Ferrisson (http://ferrisson.com/) vous propose cette semaine, dans la série « Les Militants / Les Militantes », une entrevue avec Monsieur Louis Fournier.
Si Louis Fournier était trop jeune pour connaître activement les époques Godbout et Duplessis, il en a été tout autrement avec leur suite, ces années soixante en phase avec les grands courants mondiaux, soixante-dix, encore plus folles et prometteuses, mais quatre-vingt et quatre-vingt-dix, celles du « Québec inc. », du réalisme net fret sec et de la perte de certaines illusions.
Louis Fournier a bénéficié d’un des derniers cours classiques, a senti les gaz français de « Mai 68 », a lu le manifeste du FLQ sur les ondes radio de CKAC, a été journaliste à Québec-Presse, puis au quotidien Le Jour, a écrit des livres sur les agissements occultes de la police au Québec, sur notre histoire syndicale, sur le FLQ.
Il a été un des premiers cadres du Fonds de solidarité FTQ avant de devenir responsable des relations publiques de la FTQ. Il a été proche de personnages aussi médiatisés que Louis Laberge, Jacques Guay, Normand Caron, Gérald Godin, Jean Doré, Émile Boudreau, Henri Massé et bien d’autres. Essayez d’imaginer la largeur des tranches d’histoire que ce communicateur professionnel a connue.
Que dire d’autres sinon que Louis Fournier est issu d’une fratrie de sept enfants bardés, en amont, par une mère infirmière, « Garde » Laurette Tessier, et, en aval, par un père médecin, Donat Fournier, Pendant presque 50 ans, ce dernier aura été un de ces toubibs animés par la vocation qui, par monts et par vaux, par tics et par tocs d’horloge, se méritaient l’appellation populaire de « bon docteur ».
À regarder sur le site web de Ferrisson à http://ferrisson.com/louis-fournier/
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