C’est le sondage-propagande du jour. À son origine, Chloé Morin, « politologue », en réalité fabricante d’opinion, issue de l’écurie Valls – ça vaut toutes les explications – et de la Fondation Jean-Jaurès, un nom qui sonne très loge de gauche. Et sa tâche est lourde : mieux enseigner la Shoah, Vichy, Hitler et les chambres à gaz aux 16-24 ans, qui globalement s’en fichent.
Seulement 54% des Français âgés de 16 à 24 ans sont capables de dire que la Révolution française a débuté en 1789, selon un sondage d’OpinionWay qui illustre de nombreuse lacunes historiques. Plus inquiétant : seuls 63% d’entre eux savent réellement ce que signifie la Shoah. pic.twitter.com/GHc4ZX7K8s
— Le Figaro (@Le_Figaro) January 8, 2024
Car les jeunes, aujourd’hui, sont préoccupés par les études, le merdier Parcoursup, le bac, même s’il n’en reste plus rien, les partiels et les concours. S’ils sont sensibles à une chose, ou deux, c’est la souffrance des animaux et des Palestiniens (on nous dit en Israël que c’est la même chose [1]). Et bien sûr, pour les plus intoxiqués, au réchauffement, aux applis de rencontres, aux jeux vidéos, à l’alcool qui calme l’angoisse du futur, tous ces trucs inventés par des vieux cons.
Pour affiner l’analyse, Chloé Morin a voulu croiser ces réponses avec d’autres données : la proximité partisane, les sources d’information, mais surtout le temps de lecture mensuel et celui passé quotidiennement devant l’écran de son smartphone. Le résultat est édifiant. À la question, « Avez-vous déjà entendu le terme « Shoah » ? » , ils ne sont que 63 % à répondre oui parmi les jeunes qui ne lisent aucun livre, 69 % parmi ceux qui passent huit heures par jour sur leur portable. Inversement, ce chiffre passe à 86 % chez les 16-24 ans qui lisent trois livres (ou plus) chaque mois et 83 % chez ceux qui s’en tiennent à trois heures de temps quotidien sur leur téléphone. Autre exemple : trois jeunes sur dix qui passent huit heures par jour sur le petit écran expriment des doutes sur la réalité du génocide des Juifs. Tous segments confondus, la part de jeunes n’ayant aucun doute sur cette page sombre de notre histoire atteint péniblement les 80 %.
Chloé a donc interrogé – pas elle, mais une batterie d’appelants sous-payés – 986 jeunes de 16 à 24 ans pour leur poser la question essentielle, au milieu de questions accessoires (la Révolution, le mur de Berlin) : eh ! djeuns, la Shoah, tu sais c’que c’est ?
L’article dédié à cette étude essentielle parue dans La Tribune Dimanche est révélateur, mais pas des centres d’intérêts des jeunes : il est révélateur des inquiétudes de la propagande sioniste en France.
En effet, malgré son martèlement, elle semble de moins en moins efficace. On a une explication, elle vaut ce qu’elle vaut : plus on martèle un truc, plus les esprits se mettent en mode défense. C’est le cas de la Shoah, pourtant enseignée à coups de marteau à tous les niveaux de l’Éducation en France. Peut-on parler d’une persécution des enfants ?
Eh bien non seulement ça ne suffit pas, mais ça crée des esprits rétifs à la Shoah. Ne pas comprendre ça, c’est quand même être borné. La solution que ces sans-imagination ont trouvée ? Enseigner toujours plus de Shoah. Et on en arrive à ce genre d’absurdité :
Ce qui n’est pas si absurde, puisque cet enseignement forcé produit du contre-sionisme, c’est-à-dire de la résistance à la propagande shoatique. Et cette propagande va très loin. Un exemple parmi tant d’autres : le jour de Noël, le 24 décembre 2023, Le Parisien, au lieu de titrer sur la fête religieuse qui vient, sort ça :
Si ça n’est pas de l’appropriation culturelle, c’est quoi ?
Au fond, ce qui inquiète nos élites, c’est la perte du prestige victimaire juif depuis le génocide de Gaza, qui dans l’esprit des jeunes est le génocide : normal, il y a 80 ans, ils n’étaient pas là. Ils vivent tout simplement avec leur temps.
La méconnaissance historique entraîne d’autres incompréhensions, plus immédiates et alarmantes, par exemple sur le conflit israélo-palestinien. Près de la moitié des sondés (45 %) estiment que les pouvoirs publics protègent davantage les juifs que les musulmans, et 28 % jugent que la politique d’Israël à Gaza et en Cisjordanie « peut justifier des propos antisémites ». « À partir du moment où on ne comprend pas la Shoah, on peut difficilement comprendre tout le pataquès autour de l’antisémitisme, raisonne Chloé Morin. D’où l’importance capitale de l’enseignement. »
L’enseignement de la Shoah « doit » donc redoubler d’intensité en France, afin de couvrir les horreurs du régime de Tel-Aviv. Honnêtement, selon nous, c’est pas gagné.
Illustration : Mia Schem, l’otage franco-israélienne (qui ne parle pas français dans la vidéo) que le Hamas a libérée, et qui a déclaré un peu vite « j’ai vécu un holocauste », est devenue un mème grotesque sur les RS.
« Il vous viole avec ses yeux »
Ça, c’est le résultat de l’éducation à la Chloé Morin.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation