Maintenant vous savez qui est contre l’Etat de droit, contre la liberté d’expression et pour la censure.
Ils insultent, ils rejettent une décision d’un tribunal.
Vous vous croyez où ? En territoire occupé ? https://t.co/SSrCaCji6z— Youssef Hindi (@Youssef_Hindi) January 27, 2024
La Rédaction d’E&R
La diffusion du documentaire sur le général Qassem Soleimani, prévue ce vendredi 26 janvier, pourra bien avoir lieu. Le juge des référés du tribunal administratif de Nice a annoncé qu’il suspend l’interdiction prononcée, vendredi 19 janvier, par le préfet des Alpes-Maritimes.
« Atteinte grave (…) aux libertés d’expression »
C’est l’association Culture populaire, qui organise cette projection-débat, qui avait déposé ce recours mardi dernier. Le juge des référés, qui a examiné l’arrêté préfectoral, « conclut que le préfet des Alpes-Maritimes, en interdisant la projection-débat en litige, a porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés d’expression et de réunion ».
« Il n’est pas établi que le contenu du documentaire serait de nature à favoriser l’importation sur le sol français du conflit israélo-palestinien et, plus généralement, à créer un contexte rendant probable la survenue d’incidents ou la tenue de propos antisémites », affirme le juge des référés dans son ordonnance.
[…]
Je compte naturellement faire appel du jugement rendu ce jour par le tribunal administratif de Nice. La projection du documentaire sur Soleimani et la conférence organisée constituent, surtout dans le contexte actuel, une grave incitation à la haine et à la discrimination.
— Préfet des Alpes-Maritimes(@prefet06) January 26, 2024
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