcriptions.

L’affaire de la bombe artisanale est revenue mordre le blob dans son cul gélatineux. Ce qu’il faut également, ce sont les dépositions des officiers de la police métropolitaine et des agents des services secrets qui se trouvaient dans ces deux voitures à l’extérieur du DNC ce jour-là, expliquant pourquoi ils ont agi de la sorte. Les autorités vont-elles prétendre maintenant qu’elles ne peuvent pas trouver qui ils sont ? Peut-être que le directeur du FBI, Chris Ray, peut faire la lumière sur cette question dans une salle d’audience de la Chambre des représentants, ou bien déclarer officiellement qu’il ne peut pas le dire parce que … il a ses raisons.

Entre-temps, la Cour suprême des États-Unis est sur le point d’examiner l’affaire de la loi fédérale bizarre – la “loi Enron”, 18 U.S. Code Section 1512(c)(2), ou “Tromper un témoin, une victime ou un informateur” – qui a été utilisée pour suspendre des accusations de crime touchant des centaines de manifestants du J6, qui n’avaient pas fait grand-chose d’autre que de se promener dans le Capitole et de prendre des selfies. La décision de la Cour annulera probablement toutes ces accusations, ainsi que les accusations contre le candidat à la présidence Donald Trump, qui ont été préparées de la même manière (et à tort) par le conseiller spécial Jack Smith. Les moulins de la justice tournent lentement, mais ils broient plus que de raison…

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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