« La honte. Le Parisien et France 5 déroulent le tapis rouge à un franco-israélien qui rentre de Gaza après plusieurs semaines à servir comme réserviste au sein de l’armée de Tsahal. Le même qui dans Le Parisien dit « ne pas se sentir responsable des civils palestiniens » et parle de « guerre juste ». Personne pour poser la question des crimes de guerre israéliens et du génocide. Je vais demain à nouveau saisir la justice. »
Thomas Portes a raison de pester contre l’invitation du Parisien et de France 5 (la pire chaîne du PAF) de Noam Ohana, un réserviste « franco-israélien » (tiens, c’est autorisé dans ce sens ?), qui ne fait pas la différence entre les civils et les combattants du Hamas. Comprendre que dans l’armée israélienne, ce postulat permet de flinguer n’importe qui.
Licence to kill
De retour du front, le réserviste franco-israélien Noam Ohana, décrit la violence de combats qui ne cessent jamais et pointe l’absence d’horizon politique
« Ce qui est mission impossible, c’est faire la différence entre les combattants et les civils »https://t.co/Dc4GHfpYbn
— Le Parisien (@le_Parisien) January 16, 2024
« Et nous, que ferions-nous si la France était attaquée ? » (Tabet)
L’interview dans Le Parisien est surréaliste, et l’édito de Marie-Christine Tabet, la directrice adjointe de la rédaction, est pire dans le genre justification : elle oublie tout simplement les décennies de meurtres, de privations, d’humiliations subis par les Palestiniens, pour ne voir que le 7 Octobre ! Et c’est le numéro 2 de la rédaction…
« Je suis choqué aussi. Comment vous soutenir ? J’ai suivi. Du sang palestinien sur les mains et aucun contradicteur. Temps de parole illimité à la propagande israélienne. » (josé phyr sur X)
C’est comme si on invitait un nazi à parler tranquillement massacres de civils, en majorité de femmes et d’enfants. La télé et la presse ont encore franchi un pas vers l’abjection et l’abîme, pendant ce conflit. Elles en sortiront lessivées, exsangues, encore plus dépendantes de l’argent du privé et de l’argent public qu’avant.
« Je ne suis pas insensible à la situation humanitaire désastreuse à Gaza, mais tout a été mis en œuvre pour mélanger la vie, les infrastructures civiles et la machine de guerre que le Hamas a construit. »
Guerre à Gaza : Noam Ohana, réserviste de Tsahal, témoigne dans #CàVous pic.twitter.com/ivSyKniVKX
— C à vous (@cavousf5) January 16, 2024
Comme par hasard, ce Noam Ohana est partout : après Le Parisien et l’émission de la gourde Lemoine (une féministe de paille comme Hidalgo à Paris) flanquée de son commissaire politique Liste Noire Cohen, place à Europe 1, qui a choisi son camp.
Khan Younès (Gaza) : « Il y a des infrastructures civiles et en dessous dans les tunnels, une autre ville, avec des infrastructures militaires hallucinantes », témoigne Noam Ohana, réserviste dans une unité d’élite de commandos parachutistes de Tsahal #Europe1 pic.twitter.com/Wm1cFaK4Zy
— Europe 1 (@Europe1) January 16, 2024
Pourquoi cette nouvelle tête surgit-elle partout dans ces médias de soumission ?
Tout simplement parce qu’Olivier Rafowicz, le porte-parole officiel de Tsahal en français, est cramé de chez cramé.
C’était notre petit tour dans les médias qui font la promotion des crimes de guerre israéliens. Et maintenant, vous reprendrez bien une cuillérée de 2P2M ?
Ces mêmes médias comptabilisent une par une les victimes civiles ukrainiennes des bombardements russes, qui ne les visent pas délibérément. Pour ces médias, les criminels de guerre, ce sont les Russes.
Macron, en bon employé de l’Empire et de l’UE (qui est une succursale de l’Empire), vient d’annoncer l’envoi de centaines d’obus et de 40 missiles longue portée (Scalp) aux Ukrainiens. Pourquoi ne pas les envoyer sur les Russes directement ? Par exemple sur les civils de Belgorod ?
À force de mentir, et d’avoir fait du 2P2M un principe absolu, le Système médiatico-politique est devenu fou.
Malgré tout, il reste une chance au Parisien, à France 5 et à Europe 1 de se rattraper déontologiquement : inviter un combattant du Hamas.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation