Prologue « Le profil public que cultive soigneusement Nikki Haley en tant que notable du parti républicain, fait de déréglementation, interventionnisme à l’étranger et soutien indéfectible à Israël, lui a généré de lucratives affaires. Entre février 2022 et janvier 2023, en comptant uniquement ses conférences devant des banques et autres lobbies, ont été rémunérées environ 2,5 millions de dollars, plus que ce qu’elle avait gagné en huit ans comme Gouverneur de la Caroline du Sud puis comme membre du gouvernement Trump ».1
Krispy Kreme ou KFC ? Haïr ou détruire – au choix : Iran ? Russie ? Chine ? Palestine ?
Au moment où l’on apprend qu’un Nième dodu flasque vient d’être nommé par Klaus Schwab à Matignon, voici le probable prochain président fantoche des ex-EU, Nimrata Nikki Randhawa dit Nikki Haley, Young Global Leader 2011 sélectionnée par la Reine Rania de Jordanie Herself.2
Avant que nos lecteurs ne chargent Papa Mendelssohn de misogynie – sans doute parce que son auguste épouse ressemble les Jours Avec, à Edith Evans en Lady Bracknell3, et les Jours Sans, à Sybil Thorndike en Jeanne d’Arc4, il se bornera à dire d’une part, que ces deux actrices avaient pour elles, tout comme son auguste épouse, sinon la beauté, du moins l’intelligence et le génie de la scène, et d’autre part, en ce qui concerne Nimrata dit Nikki Haley, à laquelle font défaut ces trois éléments, devenir misogyne, il y a de quoi.
En 2017, ce personnage d’origine Sikh Punjabi, jusqu’alors membre du parlement de la Caroline du Sud (2004), puis gouverneur dudit état (2010), inconnu à l’international et sans aucune formation en diplomatie ni même en histoire moderne ou militaire, fut nommée Ambassadeur à l’ONU par Trump. Ainsi fallait-il s’attendre au pire, ou plutôt au pitre. Et Nimrata s’y révéla d’une inculture, d’une vulgarité abyssale, ânonnant à tout va le script rédigé par ses maîtres en Néo-connie, lèvres pincées, voix grinçante, le visage tordu dans des expressions aussi cruelles qu’éhontées.
Si Nimrata, tel un Rishi Sunak de poche, est la créature-type du renseignement britannique refilé aux EU (son grand-père était, faut-il s’en surprendre, officier de cavalerie au service de l’occupant britannique5 sa fortune, passée de moins de 1 million en 2019 à 8 ou 12 millions de dollars (ce n’est pas clair, pour ne pas dire plus) en 2022 s’est gonflée sous le coup de « conférences » à huis-clos pour Barclay’s Bank et divers organismes Jabotinskiens, conférences pour lesquelles aucune transcription n’est disponible, à supposer même qu’elles aient véritablement eu lieu.
Selon le Washington Post, « le porte-parole de Haley a expliqué que sa campagne (présidentielle) ne possède pas les transcriptions des discours rémunérés de la candidate, car ce ne sont que des séances de question-réponse ».
Quant au fait que Nimrata a choisi de ne pas rendre publiques ses déclarations d’impôt, « Haley aurait l’intention de le faire » selon le porte-parole, qui toutefois refusa de répondre aux questions du Washington Post sur la date de leur éventuelle publication.
En 2019, Nimrata fut nommée au Conseil de direction de Boeing Corporation, récompense pour avoir juré de « faire comprendre aux syndicats ouvriers que l’État de la Caroline du Sud n’en veut pas, n’en a pas besoin et qu’il n’y sont pas les bienvenus » (citation). Elle s’est décrite elle-même comme « union buster » – pourfendeuse de syndicats ouvriers.
Mais, les Étasuniens étant futés, il faut supposer que les ouvriers voteront en masse pour elle – peut-être contre un joint, un Oxycontin ou un hamburger gratuit.
Divers articles parus récemment dans la presse des EU éclairent quelque peu la trajectoire lumineuse de notre héroïne :
• https://www.forbes.com/2023/08/08/how-nikki-haley-built-an-8-million-f…
Déjà en 2012, Penguin Books, maison d’édition britannique, lui octroya une avance de 475 000 dollars pour son premier livre Can’t Is Not An Option, vendu à 5000 exemplaires dans un pays d’environ 350 millions d’habitants.
Selon Forbes, « Mme Haley a rendu public une liste de douze conférences pour lesquelles elle a été rémunérée entre 100 001 et 1 million de dollars la conférence, dont celles prononcées devant la branche canadienne du World Jewish Congress – le Center for Israel and Jewish Affairs6 ; Barclays Services Corporation à New York, et Water Street Healthcare Partners à Chicago. (…) Ces conférences ont fait gagner à Haley en un seul jour ce qu’elle gagnait auparavant en un an. S’il est difficile de savoir combien de conférences elle aurait donné entre 2019 et 2021, elle encaissa 2,3 millions de dollars grâce à 11 conférences en 2022 ».
