Lieu de paix, de prière, source de miséricorde
FINISTÈRE
Grâce à une lectrice de Morzhed hoc’h, nous avons découvert Kerizinen, ce haut lieu de prière directement connecté avec Notre-Dame du Très Saint Rosaire.
C’est à partir des apparitions de Jésus et Marie qu’eut Jeanne-Louise Ramonet dès 1938 dans un champ aux abords de sa maison, que sa renommée modeste et locale au départ, fut de plus en plus grandissante au fil des années. Elle consigna humblement dans un cahier ordinaire les révélations qui lui ont été faites par ces voix impénétrables. Elle avait diffusé ces consignes et autres souhaits divins à son entourage, puis chemin faisant de la quête spirituelle, sa parole sortit de sa périphérie locale. Le message délivré fut colporté au-delà des frontières de son canton. Il arriva jusqu’à l’évêché de Quimper qui n’empêcha pas qu’on prie la Vierge Marie ni que « des fidèles s’associent dans ce but louable ». Encore heureux qu’il ne s’y opposa pas à ce relent de ferveur religieuse et acte de foi. Il est vrai que depuis Vatican II tout est possible.
Comme il est dit in situ et sur le site, « Les écrits de Jeanne-Louise insistent sur la compassion de Marie et son union avec le Christ, ils appellent à prier et à se tourner vers leurs deux Cœurs unis dans l’Esprit Saint. Ils soulignent également les conséquences graves de l’oubli de Dieu, et encouragent à la conversion car Jésus est le Chemin, la Vérité, la Vie. Ces écrits sont aussi une invitation aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, à la prière, en particulier le Rosaire et à l’exigence de l’amour du prochain ».
Les grands mécréants que nous sommes à la rédaction, nous restons dubitatif sur ce que « Le 13 juillet 1952, des pèlerins ont vu couler de l’eau en contrebas du champ des apparitions. Depuis, cette eau n’a jamais tari et, d’après beaucoup de témoignages, de nombreuses grâces ont été obtenues par l’intermédiaire de cette eau ». Nous voyons là une tardive récupération très certainement inconsciente d’un ancien culte dédié à une déesse de l’époque mégalithique, devenue depuis l’ère chrétienne une vierge noire locale disparue. Son eau est miraculeuse comme il se doit. Nous aimerions connaître l’ancien nom de cette source car il nous donnerait des éléments majeurs pour identifier la divinité ondine, source de vie qui délivre ses bienfaits.
Il faut en convenir, les lieux où errent tangiblement des caresses mystérieuses autour de l’oratoire sont calmes et reposants. La ferveur des croyants impriment certainement dans l’air des flux métaphysiques apaisants et régénérateurs. Il est indéniable que la résonance chthonienne est forte dans ce périmètre. La source n’est pas étrangère à cette infiltration spirituelle dans nos âmes.
Cette eau doit avoir de réelles propriétés autres que celles de galvaniser la dévotion car nous avons vu plusieurs personnes faire le plein de ce précieux liquide dans des grosses bonbonnes. Pour le coup, nous avons nous aussi rempli nos gourdes. Sait-on jamais.
Croyants ou pas, il faut venir visiter et s’imprégner de l’ambiance quasi ésotérique de Kerizinen. Un peu de liaison religieuse ne nous a pas fait de mal, nous les grands impies de la rédaction. Nous avons été écrasés par ce silence de plomb qui remplit cet espace profond.
Merci à notre lectrice qui nous a permis de nous reconnecter avec des mystères qui nous échappent. Nous avons eu un grand moment de quiétude et de félicité, ce qui devient rare de nos jours.
Source : Morzhed-Hoch
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