Peut-on vraiment écrire sur les immigrants que « rien ne peut leur être reproché » ?
Les Canadiens réalisent en plus grand nombre aujourd’hui que la politique migratoire du gouvernement Trudeau fait plus de mal que de bien au pays.
Cela dit, je suis surpris par les positions de certains commentateurs sur le sujet, comme celles de l’ancien politicien et maintenant chroniqueur Mario Dumont : « Je tiens à être clair: ce ne sont pas les immigrants qui sont à blâmer. C’est la politique d’immigration du gouvernement [libéral de Justin Trudeau qui l’est]. Les immigrants installés ici depuis un mois ou un an doivent être accueillis positivement. Ils sont venus améliorer leur sort, travailler chez nous, rien ne peut leur être reproché. Ils ne doivent surtout pas payer pour l’incompétence d’un gouvernement que NOUS avons élu. » [1]
Peut-on vraiment écrire sur les immigrants que « rien ne peut leur être reproché » ? M. Dumont met uniquement la faute sur le gouvernement libéral parce qu’il est pro-conservateur. Mais que pense-t-il de ces immigrants qui achètent un billet d’avion pour le Canada en prévoyant demander l’asile et en sachant d’avance qu’ils seront refusés ? Bref, ces milliers d’immigrants qui bafouent les règles, restent illégalement au Canada pendant des années, coûtent des fortunes en services divers octroyés, sans oublier ceux qui nuisent à l’essor du français [2].
Il faut arrêter de dorloter les immigrants qui ne jouent pas franc jeu avec nous. Il faut durcir les lois migratoires et vite. Et estimons-nous chanceux d’avoir les États-Unis entre nous et l’Amérique latine, et les océans entre nous et le reste du monde, car la situation pourrait être pire.
Sylvio Le Blanc
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec