L’union sacrée AfD-BSW (droite des valeurs et gauche du travail) aura-t-elle lieu en Allemagne ?

L’union sacrée AfD-BSW (droite des valeurs et gauche du travail) aura-t-elle lieu en Allemagne ?

Ludwigshafen, Allemagne, 28 janvier 2024.

Ludwigshafen gronde ; et les voix de fausset des manifestants anti-AfD de ce week-end sur la Berlinerplatz n’ont pas couvert ce grondement dont l’origine est simple : BASF, leader mondial de la pétrochimie et poumon économique de la ville, vient de rendre des résultats annuels qui font craindre le pire aux 33 000 hommes et femmes qui y travaillent, pour certains depuis des générations. L’Allemagne gronde, et les politiciens du SPD et de la CDU assis au Bundestag ne s’y trompent pas, ils savent pertinemment que les récents succès de l’AfD dans les sondages ne s’expliquent pas cette fois par l’immigration massive, mais par le suicide industriel que ces mêmes parlementaires viennent de cautionner en laissant l’ami américain saboter Nord Stream. Le populo allemand, on peut lui balancer beaucoup de choses dans la gueule, mais pas la fin de sa machine-outil made in Germany. On peut le tracasser avec du vaccin obligatoire, avec du changement climatique thunbergien, avec de la sensibilisation au transgenre dans les écoles, avec de l’immigration massive ou du multiculturalisme forcé ; mais mettre à l’arrêt ses chaînes de montage Volkswagen à Wolfsburg ou ses cuves BASF de Ludwigshafen ? Là, on le blesse dans son ADN anthropo-germanique, on lui tue le père, on souffle sur des braises… Vorsicht !

Punition Nuremberg oblige, cela va faire 79 ans que le peuple allemand se tait lorsque l’OTAN parle. Repentant, appliqué, bosseur, discret, il est à l’Europe ce que le Japonais est à l’Asie. Humilié en 45, il a pris discrètement sa revanche sur le terrain économique, grâce à son savoir-faire industriel et à son sens du collectif. Le règne du made in Germany sur la planète a conduit nos voisins germains à éprouver pour leur chancelier un respect quasi paternel (ou maternel dans le cas de « Mutti » Merkel). Quand un pays comptant seulement 80 millions d’habitants s’affirme comme la première puissance exportatrice mondiale, quelles raisons ses habitants auraient-ils de douter de la compétence et de la bonne foi de leurs dirigeants ? Durant 75 années, les Allemands étaient fiers de construire les meilleures voitures du monde, et cette fierté pansait les plaies du battage de coulpe post-shoatique qu’ils s’étaient vu imposer à Nuremberg pour cent ans encore peut-être. Le problème, c’est qu’au cours de ces 75 années passées sans sortir un deutsche Mark pour les choses de la guerre, les Allemands du quotidien oublièrent que la Pax Americana était un emprunt dont il faudrait un jour payer les intérêts. Les générations d’après-guerre oublièrent même que l’ami américain, qui les avait « libérés » en 1945, n’était jamais reparti de Ramstein ou Berlin, et qu’il avait mis autour de leur cou une laisse qu’il serrerait le jour où, voyant sa propre économie décliner, il préférerait immoler son obligé plutôt que de le laisser aller chercher à l’Est un protecteur plus solvable.

Le 26 septembre 2022 en mer Baltique, les élites mondialistes de Wall Street ont tiré très fort sur la laisse. Huit mois après avoir entraîné le peuple allemand dans une guerre où il avait tout à perdre, elles lui ont fait comprendre qu’il paierait de son cadavre les intérêts du plan Marshall. En faisant exploser Nord Stream, Washington a tranché la veine cave des géants industriels qui constituent la colonne vertébrale de l’économie germanique, et les travailleurs allemands ont constaté, bouche bée, que leurs élus politiques du SPD et de la CDU détournaient les yeux de ce forfait. Cette trahison des élites, qu’un certain petit caporal à moustache avait jadis qualifiée de coup de couteau dans le dos, est un peu le sentiment qu’éprouvent aujourd’hui les OS1 et OS2 (et même les ingénieurs) de BASF, que la direction à déjà commencé à licencier. Avant les sanctions anti-russes mise en place par Olaf Scholz pour le compte de Washington, BASF parachevait la construction, au nord de Mannheim, pour un montant de plus d’un milliard d’euros, de nouvelles unités de production. Les bâtiments étaient prêts à être mis en service. Deux ans après la mise en place des sanctions qui devaient mettre la Russie à genoux, ces nouveaux bâtiments BASF, restés vides, sont désormais démembrés et revendus par morceaux à la Chine. Pour les travailleurs de Ludwigshafen, le gouvernement actuel SPD/Die Grünen commence à avoir un goût de république de Weimar.

Les élites mondialistes et leur Gauleiter Scholz, responsables de ce désastre, désignent aujourd’hui en Allemagne deux adversaires politiques :

1/ l’Alternative für Deutschland (AfD), à qui les sondages prédisent 23 % des intentions de vote pour les prochaines échéances électorales. L’AfD est née de la petite classe moyenne libérale refusant dans les années 2010 le suivisme mondialisto-progressiste de la CDU. Sceptique envers l’UE et envers l’immigration massive, l’AfD a vite engrangé du vote populaire pour les mêmes raisons que le FN en France dans les années 80-90. Petits bourgeois et ouvriers y affluèrent, séduits par un discours protectionniste. L’AfD, c’est le FN de Jean-Marie avec 40 ans de décalage ; les mêmes causes (virage ultra-libéral, trahison des élites sur le terrain social, immigration forcée, dumping des salaires, paupérisation des espaces péri-urbains, choc des cultures) produisant les mêmes effets. L’AfD grandit plus rapidement que le FN jadis, mais n’a pas encore trouvé sa figure tutélaire. Jusqu’à présent aucune figure charismatique n’a vraiment enlevé le morceau à la tête du parti, dont l’organigramme ressemble moins à un système collégial qu’à une paix des armes entre les egos en présence. Pour l’instant, la sinophile Alice Weidel (elle a vécu et travaillé en Chine pendant 6 ans et parle couramment mandarin) a été désignée capitaine et semble tenir sa Mannschaft en ordre de bataille pour les élections à venir.


L’AfD est devenue sans conteste la troisième force politique outre-Rhin, et présente un programme relativement clair sur la plupart des marqueurs-clés de la résistance à l’Empire : opposition à l’obligation vaccinale Covid19, opposition aux injonctions woke et au prosélytisme LGBTQ+ dans l’espace public, rejet du narratif climatico-thunbergien du réchauffisme anthropique, opposition à l’immigration massive, exigence d’un référendum relatif à la sortie du pays de l’UE, arrêt immédiat des envois d’armes à l’Ukraine de Zelensky et reprise immédiate de relations bilatérales avec Moscou. Sur la question d’Israël, l’AfD présente d’abord quelques incohérences. Certains de ses élus vendangent en effet l’électorat populaire à coups de slogans islamophobes primaires, et croient utile de désigner Israël comme un exemple de nation souveraine qui ne cède rien aux instances internationales quand il s’agit de sa sécurité intérieure. Pour ceux-là, le sionisme est l’expression même du nationalisme assumé. Quand on y regarde de plus près, on se demande si certains élus AfD ne s’affichent pro-sionistes pour tout bonnement neutraliser le rayon shoatique qu’on leur balance dans la gueule à tout bout de champ. Une sorte d’ironique retour à l’envoyeur : à toute artillerie sa contre-artillerie. Dans leur for intérieur, les élus AfD ne peuvent pas ignorer QUI leur met dans les pattes ces manifestations contre le retour du nazisme ; ils ne peuvent pas ignorer QUI en Allemagne brandit sur eux le knout post-Nuremberg s’ils leur prend la moindre velléité de résistance à l’agenda mondialiste américano-sioniste. Le député de Thuringe Björn Höcke ne se trompe pas d’adversaire quand il qualifie le mémorial de la Shoah à Berlin de monument honteux clairement destiné à maintenir le citoyen allemand dans la honte de soi ad vitam æternam. Cette sortie de Höcke ne dit-elle pas que l’AfD sait parfaitement à quoi s’en tenir sur le dossier d’Israël de la dette shoatique ? En tous cas, force est de constater que si le RN de Marine Bardella s’est vu permettre de ré-intégrer l’arc républicain en France, et que le populiste hollandais Geert Wilders est le bienvenu en Israël, l’AfD reste vouée aux gémonies par les instances israélites allemandes. l’AfD n’a jamais fait techouva, et ces anathèmes du KRIF allemand semblent lui en toucher une sans faire bouger l’autre. Elle pousse l’effronterie jusqu’à écrire noir sur blanc dans son programme sa volonté d’interdire en Allemagne toute pratique relative à l’abattage casher.

Voici pourquoi le reductio ad Hitlerum reste l’arme principale (la seule ?) dont use le Système pour contrer le parti d’Alice Weidel et Maximilian Krah. La dernière trouvaille en date des médias mainstream pour assimiler l’AfD de 2024 au NSDAP de 1933 tient actuellement en un mot, ou plutôt en un nom : Potsdam. En novembre 2023, une réunion d’ordre privé se serait tenue dans cette ville proche de Berlin entre des responsables de l’AfD, qui y auraient (notez l’emploi du conditionnel) discuté de remigration, soit du fait de renvoyer dans leur pays d’origine 2 millions d’immigrés fraîchement arrivés sur le sol allemand. C’est de cette miette que les petits chacals du mainstream font depuis deux semaines un festin journalistique, sans présenter la moindre preuve écrite, audio ou vidéo attestant de l’exactitude des propos supposément échangés au cours de cette rencontre. Inutile donc de chercher à savoir si cette remigration dont il aurait été question désignait le renvoi dans leur pays d’origine d’immigrés pas encore régularisés ou ayant commis des faits de délinquance ; non, désormais il n’est question dans les journaux que d’une réunion secrète entre néonazis dans une villa de Potsdam et où l’on aurait parlé de déportation. C’est donc une nouvelle conférence de Wannsee, point barre. Le gouvernement d’Olaf Scholz, qui bat actuellement les records d’impopularité combinés des gouvernements Macron et Hollande, s’est vite emparé de ce RHPS (retour des heures les plus sombres) pour expliquer que si l’économie allemande battait de l’aile actuellement, ce n’était pas à cause des sanctions anti-russes qu’il avait cosignées sous la pression de Washington, mais à cause de la résurgence du nazisme en Basse-Saxe. On notera que le concept de re-localisation de populations n’a pas arraché à cette coalition SPD/Grünen le moindre cri d’orfraie quand un ministre de Netanyahou a demandé qu’on relocalise en Allemagne une partie des Palestiniens que Tsahal entendait bouter hors de Gaza.


2/ L’autre adversaire politique actuel des élites mondialistes en poste à Berlin s’appelle Sahra Wagenknecht. Fille d’un père iranien et d’une mère allemande, diplômée en philosophie (penchant Hegel et Marx), elle claqua la porte en 2010 du SPD pour fonder son propre parti de gauche. Elle est mariée à Oskar Lafontaine, figure historique des sociaux-démocrates allemands, qui n’arriva jamais jusqu’à la Chancellerie en raison de son allergie à l’entrisme des Yankees dans les affaires du Bundestag. Sahra Wagenknecht est belle, élégante, tirée à quatre épingles ; il faut donc l’avouer : elle se bat pour le peuple, mais elle ne fait pas peuple. Sa rhétorique a néanmoins du chien, et a mouché sur les plateaux TV bien des sociaux-traîtres du SPD ou des Grünen. Les chaînes TV mainstream sont donc emmerdées : cette nouvelle femme de gauche sort grave des clous mondialistes, mais elle prend vraiment bien la lumière et fait ronronner l’audimat. Et les sondages suivent, certes sans atteindre quantitativement ceux de l’AfD.

Wagenknecht qualifie sa ligne politique de Linkskonservatismus (comprendre : gauche du travail droite des valeurs ?). En pleine crise Covid19, elle déclare qu’elle est catégoriquement opposée à l’obligation vaccinale, et que ni elle ni ses enfants ne se sont fait injecter. Elle s’oppose au narratif climato-alarmiste schwabo-thunbergien, et promet d’arrêter les frais des projets dits de transition climatique, comme par exemple le renoncement complet au nucléaire. Sur le woke et le cancel, elle déclare que ce sujet lui semble n’être rien d’autre qu’une Konversation der Privilegierten (en langage soralien = un truc de bourgeoises non productives qui n’en peuvent plus de leur vacuité intérieure). Concernant la politique migratoire entamée par Angela Merkel, Wagenknecht s’y affiche fermement opposée, déclarant au Neue Zürcher Zeitung que « toute nation a des capacités limitées pour accueillir et intégrer dignement une main d’œuvre immigrée, et que ces limites en Allemagne ont été depuis longtemps dépassées » (du Georges Marchais pur jus dans son discours du 9 janvier 1981).

Quid de son rapport à Israël et au sionisme ? En 2010, pour redorer l’image d’Israël chez ses alliés après l’opération Plomb durci, le président israélien Shimon Peres était venu à Berlin arroser dru les députés du Bundestag au glyphosate shoatique. À la fin d’un discours culpabilisant (digne du sketch de Dieudo Le 66e championnat de la victimisation), l’intégralité des députés du Bundestag s’était levée d’un bloc pour une standing ovation. Seules deux députées restèrent vissées sur leur siège, et n’ébauchèrent pas l’esquisse d’un applaudissement, fixant le président israélien avec un regard de défi. Sahra Wagenknecht était l’une d’elles. Elle paya dès le lendemain son crime de lèse-Likoud : des membres de son parti lui crachèrent à la gueule, et les médias de grand chemin crurent avoir découvert la nouvelle Eva Braun. Elle resta droite dans ses Stiefeln et ne fit pas techouva. En 2016 elle s’est rendue en Israël avec son parti d’alors Die Linke, elle a certes fait la visite obligatoire (pour une Allemande) à Yad Vashem, avant de rencontrer les fractions de gauche du Chadasch et du Meretz, ainsi que la Rosa-Luxemburg-Stiftung ou les organisations Breaking the silence et B-Tselem. Depuis le 7 Octobre, elle condamne avec précautions oratoires le nettoyage ethnique en cours à Gaza.

