L’affaire Oudéa-Castéra : une tempête dans un verre d’eau (bénite)

L’affaire Oudéa-Castéra : une tempête dans un verre d’eau (bénite)

À peine nommé, le nouveau ministre de l’Éducation nationale, qui est en
même temps ministre des Sports (pourquoi se contenter d’une seule
mission quand on peut en faire deux avec une incompétence remarquable),
épuise déjà ses faibles forces dans le maelström médiatique qui semble
vouloir l’emporter.

Accusée d’avoir scolarisé son fils au sein d’un
établissement privé catholique, l’école Stanislas, Amélie Oudéa-Castéra est
prise entre ses propres mensonges, l’animosité des syndicats enseignants à
son encontre et les attaques lancées contre l’établissement catholique.

Alors que madame le ministre affirmait que le choix du privé s’était imposé après avoir
constaté l’incurie du service public incapable de remplacer les professeurs
absents, Libération publie, lundi 15 janvier, la version de l’enseignante de l’école
Littré qui affirme que seul le fils aîné y a été scolarisé, et pour quelques temps
seulement en petite section de maternelle. Face au tollé, Amélie Oudéa-Castéra
a finalement dû reconnaître qu’elle avait menti, ou, plutôt, qu’elle avait tort d’avoir
été sincère. Mobilisant le vocabulaire maternel – « ressenti », « maman » –, elle
préfère manifestement employer le « dont acte » que le mea culpa. Pas très
catholique.

 

Sur ces entrefaites, la lumière se braque sur le collège-lycée Stanislas qui avait
fait l’objet d’une enquête diligentée en février 2023 par Pap Ndiaye (qui pour
sa part avait scolarisé ses enfants à l’école alsacienne, là même où le petit
Gabriel Attal avait usé ses fonds de culotte).

Exhumant ce rapport, Médiapart s’étouffe en apprenant que l’école Stanislas ne
respecte pas les lois de la République sociétale : « homophobie, sexisme,
théories de conversion, diabolisation de l’avortement
 ». En un mot, le
séparatisme.

Assise fièrement sur les ruines de l’école publique, la gauche d’exposition
demande la démission du ministre tartuffe, mais surtout très cruche.
Lors de sa conférence de presse peu suivie (8,7 millions de téléspectateurs),
l’éternel écolier Macron, répondant à une question sur cette affaire, s’est
enorgueillit d’être un « enfant des deux écoles » (sans doute une autre façon de
dire qu’il a toujours eu le cul entre deux chaises) avant de défendre les « choix
individuels
 » de sa ministre qui a eu un propos public « maladroit ». Et de
persifler : « elle s’en est excusée, elle a bien fait. »

Qui est Amélie Oudéa-Castéra ?

Nièce d’Alain et de Patrice Duhamel, cousine de Benjamin Duhamel (le petit dernier qui officie sur BFM TV), Amélie Oudéa-Castéra est, comme Emmanuel Macron, issue de la promotion Léopold Sédar Senghor, la seule à ne pas avoir eu de classement officiel puisqu’il fut annulé par le conseil d’État en janvier 2007. Une promotion qui est également connue pour la carrière fulgurante de ses membres.

À la sortie de l’ENA, Amélie Oudéa-Castéra rejoint la cour des comptes mais elle change de cap en 2018. Elle démissionne de son poste de fonctionnaire en juin pour intégrer le groupe Carrefour en tant qu’administratrice tout en prenant sa place au sein des « Young Leaders » de la French-American Foundation-France.

 

Restera-t-elle assez longtemps pour saccager les JO de Paris ?

Hyacinthe Maringot


 

Conséquence de l’affaire, l’établissement privé d’enseignement catholique Stanislas s’est vu supprimer sa subvention de 1,4 million par la mairie gauchiste en faillite.

Edwy Plenel est très fier de cette victoire du « journalisme d’impact », comme il le définit poétiquement. Alors qu’ils s’agit uniquement d’un sale boulot de collabos pour démolir un adversaire idéologique.

 

Oudéa-Castéra n’est pas seule dans la tourmente : son supérieur direct, le petit Attal, bombardé PM à 14 ans – pardon, 34, mais c’est tout comme –, vit une entrée en fonction désagréable.

Des journalistes ont découvert que ses diplômes sentaient le traficotage, une habitude, en haut lieu macronien. Même topo pour le Président, dont le cursus à l’ENA puis chez Rothschild sent le piston.

Mophobie et tisémitisme

Heureusement, toutes ces attaques ne sont que haine et complotisme, homophobie et antisémitisme. C’est d’ailleurs ce qu’a résumé le Président dans son allocution du 16 janvier 2024 : « Bonjour la génération de complotistes » !

On se demande ce qui a bien pu déclencher cette mutation générationnelle…

 

La Rédaction d’E&R

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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