Si les aspirations libertaires ont besoin d’une révolution comme celle en 1789 pour s’établir, reconnaissons cet élan libertaire ne pas être d’essence populaire mais d’essence élitiste, car le peuple, lorsqu’il érige une transformation il besogne en douceur sans chavirer sa structure, pourquoi se tirer une balle dans le pieds afin de transformer, c’est là une des vertus du peuple que transformer son vivre-ensemble avec lenteur, or, difficile de comprendre ce tenant et aboutissant quand l’élite, inspiratrice de l’élan libertaire – d’essence prétendue populaire – avance masquée et de surcroît quand lui revient d’écrire l’histoire officielle : l’élite s’emploie alors à présenter le peuple comme étant à l’origine de la révolution la preuve en est son besoin libertaire qui ne saurait être jugulé. Ni vu et ni connu je t’embrouille.
Pour l’élite financière, masquée, usuraire, créditeuse de dettes perpétuelles, à la manœuvre dans les coulisses du pouvoir, le peuple est tel une nébuleuse inextricable dans laquelle tu peux tout lui faire dire et commettre.
Le peuple, pour l’élite financière, c’est du tohu-bohu à façonner, par les historiens aux ordres.
Manœuvrant dans l’hombre, l’élite possède le suprême pouvoir de façonner l’opinion publique grâce à l’ingénierie éducative, universitaire, médiatique, puisque lui appartient l’édition, les universités, les médias. Il a bon dos le peuple pour lui faire porter le chapeau des révolutions dites populaires.
Le pire étant : ça redore son blason, ça fait de lui un peuple révolutionnaire, émancipateur, affranchi, à lustrer l’ego du premier venu, tel Bégaudeau, Milei, croyant être, eux itou, parti prenante des révolutions émancipatrices complotées dans les coulisses par cette sinistre et funeste élite dissimulée.
Ne confondons pas jacquerie avec révolution ni révolte localisée à une ville ou à une région avec révolution populaire.
Le problème des penseurs est d’avaliser l’histoire officielle et ainsi prêter au peuple tout un tas de pouvoir inédits jusqu’à être convaincu qu’il fabrique une mécanique sociale laquelle, au final, le domine, le lamine, l’exploite.
Begaudeau et Milei, idiots utiles, réfléchissent via un kit-prêt-à-penser mis au point par la franc-maçonnerie au service de l’oligarchie financière.
Milei est un young leader bio au service des usuriers dont les complots se volatilisent soudain dans l’esprit de Begaudeau se régalant alors à toiser le monde par le petit bout de la lorgnette.
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