Le fil Telegram d’Édouard Husson fournit des éléments inédits (en France) sur la situation réelle en Israël et en Palestine.
De partout, les signaux attestent des difficultés de l’armée israélienne dans les ruines de Gaza.
Après le retrait de l’unité d’élite Golani (qui aurait perdu 1/3 de ses effectifs), Israël a annoncé le retrait de milliers de réservistes de Gaza.
L’opération terrestre est un désastre. Les pertes humaines et matérielles sont énormes. Israël est incapable de gagner la guerre. pic.twitter.com/t1HSYQxGFp
— Claude El Khal (@claudeelkhal) January 2, 2024
De plus, sans entrer dans une guerre ouverte, forces israélo-américaines et pro-iraniennes se défient au Liban, en Irak et sur le sol iranien. On a passé le stade de l’étincelle.
– La Rédaction d’E&R–
Guerre du Proche-Orient – 5 janvier au soir
Je parle désormais de « guerre du Proche-Orient » car, de fait, Israël, n’atteignant pas ses objectifs à Gaza, essaie d’étendre le conflit à toute la zone.
Benny Gantz : « Nous sommes confrontés à la guerre la plus difficile de l’histoire d’Israël. »
Jerusalem Post : Les objectifs d’Israël ont changé après 90 jours de combats, et il semble que l’élimination du Hamas soit hors de question, et un fossé se creuse entre les objectifs de guerre déclarés et ce qui se passe réellement sur le terrain.
Dans la bande de Gaza, l’intensité des combats dans le nord a considérablement diminué au cours des derniers jours. L’armée israélienne retire certaines de ses brigades. Des affrontements de position se poursuivent dans la zone de Jabaliya, mais aucun changement significatif n’a été signalé. Tsahal a clairement été mise en échec au nord de Gaza.
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Au sud, les combats se poursuivent dans le centre de Khan Yunis. Des affrontements ont été signalés dans les zones de Ma’an et de Khuzaa. À l’est, dans la région d’Al-Zan, les forces palestiniennes ont annoncé un certain nombre d’opérations réussies contre les FDI.
Selon plusieurs médias, une énorme dispute à éclaté le 4 janvier au soir au sein du cabinet de guerre israélien.
Israël sur le pied de guerre
En parallèle de ces frappes, Israël annonce ouvertement être prêt à toutes éventualités. Que cela soit défensif ou offensif s’il faut marcher sur le Liban pour briser le Hezbollah.
9/17 pic.twitter.com/YIFgxYl8SM
— Cartes du Monde (@CartesDuMonde) January 4, 2024
Selon Nasrallah, le chef du Hezbollah, le nombre de blessés graves dans l’armée israélienne s’élèverait à 12 000. Faut-il alors imaginer 4000 tués, selon un ratio 1 tué/3 blessés fréquemment observé ?
Selon le journal Yedioth Ahronoth, le chiffre officiel des pertes parmi les soldats des FOI est de 2 300 ; mais selon les personnes travaillant sur le terrain, le nombre de victimes est bien plus élevé.
12 500 soldats seront reconnus invalides du fait de la guerre. Selon le journal 12 500 constituent une estimation très conservatrice et prudente. Le vrai chiffre devrait s’élever à 20 000 soldats invalides des forces israéliennes. Faut-il alors penser qu’on a 6 000 tués du côté israélien ?
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La revendication de l’attentat de Kerman en Iran par « Daech » est peu crédible. Elle a confirmé les Iraniens dans l’idée que les USA et Israël étaient à l’origine.
Selon Yedioth Ahronoth, média sioniste, et selon des informations rapportées par le New York Times, deux sources en Iran ont déclaré que le guide suprême Ali Khamenei avait ordonné aux commandants de l’armée de faire preuve de « patience stratégique » et d’éviter d’entraîner Téhéran dans une confrontation directe avec les États-Unis.
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