Pour le français, on repassera…
Où sont passés les classiques du temps des Fêtes?
Depuis bien des lunes, les exemples illustrant sans coup férir la priorisation de la langue anglaise sur la langue française au Québec démontrent à quel point notre langue perd les lettres de noblesse auxquelles elle devrait aspirer.
Le dernière manifestation de la sorte se réfère à une vidéo tournée au sommet du Mont-Royal présentée par l’équipe montréalaise de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) et diffusée exclusivement en anglais, hormis quelques minimes sous-titres en français. Tout simplement scandaleux!
Les Québécois sont de fervents amateurs de hockey, et c’est avec fierté qu’ils accueillent l’arrivée d’une équipe montréalaise dans la nouvelle LPHF. Les dirigeants de l’équipe québécoise ont fait preuve d’un mépris inqualifiable. Et ils doivent présenter sans délai leurs excuses publiques aux Québécois.
Enfin, je laisse la parole au président du mouvement Impératif français, Jean-Paul Perrault, qui traduit fort bien l’attitude méprisable des dirigeants de l’équipe montréalaise: «C’est contre notre vision de l’avenir. C’est un geste qui mérite d’être qualifié de violent… C’est des indécrottables […] les responsables en arrière de ça méritent d’être sanctionnés, méritent d’être rappelés à l’ordre sur la place publique […] ça demande des excuses de la part de cette équipe.»
Où sont passés les classiques du temps des Fêtes?
Comme à chaque année, vers la mi-décembre, les stations radiophoniques ouvrent toutes grandes leurs antennes pour nous faire entendre des chansons des Fêtes. Or, cette année, peut-être est-ce par souci de modernité, les stations se son faites muettes eu égard aux grands classiques du temps des Fêtes.
À titre d’exemples, je n’ai pas entendu le Minuit chrétiens interprété par la voix de stentor de Richard Verreault, ni la Charlotte prie Notre-Dame par la voix langoureuse d’Angèle Coutu, ni le Noël au camp par notre coureur des bois national, Tex Lecor.
Ces chansons-culte font partie intégrante de notre folklore culturel du temps des Fêtes québécois et devraient, à mon sens, tourner sur les ondes radiophoniques du Québec pendant la période précédant les Fêtes de Noël et du Nouvel An. Par contre, une chanson comme Féliz Navidad interprété par José Feliciano, qui n’est composée que de 20 mots en anglais et en espagnol, tournait 5 à 6 fois par jour.
C’est un secret de Polichinelle, les festivités qui entourent la célébration des Fêtes au Québec a perdu énormément de la magie qui entourait notamment les féerie des grands classiques. Notre chanson folklorique fait corps avec notre culture, et de ce fait, elle doit se perpétuer avec fierté à travers le temps.
Henri Marineau. Québec
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