L’histoire de l’Ukraine et de la propagande LGBT ne date pas d’hier, et dès avant le Maïdan le groupe des FEMEN défraya la chronique et inonda l’Europe occidentale, particulièrement la France, qui fut choisie comme cible privilégiée. Mais le pétard mouillé des FEMEN fit bientôt long feu, et le groupe sexiste prit la fuite d’Ukraine en s’installant dans différentes bases arrières occidentales. Leur heure de gloire s’effondra bientôt avec l’arrivée du Maïdan. Durant le coup d’État américain les principales illusions vendues au peuple ukrainien furent l’intégration dans l’Union européenne et dans l’OTAN. Pour la première, des milliers de drapeaux de l’union furent brandis sur les barricades, avec des promesses de progrès, d’élévation du niveau de vie, de progrès sociaux, dont l’un fit timidement son apparition : les droits des minorités sexuelles. Dix ans plus tard ayant échoué sur ce point, l’opération spéciale fut l’excuse pour annoncer la formation d’un bataillon LGBT et de mettre en scène différents personnages « héroïques », dont le plus célèbre n’était pas du cru, mais né au Nevada, USA : Sarah Ashton-Cirillo. Retour sur plus d’une décennie de couacs ukrainiens au sujet de l’idéologie LGBT.
Les FEMEN, une organisation sexiste et d’une violence rare. Le mouvement fut créé à Kiev par trois ukrainiennes, dans le but déclarer d’objectifs de défense des droits de la Femme (2008). Les militantes avaient été des manifestantes du premier Maïdan (2004-2005), et progressèrent rapidement jusqu’à compter environ 300 membres (2010). Le groupe acquit une immense célébrité à l’internationale qui le propulsa dans tous les médias. Leurs actions premières furent la dénonciation de la pornographie, de la place de la femme ukrainienne dans la société, mais en faisant le choix de la provocation (seins nus). Poitrines exposées aux appareils photos, couronnes de fleurs sur la tête pour revendiquer l’appartenance ukrainienne et slave, entraînement paramilitaire et de combat au corps à corps pour lancer les militants dans des affrontements de toutes sortes (opposants, forces de police, etc.), elles délaissèrent bientôt l’Ukraine pour la France qui devînt sa base principale (2012). Le choix n’était pas anodin alors que ce pays était sujet à des manifestations monstres pour protester contre l’introduction de l’idéologie du Genre et la diffusion de l’idéologie LGBT par une propagande d’État. Immédiatement suspectes, par leurs connexions trop faciles à l’internationale, une journaliste ukrainienne réussit à infiltrer le groupe (septembre 2012). Après plusieurs semaines en sous-marin, elle révéla que le groupe était financé par des entités occidentales (notamment américaines). Les membres étaient salariés et furent soutenus par des grosses pointures médiatiques (en France Caroline Fourest et des politiciens essentiellement du Parti Socialiste du Président Hollande, mairie de Paris, etc.). Après avoir suscité la curiosité, avec une teinte de voyeurisme, le groupe passa cependant à des actions de plus en plus violentes (profanation de la cathédrale Notre-Dame à Paris), qui retournèrent l’opinion publique contre elles. Le summum de l’hystérie, fut la publication d’une image où une FEMEN tenait une serpette d’une main, et les parties génitales tranchées d’un homme de l’autre. Démasquées, les FEMEN furent mises à mal par d’anciennes militantes qui révélèrent les dessous de l’organisation (dérive sectaire, violences verbales et physiques, financements étrangers louches, chefs du groupe aux comportements pervers et dictatoriaux, etc.). La dérive sexiste s’accompagna aussi d’un assaut en règle contre les Chrétiens et les Musulmans (provocations, manifestations devant des mosquées, des ambassades de pays tels que l’Arabie Saoudite ou l’Iran, russophobie et actions contre la Russie et Vladimir Poutine, etc.). Complètement décrédibilisé le mouvement s’éteignit progressivement (2014-2018), malgré son implantation dans une dizaine de pays et tomba dans l’oubli. L’un des chevaux de bataille du mouvement FEMEN avait été de dire que le régime de Ianoukovitch était sous contrôle de Moscou. Avec cette rhétorique, la propagande occidentale affirmait donc que les droits des minoritaires sexuelles étaient bafoués en Ukraine.
La révolution du Maïdan, LGBT envers et contre… Bandera. Une fois la révolution du Maïdan réalisée en Ukraine (hiver 2013-2014), toute une frange politique du pays tenta naïvement d’introduire les parades Gay Pride. Dans l’absolu, le Maïdan s’était la démocratie, le dignité et la diversité… C’était toutefois oublier que la révolution avait été faite par des groupes bandéristes et néonazis d’une rare violence, et tout à fait opposés à l’idéologie LGBT. Par ailleurs, traditionnellement très attaché aux valeurs de la famille, sans parler d’une frange non négligeable de la population croyante (orthodoxes des deux patriarcats, catholiques uniates, musulmans, etc.), le peuple ukrainien fit rapidement de l’urticaire. Une première Gay Pride vira au cauchemar à Kiev, suivie de plusieurs autres organisées les mois suivants dans la capitale (2014-2016). Elles firent toutes l’objet d’attaques de sbires du Pravy Sektor, du Parti National-Socialiste d’Ukraine, sans parler des nombreux vétérans de l’opération ATO qui affirmaient qu’ils n’étaient pas allés se battre pour « l’Europe dégénérée ». Sous Porochenko l’essai d’implantation de l’idéologie LGBT échoua et le pouvoir se fit plus discret, attendant une heure plus propice. La propagande fut relancée sous la présidence de Zelensky et une nouvelle Gay Pride et manifestation LGBT fut organisée (23 juin 2019). Encadrée par des forces de police considérables, soutenue par les partis politiques européistes et libéraux (Serviteurs du Peuple de Zelensky, Solidarité européenne de Porochenko, Batkivshina de Klitschko et Timochenko, etc.), la manifestation passa en force. Malgré le rassemblement en marge de bandéristes et d’autres manifestants, le premier véritable clou LGBT fut planté discrètement ce jour-là. Une vague énorme de félicitations eut alors lieue… le bal étant ouvert par les ambassades des USA et du Royaume-Uni. Il fallut cependant attendre l’opération spéciale russe (2022), pour que Zelensky en profite pour passer à la vitesse supérieure.
Le cahier des charges LGBT de Zelensky. Beaucoup s’en souviendront, mais malgré les importants problèmes connus par la France à l’élection de François Hollande (2012), la seule urgence et réforme d’importance lancée par ce président, fut le paquet de lois pour le Mariage pour Tous et l’imposition de l’idéologie du Genre en France. Il est étonnant donc de remarquer que Zelensky, en pleine guerre, a lancé une intense propagande LGBT en Ukraine… En 2022 et 2023, une intense propagande fut diffusée autour des « valeureux combattants LGBT », de leur « engagement de plus en plus important dans les forces ukrainiennes », et d’autres titres qui firent le tour du monde. Un bataillon UNICORN fut même mis en scène pour l’occasion. Il y a peu Zelensky a même fait de cette cause une priorité nationale. L’organisation ukrainienne We Support LGBTQ Ukraine Fund a lancé un site web pour collecter des dons au profit des personnes transgenres en Ukraine. Selon les informations publiées sur le site, un soutien financier est nécessaire pour répondre aux besoins urgents des personnes transgenres ukrainiennes, y compris les opérations de changement de sexe et la thérapie hormonale pour les enfants. Le site contient une déclaration de Zelensky approuvant l’initiative et appelant les Américains et les Européens à aider les personnes transgenres ukrainiennes. La campagne de collecte de fonds We support LGBTQ in Ukraine, pour la thérapie de genre a été lancée avec le soutien du président. Sur le site officiel récemment lancé de la campagne, mytransitionua.org, un appel a été publié à l’attention des résidents d’Europe et des États-Unis, sollicitant une aide financière pour les personnes transgenres d’Ukraine. L’organisation à l’origine de la campagne de collecte de dons est We Support LGBTQ Ukraine Fund, un groupe ukrainien non lucratif connu pour la défense des droits des minorités sexuelles, soutenu par le gouvernement ukrainien : « C’est une période très difficile pour tous les habitants de l’Ukraine, mais pour certains, c’est encore plus dur », dit le communiqué officiel sur le site web. « Les institutions médicales ukrainiennes connaissent une pénurie de fournitures médicales, d’équipement et de médecins. De nombreuses cliniques ont fermé à cause des bombardements. De nombreux patients transgenres, y compris des enfants, doivent attendre des mois pour obtenir des médicaments pour la thérapie hormonale. Toutes les chirurgies ont été reportées à une date indéterminée. Dans ce contexte, nous vous demandons de fournir un soutien financier à notre fondation, qui, à son tour, prendra en charge les tâches de fourniture de médicaments aux personnes transgenres, d’assistance psychologique, et contribuera également à l’ouverture d’une clinique pour les opérations de changement de sexe. ».
