Les positions de l’ex-conseiller fédéral UDC sont toujours plus radicales, notamment sa critique de la gestion de la pandémie par Berne.
Ueli Maurer le 13 janvier 2021 à Berne, lors d’une conférence de presse qui porte sur les mesures visant à contrôler la propagation de la Covid-19.AFP
«Le combat politique du Zurichois ne connaît pas de retraite», constate la «NZZ am Sonntag »du jour. Cela sur la base de l’analyse de nombreuses apparitions publiques d’Ueli Maurer depuis son départ du Conseil fédéral. Le journal détaille notamment les déclarations d’Ueli Maurer au sujet de la gestion de la pandémie lors d’une interview à Hoch2.tv, fin décembre dernier: «La pandémie était une hypnose de masse» et une «hystérie» sciemment attisée, y dit-il ainsi.
«L’industrie pharmaceutique était derrière tout ça»
Le Zurichois affirme qu’«il était en réalité évident dès le début que cela ne pouvait pas être aussi grave que ce qui a été présenté». Et que «toute l’industrie pharmaceutique était derrière tout ça, ils ont gagné de l’argent avec ça» en exploitant la peur. Le Conseil fédéral, dont il faisait partie, aurait réagi de façon anxieuse et dépassé les bornes. «Nous avons fait croire que nous avions des vaccins absolument utiles», lance-t-il encore.
Incompréhension des responsables de la santé
Les déclarations d’Ueli Maurer, qui n’en est pas à son premier coup de griffe, ont suscité l’indignation des responsables de la politique de santé. La remise en question si radicale des décisions du gouvernement «est indigne d’un ex-conseiller fédéral», pour la conseillère nationale Barbara Gysi(PS/SG), présidente de la Commission de sécurité sociale et de la santé publique (CSSS). Lukas Engelberger (Le Centre/BS) qui préside la Conférence des directeurs de la santé (CDS), réfute l’idée de manipulation de la population et ajoute: «Les récents chiffres publiés par l’OMS indiquent que, rien qu’en Europe, la vaccination a sauvé 1,4 million de vies.»
Comportement non usuel selon Pascal Couchepin
La façon dont Ueli Maurer critique ses ex-collègues du Conseil fédéral et place les décisions communes dans le royaume du complot est sans précédent, écrit le journal zurichois. Interviewé à ce propos, l’ancien conseiller fédéral Pascal Couchepin dit s’en étonner: «Des attaques directes d’une telle virulence ne correspondent pas à l’usage pour les anciens conseillers fédéraux», déplore-t-il.
Source : Le Matin.ch
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