Mais c’est sur le dossier ukrainien que Sahra Wagenknecht s’expose le plus actuellement, et ce pour les raisons exposées au début de cet article, et que Xavier Moreau expliquait sur Stratpol dès février 2022. Ayant elle-même compris que l’Allemagne allait être le dindon suprême de la farce anti-russe menée par l’Ami américain, Wagenknecht tenait le 25 février 2023 à Berlin un rassemblement baptisé « Aufstand für Frieden » (Debout pour la paix) demandant l’arrêt immédiat des livraisons de Rheinmetall à l’Ukraine de Zelensky. Des responsables de l’AfD, comme le député de Thuringe Björn Höcke, lui apportèrent leur soutien, se disant parfaitement en phase avec elle sur la nécessité de résister aux ingérences otanesques et de renouer un dialogue avec Moscou, afin de remettre au plus vite en activité le cordon ombilical gazier entre les deux pays. Parmi les slogans relevés par la presse au cours de ce rassemblement pour la paix : « Der Agressor sitzt nicht in Moskau, sondern in Berlin. » [« L’agresseur n’est pas à Moscou, mais à Berlin. »]

Évidemment les médias mainstream se régalent toujours de voir l’AfD soutenir Wagenknecht, ils en profitent pour lui demander : « qu’est-ce que ça vous fait d’être félicitée par des nazis ? » La ficelle est lourdingue, et Dieu merci Wagenknecht ne tombe pas (comme un Mélenchon) dans la chausse-trappe du divide ut regnes. Elle ne crache pas à la gueule de Björn Höcke pour son soutien, au grand dam des Tulius Detritus journalistiques qui attendaient une zizanie. Elle ajoute ne s’interdire aucun échange d’idées avec aucun parti politique, et ne pas considérer les électeurs de l’AfD comme des nazis mais comme des citoyens déçus à juste titre par la politique de leurs élites actuelles. Elle prend bien entendu ses distances avec les résiduels illuminés tatoués de swastikas qui prétendent rendre l’Allemagne aux Aryens en faisant exploser des stands à kebab. Ni peuple élu, ni Herrenrasse.

Sur la question de voir l’Allemagne recouvrer sa souveraineté face à l’Empire, l’AfD et le BSW ont donc bien identifié un adversaire commun, celui-là même que Vladimir Poutine appelle l’empire du mensonge. Le parti d’extrême droite pèse 23 % mais n’a pas encore trouvé sa tête de proue ; le parti d’extrême gauche possède un vrai chef mais n’a pas encore dépassé 7 %. Chacun convoite la dot électorale de l’autre, mais aucun ne semble pressé pour un mariage soumis au régime de la communauté réduite aux acquêts.

L’union sacrée entre ces extrême gauche et extrême droite les moins bêtes du monde est donc loin d’être actée, mais on salue l’effort. Le monde est en train de changer de paradigme géopolitique, et cela fait naître des vocations. La révolte des nations apparaît de plus en plus possible à mesure que l’Empire est défait sur le front ukrainien. La Bête est blessée et se met à mordre les peuples de ses vassaux européens, quitte à réveiller certains de leur torpeur post-Nuremberg. Le coup que Washington vient de porter à la nation allemande en détruisant ce qui faisait sa plus grande fierté – son industrie – pourrait avoir réveillé un peuple que l’Empire pensait tenir éternellement aux fers du repentir. Or, comme le dit Alain Soral, le rayon paralysant de la Shoah s’amenuise à chaque fois qu’un enfant de Gaza meurt sous les bombes de Tsahal. Que Netanyahou continue comme ça, et bientôt le mot sioniste aura remplacé le mot nazi dans le dictionnaire de la honte. Enfin libérés de cette dette infamante, un long travail attendrait les Allemands pour bouter la cinquième colonne US hors de Ramstein et Berlin. Une union sacrée des patriotes saura-t-elle se former outre-Rhin pour relever ce défi et extraire de la Chancellerie les Gauleiter que l’Empire y a installés ? Une union sacrée, qui, si elle se veut l’exact contraire de l’hydre qu’elle combat, se devra d’être l’union de la gauche du travail et de la droite des valeurs.

Was die Zukunft bringt, steht in der Ukraine.

Charles Chevalier

Wagenknecht droite dans ses bottes anti-US (2015)

Alice Weidel, homosexuelle, ex-Goldman Sachs (2019)

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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