La gauche a bien son mur des cons, on n’est pas de droite mais on revendique un mur des connes puisque tout le monde pense qu’on est sexistes. D’abord, sexiste, c’est croire au sexe, ou plutôt aux sexes car jusqu’à preuve du contraire, il y en a deux. Donc on est sexistes.
France Inter, on le sait tous, dans son département Divertissement, est un ramassis de faux humoristes, juste bons à faire la retape du Système avec notre fric. Si on reconnaît que Guillaume Meurice peut être drôle, mais que son militantisme de gauche limite son talent, il y a dans la maison amirale de Radio France un paquet de tanches à peine imaginable.
On en a déjà épinglé pas mal ici, un peu comme des papillons, et après ils sont morts. Ceux qui ont chassé le papillon étant petits, une fois devenus grands, regrettent d’avoir crucifié sur une plaque de liège ces tableaux volants, qui en plus finissaient par se dessécher et perdre leurs ailes, donc ça redevenait des larves. Autant punaiser des chenilles.
Un cafard qui vole, ou une mite, pire, une punaise, c’est repoussant, ça fait un bruit d’hélicoptère et ça fait chier au quotidien. Les pauvres connaissent ça, les insectes nuisibles, qui sont juste là pour faire bien ressentir profondément la pauvreté. À côté, le papillon, et même la coccinelle chère à ce bon vieux Campagnol, c’est émouvant et joli, et ça vient pas taper dans les placards à bouffe.
Tout ça pour dire qu’on a écouté, parce qu’on est sérieux et qu’on ne parle pas d’un truc qu’on n’a pas vu, la chronique de Rosa Bursztein. Ça commence comme Rosa Luxemburg mais ça finit mal, en termes de talent. Vous allez nous dire, vous la crucifiez parce qu’elle est juive, vous allez en faire une christette ! Pas du tout, on a crucifié aussi des non-juifs ici, donc argument non recevable.
Un jour, un humoriste nous a dit, je ne prononce jamais le mot con, parce tout le monde l’utilise et qu’on est toujours le con de quelqu’un. Certes, mais la vraie définition du con, c’est celle d’Audiard : quelqu’un qui avance et qui ne se rend pas compte qu’il est mauvais. on pourrait croire que c’est subjectif, mais, par exemple, Séjourné est un con. La preuve en images :
Vous avez envie de ne pas rire ? Écoutez Rosa
Séjourné pourrait allègrement figurer sur le mur des connes, mais aujourd’hui c’est Rosa qui a la vedette. On va faire vite, voici sa chronique sur janvier sans alcool (on ne met pas la version rosbif, ici c’est Paris).
Rosa est cool, elle parle de cul tout le temps, de fête, d’alcool, ça doit être un super coup ! En plus, elle est belle comme un insecte volant, mais sans les ailes.
Puisqu’on parle alcool, et que le sujet est sérieux malgré l’humour extraordinaire de Rosa, on va écouter Jean-Luc, 66 ans, ex-alcoolo.
« J’ai commencé à travailler à 16 ans et j’ai toujours aimé faire la fête, boire des coups… Mais cela restait festif et modéré. C’est vers 35 ans que j’ai commencé à consommer de l’alcool. Beaucoup d’alcool. (…)
Je consommais jusqu’à deux ou trois litres par jour. Je me levais à 6h du matin pour embaucher, mais je devais boire. Sinon, je ne tenais pas la journée. Mes mains tremblaient… »
Jean-Luc, c’est pas le genre (de) Rosa, il bosse et il boit pas festif. Il commence à 16 ans et il tombe dedans à 35. Depuis, c’est l’enfer. En plus, il était chauffeur-routier :
« Je n’étais pas ivre mort quand je travaillais, mais j’étais positif. En revanche, quand je rentrais du boulot, je me mettais dans des états lamentables
Retrouvez le témoignage complet de Jean-Luc dans Le Républicain.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation