Après avoir porté les couleurs du parti de Florian Philippot, Gérald Hébert envisage d’être candidat aux municipales de Brest en 2026, à la tête d’une liste sans étiquette. Petit détail : il lui reste quand même à réunir 55 noms.
Des candidats putatifs à la ville de Brest, il n’est pas le plus connu, et c’est aussi la raison pour laquelle il se déclare tôt : Gérald Hébert, 53 ans, envisage de présenter une liste aux municipales 2026 et veut que cela se sache. « Pas pour l’appât du gain, mais par conviction », dit ce gestionnaire de parc automobile pour le compte du ministère des Armées. Il avait déjà défendu les couleurs du parti souverainiste Patriotes, fondé par Florian Philippot, l’ex-bras droit de Marine Le Pen, lors des dernières législatives de 2022 dans la circonscription de Brest Centre. Il avait terminé treizième sur seize candidats, avec 0,70 % des suffrages exprimés.
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Mais ça, c’était avant. « J’ai quitté le parti, et je ne suis plus affilié nulle part », confie-t-il, sans s’appesantir sur les raisons de la séparation. Car aujourd’hui ce qui l’anime, c’est de créer une liste sans étiquette. « Dans les communes, la couleur politique n’a pas de sens. Il y a des maires de droite qui gèrent bien et il y a aussi des maires de gauche qui gèrent bien », explique le Manchot d’origine et Brestois depuis 1999.
« La chasse à la voiture en ville, ça suffit »
Ainsi, Gérald Hébert entend réunir des gens de tous horizons, mais partageant quelques lignes de force. Des exemples ? « La sécurité, car c’est par là que tout commence. Il faut plus de moyens pour la Police nationale ». Mais encore ? « Les zones à faible émission, je n’en veux pas. Et la chasse à la voiture en ville, ça suffit ». À revers de la politique actuelle de la ville, il préconise au contraire de baisser le nombre de places en stationnement payant. Il veut aussi s’attaquer à la chasse au gaspillage de l’argent public et cela passe notamment, selon lui, par un contrôle accru des subventions accordées à certaines associations, « comme SOS Méditerranée qui n’apporte rien à la vie des Brestois ». Sans étiquette, mais penchant quand même très à droite, il sait en son for intérieur que réunir 55 noms ne sera pas chose aisée. Autrement dit, la mairie, c’est encore loin.
Source : Le Télégramme
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