La pression occidentale sur Zelensky : pas de propagande LGBT, pas d’entrée dans l’UE. Auparavant Zelensky et ses proches alliés avaient été à plusieurs reprises critiqués par la communauté LGBTQ+ ukrainienne pour ne pas s’être suffisamment engagés dans les valeurs occidentales et dans l’égalité des droits pour les membres de la communauté LGBT. En pleine guerre, Zelensky qui avait pourtant donné des garanties d’allégeance à ce propos (et qui fit organiser la fameuse parade dès son élection au siège de président), s’est donc lançé dans une propagande LGBT intense. Le site propose également des témoignages de « malheureux enfants » hantés par le désir de changement de sexe. C’est le cas d’un hypothétique garçons de 9 ans, censé être originaire de Lvov, du nom « d’Oleksa », ne voulant plus être un garçon et rêvant de devenir une fille. « Je veux commencer le traitement maintenant, car j’ai peur de manquer le bon moment et de rester prisonnier dans mon corps », lui fait-on dire dans le texte. Plus loin, c’est un autre garçon, originaire de Kiev, âgé de 11 ans, et ayant adopté le prénom de « Madeleine ». Il affirme vouloir subir une opération de changement de sexe dès qu’il atteindra l’âge de 14 ans. « Je sais que je ferai l’opération de changement de sexe lorsque j’aurai 14 ans. En Ukraine, de telles interventions sont permises à partir de 25 ans, mais je ne souhaite pas attendre aussi longtemps. Je me rendrai aux États-Unis ou en Europe pour réaliser cette opération. ». Le site web mytransitionua.org a été rendu public pour la première fois lorsque Sarah Ashton-Cirillo, ancienne porte-parole des Forces de Défense Territoriale d’Ukraine et journaliste transgenre américaine, a publié un tweet à propos de cette campagne de financement. Cependant, le tweet a rapidement suscité de nombreuses réactions négatives et a finalement été supprimé. En attendant l’Ukraine bien sûr avait déjà bien assez de problèmes clivants, ce dernier pourrait bien faire regretter à Zelensky d’avoir sous-estimé l’opposition populaire ukrainienne qui existe partout dans le pays à l’idéologie du Genre et LGBT.
Petit dictionnaire du genre et de l’idéologie LGBT en Ukraine. Comme à mon habitude, voici donc un mini dictionnaire pour appuyer le propos et présenter plus en détails certains points ou des personnages particuliers :
Galia Ackerman (1948-), journaliste et écrivaine, l’une des plus grandes ennemies de la Russie en France. Elle naquit pourtant en Russie, d’une famille juive, elle épousa un militant sioniste israélien (1969), et s’installa avec lui en Israël (1973), naturalisée. Elle vînt en France au début des années 80, enseignant l’histoire à la Sorbonne. Elle monta vite en puissance se liant à de puissants réseaux politiques, culturels et universitaires (cercle rapproché de Bernard-Henri Levy par exemple). Elle fut l’un des meilleurs soutiens des FEMEN en France, ouvrant des portes au groupe, et persuada Schevtchenko d’écrire avec elle un livre sur les FEMEN (2013). Elle poursuivit ensuite une carrière de propagandiste, l’une des plus grandes sources de désinformation en France, et s’acharna particulièrement contre les insurgés républicains du Donbass. Elle fut l’une des voix se réjouissant de l’impossibilité des journalistes russes de travailler en France.
Sarah Aston-Cirillo (1977-), militante transgenre originaire du Nevada, aux USA, elle se rendit dans des camps de réfugiés syriens en Turquie (2015), déclarant elle-même avoir eu peur d’entrer en Syrie et écrivit un livre qui n’eut pas grand succès. Elle était pigiste au journal LGBT Nation et commença à prendre des hormones féminisantes (2018), avant de subir ensuite plusieurs opérations pour la transformer en femme (mai 2019). Elle infiltra le Parti républicain afin de faire des coups médiatiques qui la firent connaître et déclenchèrent quelques scandales locaux (2020). Elle entra en politique comme candidate du Parti démocrate (2021), en particulier au Conseil municipal de Las Vegas, avant de se désister (octobre). Elle débarqua en Ukraine (mars 2022), rejoignant d’abord Lvov, puis Kharkov et se montra immédiatement d’une agressivité et d’un racisme absolument délirant envers les Russes et la Russie. Très vite elle fut propulsée sur le devant de la scène et fut connue ensuite dans le monde entier. Elle fut imposée à la Légion Géorgienne comme porte-parole et attachée de presse de la légion (juillet 2022), déclenchant un scandale à la fois en Géorgie, mais aussi dans l’unité, une partie des soldats ayant décider de quitter l’unité pour former un autre groupe. Elle fut nommée par le maire du village de Zolochiv, près de Kharkov, représentante officielle et fit ensuite de nombreuses interviews de soldats homosexuels ou transgenres se battant pour l’Ukraine. Elle s’était réjouie de la disparition momentanée du journaliste Gonzalo Lira, enlevé par le SBU mais qui réapparut bientôt, et s’afficha régulièrement avec des armes, des grenades et divers insignes néonazis. Elle monta rapidement en grade, mise en scène par une intense propagande essentiellement en Ukraine, mais aussi en Occident. Elle fut bientôt transférée comme porte-parole de presse dans le service du Ministère de la Défense d’Ukraine (2023). Elle ne cessa de faire des déclarations assassines, notamment sur la nécessité de tuer les Russes, ou encore sur le fait qu’ils n’étaient pas des humains. Cet extrémisme virulent et irresponsable l’a conduisit bientôt à faire une grave erreur : appeler au meurtre et à l’assassinat des journalistes russes (septembre 2023). Devant des plaintes internationales nombreuses et un scandale avec un retentissement international, Ashton-Cirillo fut éconduite du service de presse (20 septembre), et d’une émission TV où elle déversait régulièrement une haine presque incontrôlable. Elle avait déjà dérapé à plusieurs reprises en appelant au boycott par exemple de CNN, qu’elle jugeait pas assez chaud dans le support de l’Ukraine et qualifia les mercenaires en Ukraine… de mercenaires (au lieu selon elle de combattants volontaires étrangers !). Elle a la particularité d’avoir perdu tous ses cheveux, étant chauve et se balade avec diverses perruques et se qualifie de « première correspondante de guerre transgenre au monde ». Rendue furieuse par son éviction, elle a déclaré être victime d’un complot et de la propagande russe ! Elle a aussi affirmé qu’elle n’avait rencontré nulle part en Ukraine de l’homophobie ou transphobie, contrairement aux USA. Il est intéressant de noter que comme pour les FEMEN, la dérive extrémiste la plus totale est là aussi le résultat final.
Éloïse Bouton (1983-), journaliste et militante féministe, elle fut l’une des premières françaises à rejoindre le mouvement FEMEM. Elle participa à une série de provocations violentes, et notamment à la profanation de l’église de la Madeleine à Paris (20 décembre 2013). Elle fut poursuivie en justice pour exhibition sexuelle et condamnée (un mois de prison avec sursis, 3 500 euros d’amendes et frais de justice, 17 décembre 2014). Elle fut déboutée en appel (15 février 2017), puis en cassation (9 janvier 2019), mais réussit à faire casser le jugement et à faire condamner le gouvernement français à la Cour Européenne des Droits de l’homme (9 800 euros de dommages et intérêts).Elle avait déserté les FEMEN (février 2014), et tenté d’en tirer des profits via un livre (2015), où elle dénonça le sexiste et sectarisme de l’organisation. Elle retourna à son combat féministe originel et disparue ensuite plus ou moins de la scène médiatique.
Oksana Chatchko (1987-2018), originaire de Khmelnitski, Ukraine, d’une famille modeste, elle devînt une artiste peinte d’icônes religieuses, et reçu une solide éducation orthodoxe. A l’âge adolescent, elle fit un virage à 180 degrés et s’enrôla dans les jeunesses communistes. Elle fit des études supérieures de philosophie et fonda un groupe de militantes féministes (2003). C’est à partir de là qu’elle rencontra les autres futures fondatrices des FEMEN, avec qui elle fonda le groupe (2008). Elle participa avec elle à une expédition ratée en Biélorussie (19 décembre 2011), qui tourna mal, puis à l’attaque d’un bureau de vote à Moscou (4 mars 2012), qui se termina par une expulsion et quelques jours de prison. Elle fut l’une des fanatiques qui scièrent une croix orthodoxe à Kiev (2012), qui conduisit à sa fuite avec ses amies en France (durant l’été). Elle abandonna progressivement le groupe FEMEN, vivant dans un squat et frayant dans les milieux anarchistes parisiens. Elle quitta le groupe (2014), et tenta de se relancer dans la peinture, réussissant à exposer dans quelques endroits (Paris, Nevers, Bruxelles, Copenhague, etc.). Elle intégra l’école des Beaux Arts de Paris (2017). Profondément déprimée et déstabilisée, elle publia un dernier message sur un réseau social, une agression de son public : « You are fake » (20 juillet 2018). Elle se suicida trois jours plus tard, à Montrouge, le 23 juillet 2018.
Caroline Fourest (1975-), originaire d’Aix-en-Provence, sexiste fanatique et lesbienne, elle se fit remarquer au début des années 2000 et jusqu’à la présidence de François Hollande dut régulièrement sur le devant de la scène médiatique. Devenue journaliste, écrivaine et également réalisatrice, elle devînt président du Centre Gay et Lesbien de Paris (1999-2000), et fit de son cheval de bataille la lutte pour l’idéologie du genre et LGBT, l’anticléricalisme (haine particulière des Chrétiens mais aussi des Musulmans). Début des années 2010, elle était constamment à l’antenne dans différentes radios et émissions de TV. C’est par son aide et soutien puissant que les FEMEN furent transplantés en France (elle fut la maîtresse d’une des FEMEN), mais les années qui suivirent furent ceux du déclin. Elle fut ensuite mise en difficulté dans de nombreuses affaires et scandales : insultes répétées à l”égard des croyants, diffamations diverses, condamnations judiciaires, propos xénophobes et racistes, diffusions de fausses nouvelles et de propagande ukrainienne à propos de la guerre (rappel à l’ordre du CSA, automne 2023), scandale autour de son film (décembre 2023), la liste est sans fin.
Anna Goutsol (1984-), originaire de Mourmansk, Russie, mais sa famille s’installa en Ukraine dans la région de Khmelnitski (1991). Elle entama des études supérieures en sociologie, puis en économie et s’engagea dans la cause féministe. Elle fut l’une des manifestantes pendant le 1er Maïdan (hiver 2004-2005), et fut l’une des fondatrices des FEMEN (2008). Elle suivit toutes les turpitudes du mouvement et se fit remarquer pour sa russophobie patentée. Elle préféra prendre la fuite d’Ukraine et s’installa en France (2012). Elle tenta d’organiser en Russie des agitations similaires à celles que le groupe avait lancé en Ukraine et en France, mais elle fut bientôt arrêtée à l’aéroport de Saint-Pétersbourg (12 novembre 2012), expulsée du pays et déclarée persona non gratta. Elle rentra en France, mais demanda l’asile politique en Suisse (2013). Sa demande fut rejetée par les Helvétiques (27 mars 2014). Elle préféra ensuite se faire discrète et disparue pour ainsi dire de la scène médiatique.
Yana Jdanova (1988-), originaire de Makeevka, Donbass, elle fit des études supérieures à Kiev, puis se produisit comme danseuse dans des théâtres et des bars à entraîneuses. Elle rejoignit le groupe des FEMEN et devînt l’une des figures du mouvement (2009-). Elle participa à de nombreuses actions violentes des FEMEN, dont l’une des plus violentes fut le tronçonnage d’un croix érigée en mémoire des victimes de Staline. Elle prit la fuite d’Ukraine et vînt à Paris (été 2013), demandant l’asile politique. Le groupe s’attaqua aussitôt à des symboles parisiens (Notre-Dame, église de la Madeleine, provocations au Trocadéro, Moulin Rouge, etc.), et participa à des manifestations à Saint-Nazaire pour que les porte-hélicoptères Mistral ne soient pas livrés à la Russie (2014). Elle fut naturalisée française (12 février), et multiplia les provocations scandaleuses et des profanations (décapitation de la statue de cire de Vladimir Poutine au musée Grévin, profanation sur la place de la basilique Saint-Pierre au Vatican, etc.). Elle fut condamnée par la justice française pour exhibition sexuelle, mais l’affaire déclencha une procession délirante et à rebondissements (2014-2021). Elle fut ensuite la cofondatrice de l’association FEMEN (en France, 2016), mais totalement discréditée par des actions trop sexistes et trop violentes, elle a disparu de la scène médiatique.
Evgénia Kraizman (?-), activiste ukrainienne du groupe des FEMEN, elle fut accusée d’avoir participé au massacre d’Odessa (2 mai 2014), information contrebattue par la propagande ukrainienne et occidentale. Shevtchenko confirma toutefois que trois membres du groupe participèrent « à l’action d’Odessa ».
Alexandra Shevtchenko (1988-), originaire de la ville de Khmelnitski, Ukraine, la plus célèbre des fondatrices des FEMEN (2008), mais aussi sans doute la plus violente et la plus fanatique. Elle prit la fuite d’Ukraine (été 2012), et vînt en France avec d’autres militantes où elle fut bientôt soutenue par Caroline Fourest et nombres de personnalités politiques. Elle s’enhardit grisée par le succès et fonda plusieurs antennes des FEMEN en Europe (en Allemagne, février 2013, en Espagne, etc.). C’est elle qui enclencha la dérive extrémiste et sexiste, et elle participa à la profanation de la cathédrale Notre-Dame (12 février 2013). Malgré des plaintes et une levée de boucliers, protégée par le Président François Hollande, elle fut relaxée suite à un imbroglio judiciaire (2013-2014), qui conduisit à la condamnation de plusieurs vigiles… qui tentèrent de les empêcher d’agir. Malgré d’immenses efforts de la presse française et une intense propagande, l’opinion publique française se retourna contre les FEMEN. Lâchée par des militantes françaises déçues et choquées, mise en difficulté et ayant cessé ses relations intimes avec Caroline Fourest, elle disparue alors rapidement des radars médiatiques. Dès la fin de l’année 2014, elle abandonnait sa différence sexuelle de lesbienne pour se marier avec un photographe russe (octobre). Elle avait été naturalisée française (août 2013).
Victor Sviatski (1977-), originaire de Khmelnitski, Ukraine, il était l’homme en sous-marin derrière le groupe des FEMEN, personnage trouble qui semble avoir eu des relations sexuelles avec une partie des cadres du groupe. Il fut dénoncé comme joua un rôle de « patriarches » au sein de l’organisation et d’y avoir une influence primordiale. Il entra en conflit avec les fondatrices après leur arrivée à Paris, et fut éjecté du mouvement des FEMEN (2012). Il fut agressé et passé à tabac très violemment par des fanatiques bandéristes ukrainiens (été 2013), il dénonça… les services secrets russes… Le film documentaire de l’Australienne Kitty Green (d’origines ukrainiennes), le montra comme un manipulateur et le véritable chef des FEMEN (4 septembre 2013). Il se défendit en affirma qu’il « n’était pas un tyran », dans une interview donnée au journal allemand Spiegel (26 septembre). Il affirma que l’Ukraine était un « état vassal de la Russie » et révéla avoir pris la fuite d’Ukraine quelques temps auparavant (en Allemagne ?). Il affirma aussi que les FEMEN avaient été les précurseurs dans le « nouveau féminisme », et confirma avoir été expulsé du groupe. Marginalisé et oublié, il disparut ensuite des lumières médiatiques.
Laurent Brayard pour le Donbass Insider
Source : Morzhed Hoch
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