Sandra ou Sandro ? À vous de juger. Quoi qu’il en soit, l’actrice américaine a empilé les transformations pour ne jamais vieillir (elle a 59 ans), histoire de rester sur le haut de la vague hollywoodienne.
Les commentaires sont marrants, ils le trouvent tous « belle ». Elle a d’ailleurs été élue un jour « plus belle femme du monde », à 50 ans. Imaginez, si jamais c’est pas une femme…
Pour info, Sandra n’a pas eu d’enfant : elle a adopté. Mais c’est la coutume, à Hollywood, car la grossesse « personnelle » est mal vue. C’est comme une blessure dans une carrière de footballeur.
Maintenant, passons à une vraie femme – là il n’y a pas de doute – qui elle aussi a abusé de la chirurgie, mais qui n’a pas touché à son sexe. Cette crevette d’un mètre cinquante, juchée sur des talons de 30 et augmentée d’une crinière de lion, s’appelle Dolly, comme la brebis du même nom.
D’ailleurs, la reine de la country a l’habitude de plaisanter sur le parallèle en matière de préfabriqué. Très jeune, Dolly a fait gonfler sa poitrine pour plaire aux cowboys, son premier public. C’est vrai que les garçons vachers aiment les nichons, c’est peut-être le contact des vaches, allez savoir.
Notre petite Dolly, désormais âgée de 77 ans (comme Jean-Mich) a eu une grande carrière, et comme c’est encore un peu la période des fêtes, on va écouter Jolene. C’est l’histoire de Jolene qui un jour a voulu piquer le mec (c’est aussi un chanteur country) de Dolly, pendant que cette dernière était en tournée. Jolene avait des arguments meurtriers, imbattables : Dolly ne pouvait pas lutter.
En écoutant cette chanson étonnante, amenée avec beaucoup de charme et d’humour, on se dit que contrairement à ce qu’avancent les féministes, l’ennemi de la femme n’est pas l’homme, mais bien la salope, celle que la sagesse populaire appelait au siècle dernier la voleuse de maris.
Nous sommes en 1988, Dolly a 42 ans.
La trans-psychose, à l’image de la covid-psychose, a été lancée, à son corps défendant, par la Première dame. On remarquera une chose, et en cela on donne raison aux anticomplotistes de StreetParess ou RudyWatch : quand on ne croit pas à les-Américains-ont-marché-sur-la-Lune, on ne croit pas au reste. C’est-à-dire à Brigitte, à Manu même, qui semble venir d’une autre planète ; à l’attaque « surprise » du 7 Octobre ; à l’attentat du 11 Septembre fomenté par 15 mecs en babouches avec trois coupe-papier ; à l’innocence otano-ukrainienne ; aux Kennedy abattus par deux loups solitaires, etc.
On se méfie de tout, c’est la grande leçon de la dystopie actuelle, qui affûte les sens, entretient la méfiance, fait travailler du bulbe. Pas de la majorité des gens, entendons-nous bien : une bonne grosse partie du troupeau croit encore au père Noël oligarchique.
La bonne paranoïa populaire
Le public des RS devient exigeant, on ne peut plus le tromper longtemps : à la moindre faille, il décroche. On l’a vu avec Dany Boon, passé du côté obscur de l’affection avec son histoire de yacht défiscalisé. Il faut être très fort pour rester en haut de la vague, comme Dolly, et conserver le respect du public. Toutes les grandes opérations récentes de manipulation de masse ont changé les gens, et les stars qui ne se sont pas adaptées à ce changement sont foutues : elles disparaissent de leur vivant.
Les 600 qui ont répondu aux 60 soutiens de Depardieu sont devenus 8 000, ce qui signe un milieu de balances grégaires. Lucie Lucas, qui n’était rien avant sa petite campagne de délation (elle a découvert par ailleurs qu’elle avait vécu une « relation toxique », LOL), a reconnu que balancer la dérangeait. On a même entendu l’ancien ministre Aurélie Filippetti, qui doit son poste à son seul talent cul-turel, bien sûr, sortir « c’est la première fois que l’extrême droite se tapit derrière ce genre d’offensive pour en faire un véritable combat politique ». Nous reparlerons une autre fois du harcèlement sexuel féminin…
On récapitule : si on dénonce le lynchage de Depardieu, on n’a pas marché sur la Lune, le couple Macron-Brigitte est louche, les Kennedy n’ont pas été flingués par des dingues, le 11 Septembre c’est peut-être pas ben Laden, et les Russes avaient des raisons d’intervenir contre une OTAN mal planquée derrière l’Ukraine.
Et la pomme d’Adam de Sandra, dans tout ça ? Eh bien le doute subsistera (pour Dolly, en revanche, pas de doute), avec des photos qui rappellent ce bon vieux Cyril Collard, la star filante du début des années 90, morte du sida. Il en va de Sandra comme de Brigitte ou de ben Laden : des mystères qui font réfléchir.
Le sexe faible n’est pas toujours celui qu’on croit
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