Après avoir quitté le gouvernement de Trump en 2018, elle publia deux livres. Pour celui de 2022 elle empocha des avances de 350 000 dollars, tout en se proposant comme « consultante » (en quoi ?), rémunérée 700 000 dollars. En quittant le Conseil de direction de Boeing en 2020, elle encaissa 300 000 dollars en liquide et en actions ; elle siège toujours au Conseil de United Homes Group dont elle a déjà tiré plus de 250 000 dollars.
Quant aux affaires de ses parents, des gens d’affaires curieux massivement endettés, se refusant à soumettre leurs déclarations d’impôt pendant des années, Mendelssohn laisse au lecteur le soin de parcourir les articles de Forbes, du New York Times et du Washington Post, ces affaires étant particulièrement tordues. Détail piquant toutefois : la plus belle opération financière de Nimrata et de son clan familial, toujours selon Forbes est qu’en novembre 2017, la Bank of America a tenté de recouvrer la dette hypothécaire des parents de Nimrata sur l’une de leurs propriétés. Face au refus d’obtempérer des parents et de leurs garants, les époux Haley, les huissiers de la banque se sont présentés aux Nations unies (Nimrata étant alors ambassadeur) dans une tentative de faire servir les documents à Nimrata ; ils ont été éconduits par les gardes de sécurité de l’ONU en janvier 20187. « Il n’est pas évident où exactement habitaient les parents Randhawa en 2017, mais leurs chèques indiquent qu’ils habitaient un loft-terrasse proche des Nations unies, que le gouvernement des EU a ensuite acheté pour 16 millions de dollars ».
D’autres précisions dans un article du New York Times d’avril 2023 :
• https://www.nytimes.com/2023/05/15/nikki-haley-fec-financial-disclosures
Pour le Washington Post, « Haley et son époux n’étaient pas alors précisément aisés. En 2018, sa dernière année comme ambassadrice à l’ONU, ses rapports financiers personnels rendus publics font état de dettes sur diverses cartes de crédit de 65 000 dollars et de deux hypothèques immobilières pour un montant de $1,5 million de dollars ainsi que des crédits ouverts totalisant 250 000 à 500 000 dollars. Alors que le salaire d’ambassadrice de Haley était de moins de 200 000 dollars. »
Le Post poursuit son enquête : Nimrata a alors intégré le Conseil de direction du promoteur immobilier Great Southern Homes et surtout, s’est fait engager comme consultant par un fonds d’investissement nommé Prism Global Management. « Le fonds n’a aucun site web et a indiqué au Securities and Exchange Commission que ses affaires sont gérées depuis une résidence privée. Cependant, ce fonds (lui) a payé des honoraires de 700 000 dollars en 2022 et début 2023 ».
Toujours selon le Post, « un bulletin envoyé par courrier pour le lancement de Prism Global (…) anticipait un capital d’1 milliard de dollars. (…) Le fonds étant destiné selon un proche du PDG « à financer des sociétés qui vont concurrencer la Chine et ainsi diminuer l’influence chinoise. Le gros truc (sic) de Prism Global est qu’ils vont tout faire pour que les sociétés arrêtent d’investir en Chine ».
« Parfois », continue le Post, « ses honoraires sont plus élevés encore, par exemple les 346 000 dollars qu’Haley a reçu du Mount Scopus College Foundation, qui subventionne une école juive à Melbourne en Australie (où elle s’est rendue – ndlr). Le PDG de ladite fondation a refusé de répondre à nos questions. (…) Haley est très souvent invitée par des groupes pro-Israël en raison de sa défense fervente d’Israël à l’ONU. Shimon Fogel, PDG du Centre for Israel and Jewish Affairs au Canada explique qu’elle a été rémunérée à hauteur de 230 000 pour une conférence en décembre 2022 sur comment affronter l’anti-sémitisme et sur les affaires mondiales8. « Elle est très admirée dans la communauté juive pour des raisons évidentes » déclara Fogel – « pour nous, l’initiative fut très profitable » ».
La Barclay’s Bank, qui l’a invitée plusieurs fois en conférence rémunérée, a également refusé de répondre aux questions du Washington Post.
• https://themessenger.com/politics/nikki-haley-gaza-refugees-hamas-united-states
YouTube : https://twitter.com/i/status/1738274077092012243
YouTube video
YouTube video
Mendelssohn Moses
https://www.washingtonpost.com/2023/12/22/nikki-haley-wealth
https://www.rediff.com/slide-show-1-twelve-indians-among-wef-young-glo…;;
https://www.washingtonexaminer.com/haley-sidestepping-economic-forum-c…
https://www.youtube.com/watch?v=tiNVy5nfbcQ
https://youngtheatre.co.uk/archive/yt/patrons/sybil
https://www.reddit.com/nikki-haleys-paternal-grandfather-captain-charan
https://www.cija.ca/who-we-are ;
https://www.cija.ca/national-lgbtq2-advisory-council à Montreal
https://www.washingtonpost.com/2023/12/22/nikki-haley-wealth
https://www.jns.org/nikki-haley-addresses-200-jewish-leaders-in-montreal
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir