Cet adjudant, affecté à la communauté de brigades de Saint-Germain-l’Herm, a été victime d’un malaise cardiaque dans les locaux de son unité alors qu’il s’apprêtait à partir en patrouille.
(Photo d’illustration / PxHere) (Photo d’illustration: PxHere)
La mort a encore emporté un gendarme dans le cadre de ses fonctions. Jeudi 7 décembre 2023, en début d’après-midi, l’adjudant Sébastien Liotard, 48 ans, a subitement été victime d’un malaise cardiaque, dans les locaux de service de son unité. Affecté à la communauté de brigades (Cob) de Saint-Germain-l’Herm (Puy-de-Dôme), il s’apprêtait à partir en patrouille.
« D’abord secouru par son camarade » qui pratique alors « un massage cardiaque », indique la Gendarmerie dans un communiqué, il a ensuite été pris en charge par les secours. Toutefois, « malgré leur intervention rapide », l’adjudant est décédé quelques minutes plus tard, vers 14h30.
Sébastien Liotard avait intégré la Gendarmerie en 2001. À l’issue de sa formation à l’école de gendarmerie de Châtellerault (Vienne), il avait rejoint l’escadron de gendarmerie mobile 12/6 de Lodève (Hérault). Six ans plus tard, en 2008, il avait rejoint le groupement de gendarmerie départementale du Puy-de-Dôme dans le cadre d’un changement de subdivision d’arme. D’abord affecté au sein de la brigade de proximité d’Ambert, il avait rejoint à l’été 2013 le Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (Psig) d’Ambert.
Frappé par le drame de Saint-Just
Le sous-officier était donc membre du Psig d’Ambert, lorsque l’unité –tout comme la brigade locale, la compagnie, et plus largement l’ensemble de l’Arme– avait été durement touchée par la mort de trois camarades, en décembre 2020. Ce jour-là, à Saint-Just, un forcené auteur de violences conjugales avait abattu trois gendarmes et blessé grièvement un quatrième, après avoir mis le feu à son habitation dans laquelle se trouvait encore sa compagne. Les militaires tentaient alors de porter secours à la femme réfugiée sur le toit de la maison en proie aux flammes. Arno Mavel, un jeune gendarme adjoint volontaire de son unité figurait parmi les victimes. Le quatrième gendarme grièvement blessé, qui devait son salut à son gilet pare-balle, était également membre du Psig.
Malgré le drame, Sébastien Liotard était resté en poste au sein du Psig d’Ambert avant de rejoindre il y a quelques semaines, le 16 octobre 2023, la brigade de proximité de Saint-Germain-l’Herm.
Cagnotte solidaire
Sébastien Liotard avait reçu en 2011 la médaille de la Défense nationale, échelon or. Il était également deux fois décoré de la médaille de la protection militaire du territoire, avec l’agrafe Trident (2017) puis l’agrafe Egide (2020). Enfin, en 2021, il avait reçu la médaille pour acte de courage et de dévouement, échelon bronze, ainsi que la médaille de la sécurité intérieure, échelon or.
Jeudi 14 décembre, l’ensemble des personnels de la Gendarmerie ont respecté une minute de silence pour honorer la mémoire de l’adjudant Liotard.
Une cagnotte solidaire a été lancée auprès de la Fondation « Maison de la Gendarmerie ». Elle est accessible sur ce lien. Les dons recueillis seront reversés au profit de son fils, Nicolas.
La rédaction de L’Essor apporte tout son soutien aux camarades et aux proches de ce gradé. D’après les informations en notre possession, il s’agirait du onzième décès en service d’un gendarme, au cours de l’année 2023. Fin octobre, le gendarme Cédric Lillo, affecté au Psig de Joigny (Yonne), était décédé subitement à l’issue d’une séance de sport programmée. Il avait 25 ans.
Source : L’Essor
Note de la rédaction de Profession-Gendarme :
Si vous pensez que cet adjudant, vacciné Covid par obligation, est victime de la « Vaxxination », alors c’est que vous aussi vous êtes « complotiste » !
Lire également : jeudi 14 décembre 2023 – Un capitaine de police décède d’un arrêt cardiaque
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme