Jonathan Glazer, Auschwitz 2.0 et la guerre israélo-américaine contre l’Allemagne

Jonathan Glazer, Auschwitz 2.0 et la guerre israélo-américaine contre l’Allemagne

Derrière le conflit russo-ukrainien provoqué par l’OTAN se profile une guerre multidimensionnelle de l’axe américano-israélien contre l’Allemagne. Car, pour l’instant, les grands perdants du conflit en Ukraine sont les Ukrainiens et les Allemands.

La production industrielle allemande a chuté de 10 %, l’inflation a frôlé des records avant de se calmer, l’oligarchie laisse passer (officiellement) 400 000 migrants par an, les paysans pètent les plombs, l’AfD monte en flèche. Vite, un shoah-movie !

Sortie du dernier Jonathan Glazer en pleine guerre civile européenne

La guerre israélo-américaine contre l’Allemagne comporte trois volets principaux :

 un volet économique, avec la destruction du gazoduc reliant la Russie à l’Europe, condition du miracle économique allemand de ces dernières décennies ;

 un volet militaire, avec la pression de l’OTAN sur une guerre ouverte contre la Russie ;

 un volet médiatique et culturel, avec l’accentuation de la culpabilité shoatique. Une opération de démoralisation calculée, au moment où le pays retrouve sa vigueur nationale. Rien ne vient par hasard.

« Je me souviens avoir été frappé par les visages des témoins, des spectateurs, les regards complices, vous voyez  ? Des Allemands ordinaires. Je me suis alors demandé comment ce serait possible de rester planté là à regarder ça. Certains visages semblent apprécier ce qu’ils voient. Le spectacle, son aspect de cirque. » (Glazer)

Et comme par hasard, le réalisateur juif Jonathan Glazer sort un film sur Auschwitz (annoncé en août 2022, soit 5 mois après le début de l’opération spéciale en Ukraine), déjà encensé par toute la critique, qui convulse de dithyrambes. C’est tout simplement incritiquable.

On y voit la vie familiale et professionnelle du commandant du camp à côté de l’horreur. De là à faire le parallèle avec la montée de l’AfD dans une Allemagne qui n’en a pas fini avec ses démons…

Hoess qui fait sa vie de famille à côté des détenus, c’est l’Allemagne qui caracole en tête de l’Europe en exploitant les migrants, ces esclaves sous-payés, comme les juifs à Auschwitz. Tous les parallèles fonctionnent.

Israël Inter a adoré le film

Sonia Devillers : « Pour moi, on n’est pas loin du chef d’œuvre ».

La gourde de service interroge Jonathan et pose les questions essentielles : « Vous avez voulu tourner dans les vraie maison de famille des Hoess. Euh, elle a été habitée, après la guerre, cette maison ? Vous avez pu entrer d’dans ? »

Oui, par les fantômes des nazis, Sonia, qui hantent toujours l’âme allemande ! Bouh !

La gourde insiste : « Mais pourquoi avoir éprouvé le besoin de tourner sur les lieux d’un crime de masse ? »

Le film est une coproduction anglaise, américaine et polonaise, tiens, comme la coalition radicalement antirusse. Hollywood et guerre ont toujours fait bon ménage.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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