Avez-vous entendu les échos douloureux de Gaza ?
Un murmure étrange, entrelaçant le tintement du métal et des pleurs inaudibles,
Un dernier souffle, interrompu par des spasmes,
Camouflé sous des bombes inoffensives : jouets pour enfants.
Des agissements obscurs, sans explication,
Peut-être qu’un Israélien se dessine à l’horizon,
Peut-être une visite amicale, qui sait ?
Ils fréquentent souvent cet endroit, séduits par sa beauté,
Mais nos frères arabes brillent par leur absence :
Le sport, le pétrole, la COP28, la politique,
Domestiqués par l’oncle Sam.
Ah ! L’oncle Sam, nous a fait la promesse
De 20 millions de dollars après notre dernier soupir.
Les funérailles coûtent cher, paraît-il.
Autrefois, dans une prison à ciel ouvert,
Maintenant, sous un ciel blanc illuminant nos tombes,
Nul besoin de se plaindre,
Pas de facture d’électricité sous ce ciel rougeoyant de blancheur.
Ces bombes innocentes résonnent douloureusement dans nos oreilles.
Au gré de nos allers-retours, nos ânes fidèles,
Sont plus utiles que les bipèdes accrochés à leurs trônes,
On le savait, les quadrupèdes sont plus fidèles à leurs principes,
Moins nuisibles pour la nature, moins lâches pour défendre leurs petits,
Impénétrables aux compromissions.
L’autre, excisé du bocal, voulait nous offrir un voyage en Égypte,
J’étais tenté, mais ma mère refusa catégoriquement,
Elle disait : « Tout ce qui vient d’eux est suspect, surtout si c’est gratuit. »
De plus, elle avait déjà déménagé en 1948, elle ne veut plus bouger,
Les préparatifs d’un déménagement sont épuisants, disait-elle.
Ah ! Ces bombes anodines, à force, elles deviennent familières,
Mais la triste réalité persiste, éparpillée dans nos vies.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir